mercredi 19 mars 2014

El Capitán Alatriste (Arturo Pérez-Reverte)

Libro 1

L'histoire d'un ancien soldat espagnol, vétéran de la guerre de Flandre, spadassin à la solde des nobles ou de riches hidalgos, dans les intrigues de la cour de Philippe IV, roi d'une Espagne corrompue et décadente. Avec comme personnages le jeune Inigo de Balboa, l'inquisiteur Emilio Bocanegra, l'assassin Gualterio Malatesta, le secrétaire du roi, Luis de Alcazar, entre autres.
Dans l’Espagne décadente de Philippe IV, Diego Alatriste, vétéran de la guerre des Flandres, traîne ses bottes dans les tavernes madrilènes et vit de ses redoutables coups d’épée. Il est chargé par de mystérieux hommes masqués d’attaquer des Anglais. Il s’engage - sans même le savoir - dans le conflit sanglant qui oppose la Couronne au Saint-Office…

Alors il faut que je vous le dise... Cet avis risque d'être assez court. Pourquoi? Pour la bonne et simple raison  que je n'ai pas compris toute ma lecture. C'est triste à dire, hélas... c'est bien le cas. J'ai compris la majeure partie du récit, néanmoins, je suis loin d'une compréhension totale, ce qui aurait tendance à me frustrer un tantinet. En même temps, je ne m'attendais pas à ce que le niveau de langue fût aussi élevé... Et je ne voulais pas user du dico toutes les 30 secondes.

Bref. Nous suivons le Capitaine Alatriste, ancien soldat de la guerre de Flandre et désormais au service de ceux qui ont besoin de son épée, afin de survivre dans une Espagne décadente. Nous le découvrons au travers du regard de celui qui aura été son jeune page, qui raconte l'histoire d'une façon tour à tour grave et plus légère, parfois ironique. Seulement, Diego Alatriste va, en acceptant une affaire, mettre le nez sur un nid de guêpes... En acceptant de tuer ces deux anglais une nuit à Madrid, puis en leur laissant la vie sauve, le capitaine met sa propre vie en jeu. Parce qu'il n'est qu'un pion dans une partie d'échec redoutable. Sauf que ceux qui sont au-dessus de lui n'avaient pas prévu que le capitaine n'est pas homme à agir comme un pantin, simplement en écoutant des ordres. 

Cette histoire, dont j'ai manqué pas mal d'éléments, mine de rien et dont j'ai compris plus que je ne crois, j'en ai l'impression, m'a plu. Ce n'est pas la première fois que je lis ce livre, toutefois, en espagnol, si. Ma mémoire ne m'a cependant guère aidée, bien au contraire...

J'ai pu remarquer la particularité de la narration, élément qui m'a beaucoup plu. Je ne m'attendais pas à une telle implication du narrateur, du moins, je n'en gardais pas un tel souvenir, et cela a été une belle surprise pour moi. Ses commentaires, ses descriptions un peu longuettes parfois sur l'Espagne dans laquelle nos personnages évoluent m'ont transportée. J'étais avec eux. Bon, pas autant que je l'aurais voulu avec la langue, maiiiis... il y avait des moments où j'étais à fond dedans. 

Au niveau des actions et de l'histoire en soi, je ne peux guère en dire beaucoup, sinon qu'elle est très intéressante. Bien ficelée, on ne voit guère les pages défiler et on se laisse glisser dans cette vieille Espagne aux côtés de ce vieux soldat qui vendra cher sa peau. 

Le capitaine Alatriste est un personnage fascinant: il agit selon ses propres valeurs, au risque de sa propre vie, et on ressent en lui une telle force de caractère, et pourtant aussi tout le poids des années, de la guerre... Avec un humour parfois pince-sans-rire. Vraiment, il fait partie de ces personnages de cape et d'épée qui me plaisent tout particulièrement. 
Iñigo, lui, m'a plu aussi, même si on ne le voit que peu, au final. Son insouciance et son adoration pour Alatriste m'ont touchée, de même que son courage pour lui venir en aide voire même le sauver. 

Les dialogues de l'histoire sont un gros point important pour moi, parce qu'on sent que les personnages ne gaspillent pas leur salive à dire des billevesées. Et pourtant, j'ai souri plus d'une fois en constatant un trait d'humour, froncé les sourcils en constatant une menace à peine voilée... tout est fait avec quelques mots pour vous plonger dans l'histoire. 

Au niveau de la plume, je l'aime beaucoup, même si, comme je l'ai dit, j'ai pas tout compris... ce que j'en ai lu et saisi (qui est quand même important!!), m'a suffi. La seule ombre au tableau la concernant serait la longueur des phrases. (ça n'était pas pour m'aider non plus à saisir... humhum) 

Bref, un bon roman de cape et d'épée, que j'ai grandement apprécié malgré la barrière de la langue (un jour elle tombera et je lirai mieux, je prendrai d'autant plus de plaisir à ces lectures!!), une façon de raconter plutôt originale et qui a largement de quoi vous transporter dans l'Espagne de Philippe IV... pourquoi ne pas vous laisser tenter par ce roman historique? Je vous le conseille fortement! (en français...)
J'ai personnellement hâte de pouvoir lire la suite (en espagnol, j'y arriverai!!!), et de découvrir comment Alatriste et son page vont s'en sortir... 
Ce sera un 17/20 pour moi!

1 commentaire:

  1. J'ai aussi lu ce roman en espagnol et je l'aime vraiment beaucoup, pour les mêmes raisons que toi.
    Par contre, en ce qui concerne la langue je n'ai eu aucun problème, mais je peux comprendre que tu aies eu certaines difficultés car Pérez-Reverte fait exprès d'imiter la langue du Siècle d'or, son style. En même temps je trouve que c'est une très bonne idée car ça permet de se plonger un peu plus dans l'histoire.

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