Hugues est un homme
comblé : heureux en mariage, père d’une adorable petite Heloise, il est
aujourd’hui à la tête de son propre hôtel dans le centre-ville de New York.
Mais tout s’effondre le jour où sa femme les quitte pour une rock star. Hugues
doit désormais mener de front l’éducation de sa fille et la gestion d’un hôtel
devenu le refuge de toute célébrité en quête de tranquillité. Heloise grandit
dans ce monde si particulier, au contact des femmes de chambre et des clients
prestigieux. Chaque jour réserve sa part de surprise et de magie et, les années
passant, la jeune fille n’a bientôt plus qu’une idée en tête : suivre les pas
de son père. Mais l’histoire d’amour de celui-ci, qu’elle vit comme une
trahison, les exigences de l’école hôtelière et les premières déceptions de la
vie adulte transforment un chemin en apparence tout tracé en un parcours semé
d’embûches. Son courage inébranlable lui permettra néanmoins de triompher de
chaque épreuve, sans jamais perdre de vue ses propres rêves.
Bon. C’est parti pour une chronique transcendante d’honnêteté.
Petite précision avant de commencer : on m’a prêté ce livre !
Hôtel Vendôme est
l’histoire d’Hugues, qui dirige un hôtel à New York, tout en élevant sa fille
unique Héloïse, parce que sa mère est partie avec un rockeur sans se soucier d’eux.
Pendant plusieurs années, Héloïse va vivre dans une ambiance particulière,
entourée d’une famille spéciale mais profondément aimante, tout en ayant son
père uniquement pour elle. Mais le jour où elle part pour la Suisse afin de
suivre les mêmes études qu’Hugues et ainsi suivre ses pas, ce dernier tombe
profondément amoureux de la nouvelle décoratrice de l’hôtel. C’est la première
fois qu’il s’engage dans une relation depuis son divorce. Héloïse a vingt ans,
mais saura-t-elle accepter ce changement ?
*Bonjour, vous êtes bien arrivé dans un bouquin sympathique
mais cucul-la-praline*
Pardon. Il fallait que ça sorte. Je n’avais encore jamais lu
de roman de Danielle Steel, considérant que j’étais sûrement un peu trop jeune
pour sa littérature. Alors oui… et non. Les personnages de ce roman sont à la
fois éloignés et proches de moi de multiples façons, notamment par l’âge, mais…
je m’attendais à quelque chose de plus… de plus… moins niais, oui !
Alors, n’allez pas me faire dire ce que je n’ai pas écrit. L’histoire
est sympathique, j’ai pris plaisir à la lire, même si j’en attendais plus. En
fait, je me suis attachée à Hugues, à Héloïse, et j’ai vite compris que la
possessivité de la fille allait causer de véritables problèmes dans la suite de
l’histoire. En même temps, c’est normal, vu la situation familiale, vous en
conviendrez. L’auteur a très bien su amener cet état de choses.
Ensuite, quand Nathalie (la décoratrice) arrive dans la vie
d’Hugues, c’est juste super chou, frais, on est content ! Mais au bout d’un
moment, bon sang de bonsoir, c’était cucul la praline… « je t’aime » « oh,
moi aussi, je t’aime » !
Les scènes de conflit, de tension, mais aussi de refus entre
Hugues, Nathalie et Héloïse ont été très bien narrés. Je me suis retrouvée
dedans, j’ai beaucoup apprécié ça, même si ce n’était pas évident à lire parce
qu’on s’imprègne très bien de l’ambiance, justement. Ceci dit, ça reste
réaliste. Agaçant, parfois, mais réaliste, sincèrement.
Après ceci, l’histoire commence à prendre un tournant que je
qualifierais de typiquement américain. J’aimais bien, les choses étaient en
train de se régler et… oh punaise, voilà qu’on part dans de la famille
recomposée puissance 1000. Monsieur Hugues et Madame Nathalie veulent avoir un
enfant. Oh mince, ils en auront plusieurs d’un seul coup ? Je comprends qu’Héloïse
pète une durite, perso, même si elle réagit avec beaucoup de maturité !
D’ailleurs, c’est un bon point dans l’histoire : tout
est abordé avec beaucoup de justesse, et on suit chaque personnage suffisamment
longtemps pour constater une réelle évolution dans son caractère, ce que je
trouve très, très bien. Il y a beaucoup d’humanité, d’expérience, peut-être,
aussi, dans cet écrit. Il faut bien le reconnaître.
De même, il faut reconnaître que l’univers de l’hôtellerie
tel qu’il est présenté ici est tout simplement fascinant et qu’on sent que
Danielle Steel l’a préparé. Rien n’est laissé au hasard et cette plongée dans
ce monde si particulier a été très enrichissant, c’est un des gros plus de l’histoire.
Tout est parfaitement réaliste et j’ai vraiment eu l’impression d’en apprendre
à différents niveaux.
Au niveau de la plume, comme je l’ai dit, il y a eu beaucoup
de justesse, peu de temps morts (ou alors c’est moi qui m’ennuyais), on va au
fait, au centre des choses et à l’essentiel tout en passant par quelques petits
éléments moins importants pour avoir le temps d’apprécier les personnages et l’histoire.
En fin de compte, si ça n’avait pas été aussi gnan-gnan et famille recomposée
un peu yolé, j’aurais vraiment apprécié ma lecture ! Mais voilà, j’suis
pas trop dans le mood pour ça, bien qu’entre nous soit dit, je n’ai rien
contre.
En conclusion, je ne regrette pas ma lecture, même si j’ai
quelques trucs à lui reprocher. C’était trop cucul la praline, même si ça m’a
vraiment rejointe au niveau de la relation père-fille qu’on peut y trouver,
dans les complications qu’ils peuvent rencontrer et dans l’univers de l’hôtellerie
qui semble très bien renseigné. C’était une bonne lecture ! Mais voilà. La
plume est bonne, on sent beaucoup de maîtrise et de justesse, tant dans le
propos que dans le choix des scènes présentées… c’est juste pas trop pour moi.
En conclusion, ce sera un 14/20 pour moi !
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