dimanche 29 décembre 2013

Anna Karénine (Léon Tolstoï)

 
La quête d'absolu s'accorde mal aux convenances hypocrites en vigueur dans la haute société pétersbourgeoise de cette fin du XIXe siècle. Anna Karénine en fera la douloureuse expérience. Elle qui ne sait ni mentir ni tricher - l'antithèse d'une Bovary - ne peut ressentir qu'un profond mépris pour ceux qui condamnent au nom de la morale sa passion adultère. Et en premier lieu son mari, l'incarnation parfaite du monde auquel il appartient, lui plus soucieux des apparences que véritablement peiné par la trahison d'Anna. Le drame de cette femme intelligente, sensible et séduisante n'est pas d'avoir succombé à la passion dévorante que lui inspire le comte Vronski, mais de lui avoir tout sacrifié, elle, sa vie de femme, sa vie de mère. Vronski, finalement lassé, retrouvera les plaisirs de la vie mondaine. Dans son insondable solitude, Anna, qui ne peut paraître à ses côtés, aura pour seule arme l'humiliante jalousie pour faire vivre les derniers souffles d'un amour en perdition. Mais sa quête est vaine, c'est une "femme perdue".
 
Mmmh. Je dirais même plus… mmmh.
Vous allez trouver ceci complètement absurde, mais après voir lu ce bouquin qui est un monument de la littérature, de plus de 1000 pages, patati, patata… je ne sais pas quoi en dire.
Eh, c’est vrai, quoi ! Je ne suis pas la première et certainement pas la dernière à poser ma « critique » sur Anna Karénine. Que pourrais-je en dire ? Je ne fais nullement partie de tous ces profs de français qui doivent l’analyser ou de ces personnes ayant une chaire à l’Académie française…
Bref.
Anna Karénine ne raconte pas seulement l’histoire d’Anna Karénine, bien loin de là, c’est l’histoire de plusieurs personnages tous liés à Anna. Entre nous soit dit, je dirais presque qu’Anna K (on va dire AK) relate plus l’histoire de Lévine… Il serait compliqué de tout décrire, mais disons qu’Anna est une femme qui va tomber amoureuse de Vronski alors qu’elle est mariée et que celui-ci fait la cour (comprendre « est quasiment fiancé ») avec Kitty, dont Lévine est amoureux. Pour dépeindre grossièrement, c’est ça. S’ensuivent plein de complications que vous n’imaginez même pas, dans un contexte tout ce qu’il y a de plus réalistes, avec les pensées de la plupart des personnages de A à Z. Sur beaucoup de pages ! :P
Je sais que mon résumé est nul. Sauf que je ne sais pas quoi dire ! Il y a trop de choses, de personnages, de… pfiou, d’intrigues et de tout, pour que je puisse décrire correctement tout ce qu’il se produit dans Anna Karénine.
J’ai souri, pendant ma lecture, j’ai été dubitative, j’ai eu mal à la tête (oui, très très beaucoup, parfois), bref, je me suis totalement immergée dans le récit pendant dix jours, et j’ai apprécié somme toute ma lecture, même si j’étais contente (‘achement contente, même) d’avoir terminé.
Anna Karénine n’est pas un roman facile à lire, je dois l’admettre. En soi, il n’est pas si compliqué, ce sont des entrelacs d’histoires qui se croisent, des destins qui se mêlent. Ce qui rend  la lecture difficile, c’est le contexte dans lequel il faut se plonger, considérer les mœurs de l’époque, et puis surtout, suivre le fil de pensée et des conversations qui se trouvent dans les diverses chapitres. Sans compter que ces noms russes auxquels nous ne sommes pas tellement habitués sont au départ assez compliqués à distinguer. Mis à part ça, c’est un roman très riche que je suis fière d’avoir vainc… euh, lu !
La plume de Léon Tolstoï est assez agréable, elle n’a rien de… complexe, il sait juste capturer par quelques mots l’essence de certains personnages, comme se perdre dans un mélimélo de pensées qui vous donnent en effet mal au crâne. Mais les personnages, sous sa plume déjà mondialement reconnue, sont entiers, parfois surprenants, parce que nous n’avons plus l’habitude de lire des personnages humains, donc avec plein de défauts et aussi le fait qu’ils peuvent être fades. Oui, oui, nous trouvons des personnages fades et mous !
Le roman de Tolstoï est une fiction mais une fiction bien réelle, si vous voulez. Tout aurait pu se produire, tout concorde avec une réalité que nous aurions pu rencontrer. Pour ceci, c’est un coup de maître, il faut l’avouer, c’est que tout nous parait tout à fait plausible.
Enfin bref, je n’ai pas de note à attribuer à ce livre, c’est un grand classique, j’avais envie de m’essayer à la littérature russe, j’ai apprécié certains personnages, même s’ils m’ont flanqué des maux de crâne, j’en ai moins aimé d’autres, comme Anna, comme Stépan… j’ai aimé voir l’histoire évoluer, et certains passages m’ont pris à la gorge (bon, ok, un, avec le frère de Lévine, quand il meurt…). C’est un livre à lire, un monument de la littérature, quoi…
En gros, je peux dire « j’ai lu Tolstoï !!!!!!!!! » :D



 
 

2 commentaires:

  1. wahou tu t'es attaqué à un gros morceau!
    Perso, j'ai juste vu le film et sachant que je n'ai pas été très emballé, je ne sais pas si je lirai le livre...

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    1. Ouaip, j'avais envie ^^ Il est bien, franchement, je ne suis pas déçue d'avoir tentée, mais c'est un livre compliqué quand même quoi!

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