L'action se passe en 1578. Charles IX est mort. Son frère Henri III lui succède sur le trône de France.
Henri est un roi superstitieux et faible. Les « mignons » envahissent la cour et essayent d'influencer le monarque. Henri III se laisse également fortement guidé par sa mère, Catherine de Médicis.
Le pays est très divisé par les luttes entre catholiques et protestants. Henri III doit composer avec ses proches, notamment avec son frère, fourbe et avide de pouvoir, le duc d'Anjou. Il se méfie également de nombreux ennemis, dont les Guise qui ont créé une Ligue de catholiques.
Le frère du roi s'est attaché les services d'un brillant gentilhomme, Louis de Bussy d'Amboise, comte de Clermont, ennemi juré des mignons du roi.
Tombé dans un guet-apens, Bussy d'Amboise est soigné par une jeune femme, Diane de Méridor, dont il tombe follement amoureux.
Hélas, la belle et jeune femme est promise à l'odieux Comte de Monsoreau, le grand veneur du roi et ne laisse pas indifférent le duc d'Anjou lui-même.
Les amants doivent faire preuve d'une grande prudence et de beaucoup d'imagination pour vivre secrètement leur passion. Ils bénéficient toutefois du soutien de Saint-Luc qui s'est pris d'amitié pour eux, et du jeune médecin de Bussy.
Mais Monsoreau et le duc d'Anjou dont la jalousie est féroce, découvrent cette idylle et préparent leur vengeance.
Henri est un roi superstitieux et faible. Les « mignons » envahissent la cour et essayent d'influencer le monarque. Henri III se laisse également fortement guidé par sa mère, Catherine de Médicis.
Le pays est très divisé par les luttes entre catholiques et protestants. Henri III doit composer avec ses proches, notamment avec son frère, fourbe et avide de pouvoir, le duc d'Anjou. Il se méfie également de nombreux ennemis, dont les Guise qui ont créé une Ligue de catholiques.
Le frère du roi s'est attaché les services d'un brillant gentilhomme, Louis de Bussy d'Amboise, comte de Clermont, ennemi juré des mignons du roi.
Tombé dans un guet-apens, Bussy d'Amboise est soigné par une jeune femme, Diane de Méridor, dont il tombe follement amoureux.
Hélas, la belle et jeune femme est promise à l'odieux Comte de Monsoreau, le grand veneur du roi et ne laisse pas indifférent le duc d'Anjou lui-même.
Les amants doivent faire preuve d'une grande prudence et de beaucoup d'imagination pour vivre secrètement leur passion. Ils bénéficient toutefois du soutien de Saint-Luc qui s'est pris d'amitié pour eux, et du jeune médecin de Bussy.
Mais Monsoreau et le duc d'Anjou dont la jalousie est féroce, découvrent cette idylle et préparent leur vengeance.
Après une longue lecture, j'ai enfin refermé la Dame de Monsoreau en me disant "c'est bon, je sais la fin". Oui, parce que j'ignorais où Alexandre Dumas, ce grand maître de l'intrigue romancière, allait nous mener. Dans ce roman, j'ai tremblé, j'ai ri, je me suis énervée, et maintenant, j'ai presque envie de pleurer. Oui, vous me direz, mais un classique peut-il fait ceci ?
Ce à quoi je vous répondrai bien obligeamment et gracieusement que les livres d'Alexandre Dumas ne sont pas des classiques comme les autres. Aussi bien Victor Hugo me laisse presque indifférente, autant Dumas m'emporte. Au fil de sa plume et de ses intrigues, je me laisse emporter, et je prends à vouloir vivre à mon tour à ces époques qu'il décrit en féroce historien.
Je ne pense pas vous faire un résumé, presque 1000 pages seraient compliquées à décrire, et je trouve que les quelques lignes déposées ci-dessus conviennent parfaitement. Nous retrouvons une histoire d'amour entre Bussy et Diane, magnifique histoire, entre nous soit dit, dont toutes les jeunes filles rêveraient...
Et puis nous avons tous les complots politiques qui tournent autour. Henri III voit son trône menacé par son propre frère et par la Ligue, qui cherche à exterminer les huguenots par tous les moyens. Et au milieu de toutes ces folies royales, nos deux amants évoluent, cherchant à atteindre du doigt un bonheur indicible.
La question est de savoir s'ils parviendront à toucher ce bonheur et si celui-ci sera long ou éphémère...
Je soupire encore, je croise les mains, je suis mélancolique, voyez-donc dans quel état m'a laissée ma lecture. Je ne pensais pas m'attacher autant aux personnages, et pourtant, nombreux sont ceux qui désormais me manquent, à commencer par Diane et Bussy, puis Chicot et Henri III. Chicot est le fou du roi, mais aussi un gentilhomme qui servira bien la couronne dans cette histoire.
C'est un personnage plein de charisme, chose dont on est loin de se douter lorsqu'on le voit occuper son poste de bouffon. Il faut aussi admettre qu'il le joue parfaitement bien, son rôle de bouffon. Je lui dois nombre de sourires et même d'éclats de rires. Et puis, c'est un habile stratège, qu'on devrait bien redouter dans le royaume.
De même Bussy est un homme qui possède plusieurs tours dans sa manche, et mérite bien son surnom de brave. Mais chez lui, la bravoure se mêle à la tendresse, et les filles, croyez-moi, on en voudrait toutes un comme lui, qui se bat fièrement à l'épée, n'a presque jamais peur et tient tête à plusieurs assaillants à la fois sans même être touché, et qui pourtant est d'une extrême délicatesse et douceur avec celle qu'il aime.
Voilà que je soupire encore!
J'ai beaucoup apprécié le monarque Henri III, très pieu, ce que certains de ses sujets prenaient pour de la faiblesse. Moi, au contraire, je l'ai trouvé bien fort et puissant, et il sait prendre de nombreuses décisions importantes, il faut juste qu'il apprenne à bien s'entourer... et c'était fait, puisque Chicot se trouvait présent. Quant à ses mignons, comme on les surnomme, ou ses favoris, plusieurs fois, j'ai ressenti un certain agacement à leur encontre.
De même que le frère du roi, François le duc d'Anjou, lui aussi... ah, lui, c'est un stratège... mouais. Un peu serpent qui rampe pour mordre la cheville du lion... Je ne l'aime pas, et les coups bas qu'il passe son temps à faire m'ont énervée. Pareil pour Monsoreau, le vil, le fourbe, le fou! Celui qui a manipulé Diane parce qu'il la voulait pour femme, elle qui pourtant le déteste et le méprise bien profondément.
J'aurais encore un roman à vous écrire sur toutes les figures qui traversent le livre, comme frère Gorenflot, d'Aurilly, Rémy, Saint-Luc et sa femme... je vous laisserai le soin de les découvrir si vous venez à ouvrir ce magnifique ouvrage.
Car oui, comme je l'ai déjà mentionné plus haut, si ce livre n'est pas un coup de coeur, j'ai ressenti beaucoup de choses en tournant les pages. L'angoisse, face aux complots qui se tramaient, la colère, face à la perfidie décrite, la joie et même l'impression chamallow quand les choses se passaient bien et que les amants étaient réunis, la tristesse, aussi, parce que les choses ne se terminent pas toujours bien, la perplexité, quand je ne savais plus quoi penser de ce que je lisais... Tout un panel.
La Dame de Monsoreau fait partie de ces livres bijoux qu'on devrait au moins lire une fois juste pour se rendre compte d'où nous viennent nos livres d'aujourd'hui. On peut se rendre compte que ceux d'avant aussi savaient écrire, savaient nous transporter, et moi, j'ai été transportée du début à la fin, dans cette France du 17ème siècle qui craignait pour son peuple une République.
Démêler les complots, observer les réactions, trembler pour tout un royaume et rester dans les coulisses comme un observateur qui en saurait bien plus que les protagonistes... Alexandre Dumas a réussi à me faire vivre tout ça et bien plus encore.
Je suis dégoûtée par la fin, elle n'est pas telle que je l'aurais espérée, mais c'est une grande fin quand même. Je m'y étais attendue, elle me perfore le coeur quand même...
Il était malgré tout temps que je finisse cette lecture, je rêvais de la France sous Henri III, et j'avais même les têtes des personnages, puisque l'édition que je possède détient de magnifiques gravures à l'intérieur qui m'ont permis de m'immerger encore plus dans l'histoire...
Prenant, vous avez dit?
Enfin, je m'en vais terminer en attribuant un 16/20 à la Dame de Monsoreau, bien qu'il soit extrêmement difficile de donner une note à un récit d'une pareille qualité.
Coucou !
RépondreSupprimerOn se retrouve pour une Newsletter un peu plus chargée que d'habitude, puisque je n'en avait pas fait depuis quelques temps.
Tout d'abord, mes derniers rendez-vous "Dans ma PAL". Pour commencer, le lien de l'article du blog :
http://lemillefeuilles.skyrock.com/3166987420-Rendez-vous-du-Jeudi-Dans-ma-PAL.html
Puis, les liens vidéos :
Le dernier, posté hier : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=0CGWVnJ5FfE
Celui de la semaine dernière : http://www.youtube.com/watch?v=2B7ZKrv9VYE
Celui d'il y a deux semaines : http://www.youtube.com/watch?v=hIcI_fjK-78
Ne vous en faites pas, ces vidéos-là sont très courtes.
Ensuite, je viens enfin de faire la chronique de Matilda, de Roald Dahl, qui était une relecture : http://lemillefeuilles.skyrock.com/3178825373-Matilda-Roald-Dahl.html
Et, comme j'ai acheté beaucoup de livres au mois de juillet, mon IMM en vidéo, décomposé en deux vidéos, une mi-juillet, une fin juillet :
L'article : http://lemillefeuilles.skyrock.com/3147689150-In-My-Mail-Box.html
Lien de la première vidéo IMM : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Dr6bLEZxtlQ
Lien de la seconde : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=p-VeME5jjn8
Comme d'habitude, j'ai également fait le bilan du mois en vidéo : http://lemillefeuilles.skyrock.com/3166297656-Bilan-lecture-du-mois.html
Je participe également au challenge "Week-end à 1000" et voici mon billet : http://lemillefeuilles.skyrock.com/3178830417-Challenge-Week-end-a-1000-9-11-aout.html
Le lien de la vidéo où je présente ma PAL pour ce week-end :http://www.youtube.com/watch?v=a9I5MfXF4tY&feature=c4-overview&list=UU5kqThQkncfj_38ing7xV6g
Et, pour finir, ma lecture en cours : http://lemillefeuilles.skyrock.com/3169933883-Lecture-en-cours.html
Et ma PAL du mois : http://lemillefeuilles.skyrock.com/3145728646-Ma-pile-a-lire-du-mois.html
Bises, et bon week-end.
Bon courage à ceux et celles qui participent comme moi au challenge "Week-end à 1000".
Anaïs.