dimanche 26 juillet 2015

Invisibilité (Andrea Cremer et David Levithan)

Stephen est invisible depuis toujours.
Une malédiction impossible.
Jusqu'au jour où Elizabeth le voit.
Elle seule peut briser le sort.
Au risque de les séparer à jamais.

Tout d’abord, je tiens à remercier les Editions Michel Lafon pour ce partenariat !

Invisibilité, c’est l’histoire de Stephen qui est invisible depuis sa naissance. Invisible pour tous. Tous ? Non, puisque le jour où Elizabeth emménage en face de chez lui, dans le même immeuble, il s’aperçoit qu’elle, elle le voit. Mais Stephen est en réalité frappé d’une malédiction et seule Elizabeth peut en venir à bout… mais à quel prix ?

Ça s’appelle un résumé sommaire, je sais. J’ai tâché d’en dire à peine plus que dans la quatrième de couverture, histoire de vous préserver la surprise à laquelle nous avons tous plus ou moins droit en ouvrant le roman.

Parce que oui, ce roman est assez surprenant par bien des manières. J’ai trouvé que le thème de l’invisibilité forcée, du quotidien de Stephen était quelque chose d’assez original. Parce que c’est développé selon un angle que je ne connaissais pas encore. Donc c’était appréciable. Ensuite, quand Elizabeth entre réellement dans la danse et qu’elle découvre tout ceci, je vous avoue que le récit a pris un tournant que je n’attendais pas. Je pensais rester dans un registre plus… je ne sais pas, à dire vrai. J’ai découvert une variante de la magie que je ne connaissais pas et c’était intéressant, mine de rien !

Ceci dit, je dois avouer que je suis assez… je ne dirais pas déçue de ce bouquin, mais j’en attendais un peu mieux. Entre la couverture et le résumé qui m’avaient réellement envoûtée, j’aurais aimé un peu plus. Bien sûr, comme je vous l’ai dit, le récit ne manque pas d’originalité, mais j’ai été presque déçue de découvrir encore quelque chose de mêlé d’aussi près à la magie. Cela ne m’a pas empêchée d’apprécier, juste un peu moins, je suppose.

Nous découvrons deux personnages qui racontent leur aventure en alternance et ça, je trouve que c’est un bon point, vraiment. Je suis une fana de l’alternance entre les points de vue, donc bon… vivre les évènements à travers les yeux des deux protagonistes est juste super et enrichissant !
Parlons des personnages, d’ailleurs.
Elizabeth est un peu butée et déjà fragilisée par la vie. En même temps, les épreuves qu’elle a déjà traversées l’ont réellement forgée et elle ne se laisse pas avoir si aisément. Elle est aussi une jeune femme un brin originale, avec de l’humour et très altruiste. Pas autant que son frère Laurie qui est un vrai plus pour le roman, mais quand même.
Stephen, lui, est vraiment sympathique, sauf qu’à mes yeux, je l’ai trouvé… mou. Je suis désolée, hein ! Il avait parfois des réactions un peu violentes qui me réjouissaient parce qu’il sortait de sa passivité. En même temps, c’est vrai que sa situation le contraint un peu à ce genre d’attitude. M’enfin ! Je l’apprécie, mais j’suis pas sûre que je partirais en vacances avec…

Malgré ceci, les quelques personnages que nous rencontrons, surtout les trois que je viens de citer : Elizabeth, Laurie et Stephen, permettent de mettre en avant des valeurs que j’apprécie vraiment comme l’amour, la loyauté, l’honnêteté, l’altruisme, le don de soi… après, on a aussi droit à des côtés plus obscurs, qui font que ces personnages restent humains. Comme je l’ai dit, on a la passivité, mais aussi le manque de réflexion… et encore tellement de trucs. Il y a aussi des personnages qui sont… enfin, deux, à mes yeux, qui m’ont pour l’un agacée et pour l’autre repoussée sérieusement. Il s’agit d’abord du père de Stephen, avec qui ça n’a pas du tout collé à mes yeux, ainsi que du grand-père de Stephen que j’aurais bien passé à la moulinette.

Après, justement, il y a d’autres aspects que le fantastique qui sont développés et qui ajoutent au roman pour en faire quelque chose d’agréable. Parce que si j’en attendais plus/mieux, il faut quand même avouer que ça reste une lecture agréable. Sans plus, mais agréable. Mignonne, parfois. Stressante ou presque à d’autres. Prenante sur la fin ! Sadique aussi bien souvent. Bref, vous retrouvez plusieurs ingrédients et éléments qui peuvent plaire à beaucoup de lecteurs. Sauf que je ne sais pas, là, la mayonnaise n’a pas assez pris.

Du coup, je ressors un peu mitigée même si je reconnais volontiers avoir été étonnée du virage que le roman avait pris vers le milieu. L’univers magique et surnaturel développé est intriguant et amène une certaine richesse. Sauf que je voulais autre chose. Peut-être que pour d’autres lecteurs, il en sera autrement et que vous saurez apprécier mieux que moi !

Au niveau de la plume ? Euh, des plumes ? Sympathiques sans transcender, ça se laisse très bien lire des deux côtés, je vous l’assure ! Ça manque peut-être un peu de piment pour moi, mais c’est encore une fois une remarque très personnelle.

En conclusion, même si j’attendais – je crois – plus de ce roman ou peut-être quelque chose différent, j’ai quand même apprécié ma lecture. J’en ressors mitigée même si je reconnais qu’il y a des points originaux qui sauront plaire à d’autres lecteurs. Certaines valeurs sont mises en avant, ce que je valide entièrement, tandis que le récit en alternance apporte lui aussi un petit plus non négligeable ! Invisibilité reste une bonne lecture qui m’aura fait découvrir deux auteurs que je ne connaissais que de nom !
Ce sera donc un 14/20 pour moi et rassurez-vous, je ne regrette pas du tout ma lecture !

1 commentaire:

  1. Moi aussi j'étais malheureusement ressortie mitigée de ma lecture alors que je pensais adorer ce livre !

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