La quête d'absolu s'accorde
mal aux convenances hypocrites en vigueur dans la haute société
pétersbourgeoise de cette fin du XIXe siècle. Anna Karénine en fera la
douloureuse expérience. Elle qui ne sait ni mentir ni tricher - l'antithèse
d'une Bovary - ne peut ressentir qu'un profond mépris pour ceux qui condamnent
au nom de la morale sa passion adultère. Et en premier lieu son mari,
l'incarnation parfaite du monde auquel il appartient, lui plus soucieux des
apparences que véritablement peiné par la trahison d'Anna. Le drame de cette
femme intelligente, sensible et séduisante n'est pas d'avoir succombé à la
passion dévorante que lui inspire le comte Vronski, mais de lui avoir tout
sacrifié, elle, sa vie de femme, sa vie de mère. Vronski, finalement lassé, retrouvera
les plaisirs de la vie mondaine. Dans son insondable solitude, Anna, qui ne
peut paraître à ses côtés, aura pour seule arme l'humiliante jalousie pour
faire vivre les derniers souffles d'un amour en perdition. Mais sa quête est
vaine, c'est une "femme perdue".
Mmmh. Je dirais même plus…
mmmh.
Vous allez trouver ceci
complètement absurde, mais après voir lu ce bouquin qui est un monument de la
littérature, de plus de 1000 pages, patati, patata… je ne sais pas quoi en
dire.
Eh, c’est vrai, quoi !
Je ne suis pas la première et certainement pas la dernière à poser ma « critique »
sur Anna Karénine. Que pourrais-je en dire ? Je ne fais nullement partie de
tous ces profs de français qui doivent l’analyser ou de ces personnes ayant une
chaire à l’Académie française…
Bref.
Anna Karénine ne raconte pas
seulement l’histoire d’Anna Karénine, bien loin de là, c’est l’histoire de
plusieurs personnages tous liés à Anna. Entre nous soit dit, je dirais presque
qu’Anna K (on va dire AK) relate plus l’histoire de Lévine… Il serait compliqué
de tout décrire, mais disons qu’Anna est une femme qui va tomber amoureuse de
Vronski alors qu’elle est mariée et que celui-ci fait la cour (comprendre « est
quasiment fiancé ») avec Kitty, dont Lévine est amoureux. Pour dépeindre
grossièrement, c’est ça. S’ensuivent plein de complications que vous n’imaginez
même pas, dans un contexte tout ce qu’il y a de plus réalistes, avec les
pensées de la plupart des personnages de A à Z. Sur beaucoup de pages ! :P
Je sais que mon résumé est
nul. Sauf que je ne sais pas quoi dire ! Il y a trop de choses, de
personnages, de… pfiou, d’intrigues et de tout, pour que je puisse décrire
correctement tout ce qu’il se produit dans Anna Karénine.
J’ai souri, pendant ma
lecture, j’ai été dubitative, j’ai eu mal à la tête (oui, très très beaucoup,
parfois), bref, je me suis totalement immergée dans le récit pendant dix jours,
et j’ai apprécié somme toute ma lecture, même si j’étais contente (‘achement
contente, même) d’avoir terminé.
Anna Karénine n’est pas un
roman facile à lire, je dois l’admettre. En soi, il n’est pas si compliqué, ce
sont des entrelacs d’histoires qui se croisent, des destins qui se mêlent. Ce qui
rend la lecture difficile, c’est le
contexte dans lequel il faut se plonger, considérer les mœurs de l’époque, et
puis surtout, suivre le fil de pensée et des conversations qui se trouvent dans
les diverses chapitres. Sans compter que ces noms russes auxquels nous ne
sommes pas tellement habitués sont au départ assez compliqués à distinguer. Mis
à part ça, c’est un roman très riche que je suis fière d’avoir vainc… euh, lu !
La plume de Léon Tolstoï est
assez agréable, elle n’a rien de… complexe, il sait juste capturer par quelques
mots l’essence de certains personnages, comme se perdre dans un mélimélo de
pensées qui vous donnent en effet mal au crâne. Mais les personnages, sous sa
plume déjà mondialement reconnue, sont entiers, parfois surprenants, parce que
nous n’avons plus l’habitude de lire des personnages humains, donc avec plein
de défauts et aussi le fait qu’ils peuvent être fades. Oui, oui, nous trouvons
des personnages fades et mous !
Le roman de Tolstoï est une
fiction mais une fiction bien réelle, si vous voulez. Tout aurait pu se
produire, tout concorde avec une réalité que nous aurions pu rencontrer. Pour ceci,
c’est un coup de maître, il faut l’avouer, c’est que tout nous parait tout à
fait plausible.
Enfin bref, je n’ai pas de
note à attribuer à ce livre, c’est un grand classique, j’avais envie de m’essayer
à la littérature russe, j’ai apprécié certains personnages, même s’ils m’ont
flanqué des maux de crâne, j’en ai moins aimé d’autres, comme Anna, comme
Stépan… j’ai aimé voir l’histoire évoluer, et certains passages m’ont pris à la
gorge (bon, ok, un, avec le frère de Lévine, quand il meurt…). C’est un livre à
lire, un monument de la littérature, quoi…
En gros, je peux dire « j’ai
lu Tolstoï !!!!!!!!! » :D
wahou tu t'es attaqué à un gros morceau!
RépondreSupprimerPerso, j'ai juste vu le film et sachant que je n'ai pas été très emballé, je ne sais pas si je lirai le livre...
Ouaip, j'avais envie ^^ Il est bien, franchement, je ne suis pas déçue d'avoir tentée, mais c'est un livre compliqué quand même quoi!
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