mardi 30 avril 2013

Indiana Teller (Sophie Audouin-Mamikonian)

Tome 2 : Lune d'été
Dans les interminables plaines du Montana s étend le Lykos Ranch. Alentour, les voisins sont loin de se douter que ses occupants sont les membres de l'un des clans de loups-garous les plus puissants d Amérique du Nord. Parmi eux, un seul humain a sa place : Indiana Teller.

Alors qu'Indiana se remet à peine de l'enlèvement de sa mère, le père de sa petite amie Katerina est sauvagement agressé, laissé à moitié mort. Une seule certitude : cette attaque n'est pas d'origine humaine. Le jeune homme est prêt à tout pour découvrir l'auteur de cet ignoble crime. À moins qu'il ne s'agisse d'un complot visant à l'éloigner des siens... et à détruire ce qui l'unit à celle qu'il aime ?
Entre une nouvelle menace vampire et les haines qui déchirent les clans, Indiana a plus que jamais besoin de ses dons de rebrousse-temps pour élucider ces mystères. Saura-t-il maîtriser ce pouvoir capricieux? Et comment protéger Katerina de ces sombres machinations ? Car la nuit, tous les loups sont gris, et un traître pourrait bien se cacher parmi eux...


Alors. Ouah. Non, pas ouaf. Mais bien ouah.
J'admire encore et toujours Sophie Audouin Mamikonian. Sérieusement, ce n'est pas pour rien qu'elle est la plus grande auteur de fantastique en France. J'aime tout, dans ces histoires : les intrigues, les personnages, et plus encore, son style.
Car, je l'admets, au début de l'histoire, avant même d'ouvrir le livre, je me suis dit... Hum, je ne me souviens pas du premier tome, ou si peu, comment vais-je plonger dans ce nouveau, donc la couverture est presque tristounette ? Mais c'était sans compter l'auteur elle-même qui a eu, comme pour Tara Duncan, l'esprit de nous remettre dans le bain avec un petit résumé du tome précédent, sous la plume d'Indiana, qui raconte l'histoire.
« Je m'appelle Indiana. Et oui, je sais, c'est un nom de chien. »
Voilà avec quoi j'ai commencé. J'ai ouvert le livre, j'ai souri. Il ne m'en a pas fallu plus pour vouloir continuer. Qui n'aimerait pas ?

Je me suis laissée transporter, avec Indiana qui aime Katerina, dans cet imbroglio de complications toutes plus folles les unes que les autres. Essayer de déjouer Sophie ? Mon Dieu ! Vous n'y pensez pas ! Et puis surtout moi qui ai autant de flair qu'un chien avec le rhume des foins (et c'est le cas de le dire, hein), je me suis laissée surprendre à tous les chapitres, toutes les pages, presque ! Entre ces intrigues qui se lient, se délient... Pfiou. Un vrai marathon, j'vous dis !
Mais je n'ai plus voulu le lâcher.

Tous les personnages sont uniques, attachants, pleins de répartie (ça, c'est mon truc, la répartie !!!). Avec Chuck, l'ami d'Indiana un peu bobet mais ayant des illuminations de génie (généralement quand il ne faut pas, c'est plus drôle), Axel le semi-loup-garou qui tombe amoureux d'une vampire, Katerina qui a aussi un caractère bien trempé, ou les grands-parents d'Indiana, un peu... manipulateurs sur les bords ? J'aime, il n'y a pas d'autre mot !

Et s'il y a des moments où on pourrait s'ennuyer (je n'en vois pas rétrospectivement sur l'instant), nous avons toujours une petite phrase d'humour pour relancer. Même pendant les scènes critiques, genre le personnage est encore en danger de mort (ouais, sinon, c'est pas drôle, voyons).

Et puis un truc qui est vraiment spécial à notre chère auteur française... Il vous reste 200 pages, l'histoire est presque au beau fixe, et vous vous dites « ça pourrait se terminer là, moi ça me va ! Ils ont résolu les problèmes, bref, ouais, trop cool ». Vous tournez la page, et tout ce que vous pouvez dire c'est « meeeeer...credi ! ». Sincèrement, je pourrais la détester pour ce genre d'entourloupe. Je peux pas !

J'étais déjà Taraddict, je suis maintenant Indianaddict !! Diantre, Sophie Audouin Mamikonian ! Vais-je aussi devenir accro à la Couleur de l'Ame des Anges ?!?!
Bon, il est temps de lui décerner une petite note, à ce livre... Ouais, je sais, tadaaaaaaaam... 19/20 !




Tome 3: Lune d'automne

Katerina est en danger mortel. Rongée par le venin des loups, la jeune femme se transforme peu à peu en un monstre sanguinaire et meurtrier. Son humanité semble perdue à jamais. Pourtant, Indiana ne renonce pas à son amour. Défiant les lois du clan, il enlève Katerina, abandonnant les siens au milieu de la guerre qui déchire la Meute.
Prêt à tous les sacrifices, il devra utiliser son don de rebrousse-temps jusqu’à l’extrême limite. Mais ce pouvoir est imprévisible et, à trop jouer avec le passé, Indiana pourrait s’attirer des ennemis millénaires…

La guerre des clans est déclarée.


Alors, alors, alors...
J'ai terminé Indiana Teller 3 hier soir. Hop, plus de 100 pages d'un coup, tagadag, j'étais motivée!

J'ai trouvé avoir mis du temps pour lire ce troisième opus. Pourtant, il était intéressant, prenant, tout! Seulement... je vais vous dire... je pense que je voulais en profiter un maximum. Il était bien, sans être méga supra génial. Sauf qu'on pense ça, généralement avant d'avoir dépassé les 200 pages. On a du plaisir à retrouver nos personnages, à contempler comment ils peuvent encore se mettre plus dans la mouise qu'ils ne l'étaient auparavant... surtout Indiana, qui est, excusez-moi, un paratonnerre à embêtements. Ni plus ni moins!

Nous retrouvons notre cher héros un peu loup mais pas tant que ça, beaucoup rebrousse-temps mais personne ne le sait, avec un léger souci sur les bras. En plus du reste, évidemment. Katerina a été mordue par Tyler. Et elle se transforme en un méga, voire gargantuesque semi. Plus grosse que tout ce qu'Indiana a jamais vu. Autant vous dire qu'avoir une petite amie hypra baraquée et transformée en monstre sanguinaire ne représentait pas essentiellement le fantasme d'Indiana. Mais il ne va pas moins l'aimer pour autant, et afin d'éviter que quelqu'un ne la trucide, ne l'enlève, etc., il va s'échapper avec Axel et Chuck pour la cacher, le temps que la soif de sang se tarisse. Sauf que pendant ce temps, chez les Vampires, Annabelle, la copine d'Axel et accessoirement Reine des buveurs de sang, un monstre pire que tout ce qu'on aurait pu imaginer va ressurgir.
Et alors là, on va pouvoir dire que c'est le big m...

Vous savez quoi? Encore une fois, là, je vous ai juste brossé le haut du crumble. Le truc qui croustille un peu. C'est bon, mais il y a encore généralement de la fraise et de la rhubarbe en dessous, ce qui fait un mélange génial (la pomme c'est dé-pas-sé, voyons!)! Ah, et Sophie, désolée de comparer ton bouquin à de la nourriture, je le fais souvent (la France est le pays de la gastronomie!!!).
Bref, vous n'avez qu'un tout petit détail parmi le flots de trucs pourris mais trop sympas pour nous qui arrivent à Indiana. Quand je vous dis qu'il attire les couacs...
Mais si notre héros a le don inimaginable pour se flanquer dans des situations totalement... impossibles, incroyables, atroces, horribles, etc., il a aussi, semblerait-il, un cerveau qui lui permet de trouver des moyens de sortir de là. Moyens qui généralement se résument à des plans complètement givrés, qui risquent, comme certains le pensent, de faire mourir tout le monde.
Personnellement, je trouve que c'est plus marrant comme ça xD (non, j'suis pas une grande malade!)

Ce second livre m'a énormément plus, notamment déjà parce qu'Indiana est un personnage plein de ressources, d'humour, ancré dans la réalité, et qui sait faire face à ses responsabilités. Honnêtement, j'aimerais bien être à la place de Kat, moi! (sauf pour le côté semi, j'admets. Avoir des crocs n'est pas mon fantasme premier!) Kat aussi est un personnage qui m'impressionne beaucoup. Elle passe au travers d'épreuves atroces mais ne renonce jamais. Elle est forte, bien plus que ce qu'Indiana pense, et autrement que physiquement.
Il y a Chuck, aussi, un peu benêt sur les bords, mais qu'on aime justement pour ça aussi. Il y a Axel, le semi, grand Noir et aussi ami d'Indiana, laconique mais que j'aime beaucoup aussi. (surtout quand il parle sous sa forme de semi et qu'il zozotte à cause des crocs xD). Il y a Annabelle, la SangVol, la petite amie d'Axel, qui est assez surprenante mais qui possède un côté humain appréciable.
Et puis, j'ai revu aussi avec amusement la famille d'Indiana, Nanny, ses grands-parents... Ah, et son aïeul de je ne sais plus combien de siècles, et lui, on peut dire qu'il a du chien! (pardon, il fallait que ça sorte, je trouvais ça tellement classe xD)

Dans cette saga, au travers d'Indiana, tout comme au travers de Tara dans son autre univers, SAM nous parle de sujets compliqués, qui nous concernent tous de manière plus ou moins marquée. Les choix que l'on doit faire, les responsabilités à encaisser... Bien sûr nous ne vivons nullement cela au même degré qu'Indiana, seulement c'est bien d'en parler. Et puis, cette histoire permet aussi d'appréhender les situations amoureuses dans un autre angle... Celui où on ne peut pas faire tout, tout de suite. Faut attendre. Et ça, c'est pas mal, j'trouve! xD

Ce que j'apprécie particulièrement dans les livres de SAM, c'est qu'elle sait particulièrement manier son histoire, la distordre pour nous mener où elle en a envie, et au final, on a l'impression d'ouvrir un immense paquet avec plein de petits paquets à l'intérieur, source d'étonnement, d'éblouissement, de surprises en tout genre. Souvent, on pourrait dire que c'est de la TNT pour ses persos, mais c'est un ravissement pour le lecteur! Je me suis faite surprendre plus d'une fois, témoin mon frère qui n'a pas compris (même avec explications succinctes) pourquoi j'ai éclaté de rire quelques pages avant la fin, rigolant comme une bossue (les bossus rigolent plus que les autres? Je me le demande bien, tiens...), lisant encore deux mots et repartant dans ma crise de fou rire. Il n'y a qu'avec ses livres à elle que j'arrive à autant lâcher prise!

Je crois que je vais terminer sur cette note, ce fou rire qui me marque, comme ceux que j'ai vécus en lisant notamment les chants guerriers de Fafnir (je glousse toute seule, là). Indiana Teller est vraiment une saga à lire, j'ai hâte d'avoir le tome 4 pour clore le tout, même si justement, je n'ai pas envie que cela s'arrête. Pour être honnête, j'hésite même à m'acheter les tomes, puisque c'est une amie qui me les as prêtés... Je sens que je les relirais bien!
Ce sera donc un 19/20 pour moi, presque un coup de coeur, et merci, Sophie, pour tout, et surtout pour le méga fou rire à la fin (j'en ai rarement en lisant!).





Tome 4 : Lune d'hiver



Dans les interminables plaines du Montana s’étend le Lykos Ranch. Alentour, les voisins sont loin de se douter que ses occupants sont les membres de l’un des clans de loups-garous les plus puissants d’Amérique du Nord. Parmi eux, un seul humain a sa place : Indiana Teller.

« Dans sept jours si tu ne m’as pas trouvée, je repartirai à jamais. » Retenue en otage par le clan Brandkel, la mère d’Indiana parvient à lui adresser ce message avant de disparaître de nouveau dans l’espace-temps. Mais comment sauver quelqu’un d’aussi insaisissable ?
De plus, un nouvel ennemi fait son apparition, un ennemi qui a jeté un sort mortifère au Lykos Ranch, mettant en péril la vie de tous ceux qu’Indiana aime. Maniant la cruauté et la magie d’une main de maître, cet adversaire s’apprête aussi à réveiller un pouvoir encore plus maléfique. Et même si Indiana peut rebrousser le temps, il réalisera bien vite que chaque seconde lui est comptée.

LA GUERRE DES CLANS EST DECLAREE


J’attendais avec une certaine impatience ce quatrième et dernier opus de la saga Indiana Teller. Il faut dire aussi qu’une fois de plus, Sophie Audouin-Mamikonian avait réuni tous les éléments pour faire de son histoire un truc addictif et rocambolesque.

Je me passerai de faire un résumé pour ce volume, sachant que si je le faisais, il y aurait spoil sur spoil sur spoil, ce que je ne souhaite pas non plus des masses. Disons simplement qu’une fois de plus, Indiana est dans les ennuis jusqu’au cou, voire même jusqu’à la racine des cheveux et que heum, c’est pas terminé. Mais entouré de précieux alliés, il fera tout pour déjouer le destin qui semble l’avoir pris pour bouc émissaire avec un plaisir non feint.

Grâce aux petits résumés des trois premiers tomes qui se trouvent au début du roman, il m’a été plus aisé de me replonger dans l’univers des loups-garous, vampires, semis… bref, dans l’univers d’Indiana. J’ai tout de suite apprécié de retrouver la plume de l’auteure, le ton humoristique qu’elle utilise, qui donne toujours l’impression que son héros se révolte contre tout ce qui lui arrive, et qu’il est encore capable, même quand le ciel lui tombe sur la tête (pas loin, en tout cas) de répondre au ciel lui-même « non, mais t’es sérieux, là ? J’ai pas le temps, OK ? »

Je ne sais pas quelle longueur aura mon avis, sachant que pour l’instant, je ne sais pas réellement par quel bout commencer cette chronique. Bon, d’accord, elle est commencée. Depuis quelques lignes, mêmes. Mais les idées sont confuses (*neplusprocrastiner,neplusprocrastiner,neplusprocrastiner*).

Les pages d’Indiana Teller se tournent avec une aisance particulière qui est chère à l’auteure et à ses écrits, il faut le dire. J’ai lu ce roman très rapidement, parce que j’étais happée, parce que les ennuis qui surviennent semblent gros comme des montagnes et parce qu’ils sont gros comme des montagnes, mais en même temps…
Oui. En même temps, il y a eu tellement de choses dans ce dernier opus que j’ai peine à me souvenir de tout. Pourquoi ? Parce que j’ai eu l’impression, tout au long du livre, de faire des sauts de puce à chaque fois. On passe d’une catastrophe à une autre, c’est enfiévré, diabolique, comme rythme, et on a du mal à suivre. Dans les trois autres tomes, je n’avais pas eu cette impression d’être un peu larguée et de me retrouver entièrement spectatrice. Ça a été le cas, ici, et j’avoue que ça m’a été dérangeant. Je ne faisais plus d’hypothèses, je me contentais de lire passivement pour découvrir ce qu’il adviendrait. C’est dommage, j’aurais aimé que Sophie s’attarde un peu plus sur les éléments, parce que ça donne vraiment un truc à la va-vite alors que cette histoire est bourrée de qualités. Si cela avait été un peu plus développé, mais ce livre… aurait été une méga bombe !

Autre chose, j’ai parlé de l’humour, tout à l’heure. C’est un humour qu’habituellement, j’apprécie. Cette fois-ci, par moments, j’ai trouvé ça trop. On dirait qu’Indiana n’a pas tellement mûri, et ses réflexions, bien que parfois juste hilarantes, sont… lourdes. Ça allait de pair avec ses comportements, qui lui auraient parfois valu quelques paires de claques bien senties et savourées pour ma part. Surtout au niveau de sa relation avec Katarina. Même si j’aime beaucoup Indiana… mmph ! Non, non, je n’ai pas de pulsions violentes. Ou à peine. Bref.

Aussi… euh. Comment dire. J’ai sincèrement eu l’impression à un moment dans le livre, que l’auteure était partie dans un délire mais… atroce, dans lequel je ne l’ai pas du tout suivie, et qui m’a donc complètement laissée sur le carreau. C’est quoi cette méchante perfide nympho, là ?? Non, parce que là, c’était plus du jeunesse, pour moi… c’était un peu au-dessus et j’ai pas vraiment apprécié.

En dehors de ça, l’histoire était toujours aussi intéressante, suivre différentes pistes, découvrir un peu plus les sorciers, retrouver Indiana et ses amis a été un moment de plaisir réel. La fin m’a beaucoup plu, surtout parce que je l’espérais plus que je ne m’y attendais réellement, et j’ai trouvé que ça clôturait bien l’histoire.

En conclusion, une histoire en dessous ce que j’attendais pour un final. J’ai été contente de pouvoir lire la fin des aventures d’Indiana, avec des points qui m’ont plu, d’autres moins, comme je l’ai mentionné. J’aurais aimé aller moins en surface, accompagner le héros et non pas sauter d’un évènement à l’autre… sans compter qu’il y a des moments, c’était carrément « huh, non, berk ». En dehors de ça, la fin est juste géniale et la plume de l’auteure toujours aussi agréable, même si parfois l’humour en devient un peu lourd.

Ce sera un 14/20 pour moi et ma première déception du mois d’avril… Mais on t’aime quand même Indiana, et toi aussi, Sophie ! Merci de nous avoir fait rêver avec ton héros paratonnerre-à-emm…embêtements !

2 commentaires:

  1. me revoila mdr c'est sur Indiana Teller que je voulais écrire ! c'est bien son 3eme tome a lui que je suis en train de lire lol

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  2. euh le 3eme livre non? bon en tout cas j'ai bcp aimé aussi ! le début était très long.... et long et long mais comme tu dis passé un moment on lache plus ! "paratonnerre à embêtements" mais c'est tellement ça ! et on est sadique mais c'est trop bon aussi ! j'ai particulièrement aimé le nouveau grand méchant

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