mardi 31 décembre 2013

Nos étoiles contraires (John Green)

 
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie. 
 
Il y a bien longtemps que je souhaitais lire ce livre. Parce qu'il parlait du cancer, un sujet difficile, et surtout parce qu'il semblait plaire à tout le monde même s'il faisait pleurer et tout et tout. 
Finalement, grâce au Concours Flash de Lire en Live ainsi qu'à tous ceux qui ont voté pour ma photo avec Dorémie, j'ai pu remporter deux bouquins, dont Nos Etoiles Contraires
Je peux vous assurer une chose: il n'a pas traîné longtemps dans ma PAL!
 
Dans ce livre que tout le monde connait déjà plus ou moins, nous faisons la connaissance d'Hazel Grace, qui est en mode "je survis". En effet, son cancer est incurable et les médicaments ne lui permettent qu'un sursis, pas d'enrayer sa maladie. Elle est obligée de vive avec une canule qui lui insuffle de l'air, et à seize ans, tout ça, ça craint un max. Hazel en a conscience, et pour faire plaisir à sa mère, pour "vivre sa vie", elle va se rendre régulièrement à un groupe d'échange où plusieurs jeunes survivants du cancer se réunissent pour parler. C'est là-bas qu'elle va rencontrer Augustus Water, un garçon qui lui est en rémission, et qui lui tape dans l'oeil. L'amour n'est pas immédiat, mais les deux vont tout de suite s'entendre, et là, les deux vies vont être chamboulées... au point de faire des projets et de vivre des choses qu'ils n'auraient tous deux jamais imaginées. 
 
Honnêtement, ce livre est bien. Il est même très bien. Même si l'affaire de la mort est toujours présente, presque un peu trop, après tout, la vie, la mort, c'est notre histoire à tous, m'enfin, j'ai trouvé par moments que c'était un brin pessimiste. Cela ne m'a pourtant pas du tout empêchée de continuer et d'apprécier la légèreté de certains passages, ni de lire sans pouvoir m'arrêter pour le terminer. Si nos héros, pardon, nos personnages principaux, ont en tête la mort et tout ce qu'elle imprègne sur une vie qu'on sait par avance trop courte, ils ont quand même un sacré sens de la répartie et de l'humour. C'est en quelque sorte un défi à tout ce qui peut les empêcher de vivre comme ils le souhaiteraient, un bras d'honneur à cette faucheuse qui les embête royalement. J'ai beaucoup apprécié ces aspects, mêlés à du sérieux. 
 
Hazel est un personnage que j'ai aimé, malgré ses travers, elle est humaine et elle accepte son sort tout en s'y refusant. Elle a conscience de tout ce qu'elle est, de tout ce qu'elle engendre chez ses proches, et ce qu'elle souhaite,c'est faire le moins de dégâts possibles. Faire le moins de mal, en bref... Elle n'est pas optimiste. Elle n'est pas pessimiste, elle se contente d'être elle-même, entière, et c'est bien. Enfin, c'est bien, c'est mal, non pas comme ça, je veux dire que le personnage parait vraiment réel. 
Tout comme Gus, en fait, qui nous fait craquer, par son humour, sa répartie, sa manière d'être aussi, de défier le cancer avec ses cigarettes qu'il ne fume jamais, avec son attachement pour Hazel... Gus a beaucoup de qualités, dont la première est celle d'être honnête et pourquoi pas brute de coffrage, tout en essayant d'être charmeur. Ce n'est pas un héros, c'est un humain comme nous autres, mais on ne peut pas s'empêcher de l'admirer. 
Et tous les deux, ensemble, ils sont chous. Vraiment, vraiment chous. 
 
Isaac aussi, leur ami commun qui va devenir aveugle, est un personnage que j'ai aimé. Il sombre, reste au fond, mais parvient à rester cynique et à lutter même s'il ne s'en rend pas compte. C'est lui le responsable de mon plus gros fou rire dans le livre, d'ailleurs.
 
A propos de rire, si j'ai souri plusieurs fois et apprécié les joutes verbales du livre, je dois avouer sans peine ou sans remords que je n'ai pas pleuré. Mes yeux sont demeurés secs, secs et archi secs. Non pas que j'aie été insensible, toute cette histoire m'a touchée (même si elle était prévisible, au fond), mais Jonh Green, malgré sa belle plume et une manière juste d'aborder les sentiments et les moments les plus compliqués en matière de cancer, n'a pas su trouver les mots pour me faire pleurer. C'est comme ça!
 
Voilà, je crois que j'ai à peu près tout dit, je ne peux pas parler plus sans spoiler, ce livre est pour moi une réussite, même si c'est loin d'être un coup de coeur, et je le conseille à tout un chacun. Hazel et Gus sont touchant, beaux, et même si leur histoire n'est pas un conte de fées, franchement, il m'a touchée. 
Alors bravo à John Green et merci pour cette lecture qui sort du commun, pour ce livre qui change et qui apporte un souffle de vie là où on oublie trop souvent qu'il y en a besoin. 
Ce sera un 16/20 pour moi!
 

4 commentaires:

  1. C'est vrai qu'il a remporté un franc succès! Mais je ne l'ai pas encore lu...

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  2. Bon alors je recommence donc :p
    Je disais donc que moi je faisais partie de ceux ayant pleurer, à la fin.. c'est un très beau roman, même s'il comme pour toi ça n'a pas été un coup de coeur. l'histoire d'amour est magnifique, les amitiés bouleversantes et fortes. la maladie et la mort bien que très présente n'est pas pesante, grâce à l'autodérision des personnages, à leur humour et leur répartie.

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    1. Je suis d'accord avec tout ce que tu dis, c'est très juste et c'est vrai que même si c'est très pesant, je n'ai pas trouvé que c'était si pesant que ça... C'est un très beau livre ^^

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  3. Pour moi ce livre a été un véritable coup de coeur, j'ai beaucoup rit et pleuré en même temps!

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