vendredi 14 mars 2014

Sing me to sleep (Angela Morrison)



THE TRANSFORMATION

Beth has always been "The Beast",that's what everyone at school calls her because of her awkward height, facial scars, and thick glasses. Beth's only friend is geeky, golden-haired Scott. That is, until she's selected to be her choir's soprano soloist, and receives the makeover that will change her life forever.

THE LOVE AFFAIR

When Beth's choir travels to Switzerland, she meets Derek: pale, brooding, totally dreamy. Derek's untethered passion,for music, and for Beth, leaves her breathless. Because in Derek's eyes? She's not The Beast, she's The Beauty.

THE IMPOSSIBLE CHOICE

When Beth comes home, Scott, her best friend in the world, makes a confession that leaves her completely torn. Should she stand by sweet, steady Scott or follow the dangerous, intense new feelings she has for Derek ?

THE HEARTBREAK

The closer Beth gets to Derek, the further away he seems. Then Beth discovers that Derek's been hiding a dark secret from her that could shatter everything.

Bon, mettons un peu de vie sur ce blog qui risque de tomber en décrépitude si je ne fais rien pour l’animer !
Aujourd’hui, je viens vous parler d’un bouquin un petit peu particulier. Pourquoi l’est-il ? Parce que, de un, ça faisait depuis… un nombre incalculable de jours et de nuits que j’avais envie de lire ce bouquin. Parce que, de deux, quand j’ai voulu enfin me le procurer, je me suis rendu compte qu’évidemment, il n’était plus disponible dans les circuits habituels. Parce que, de trois, j’ai pesté et suis passée par un petit vendeur amazon pour récupérer mon précieux, et parce que, de quatre… cette lecture était beaucoup plus riche et elle m’a beaucoup plus transportée que ce à quoi je m’attendais !

Convenez donc que cela fait pas mal de raisons pour rendre ce roman particulier.

Parlons donc un peu de son histoire !
Beth est une jeune fille au physique peu avantageux, et que tout le monde se complaît à nommer « la Bête ». Son seul ami est Scott, un jeune garçon de son âge qu’elle connaît depuis… l’enfance. Beth chante dans une chorale, elle a une voix magnifique, et c’est seulement lorsque son groupe se présente pour une compétition qu’on va lui découvrir cette voix, et qu’elle va obtenir ce dont elle a toujours rêvé : un solo. Oui, elle va devenir soliste, et à ce moment-là, tout va changer. Ses amies vont la transformer physiquement, au point que ceux qui la martyrisaient ne la reconnaissent même plus, afin qu’elle brille en Suisse, là où la compétition a lieu. Lorsqu’elle s’y trouve, justement, à Lausanne (non, mais Lausanne, quoi !), elle rencontre Derek, le soliste des Amabiles Young Boys, la chorale la plus réputée au monde. Et… elle tombe amoureuse. Sauf que Derek n’est pas aussi limpide qu’elle l’aimerait, qu’il lui cache quelque chose. Leur histoire se poursuivra même après la Suisse, sauf qu’à son retour… Scott avouera ses vrais sentiments à Beth. Et elle fera tout pour comprendre ce que Derek lui cache… au point d’en finir brisée.

J’ai tellement envie de vous en dire plus, concernant l’histoire. Le secret de Derek, qui n’est… bah c’est pas un secret comme on peut s’y attendre, si vous voulez. C’est particulier. Bon, j’avoue, je l’ai deviné trois pages après qu’on l’ait rencontré dans le bouquin, mais que voulez-vous ? À faire quinze mille hypothèses par seconde, forcément, il y a un moment où on finit par trouver la bonne, hihihi.

L’histoire de Beth est toute douce, pleine de mélancolie, d’espoir et de… de détermination. Bien sûr, il y a des moments où j’ai eu envie de baffer notre protagoniste. Et puis après, je me rendais compte que j’aurais sans doute, voire même très certainement, agi de la même façon. C’est perturbant de voir que… par extension, je pouvais avoir envie de me gifler. Bref. Mais son passé, son « conditionnement », si on veut, font qu’elle-même se voit en tant que Bête, comme une personne indigne d’être aimée, sauf par un garçon aveugle… vous voyez le genre ? Beth pourrait facilement devenir une tête à claques, et pourtant, elle ne m’est pas du tout apparue comme telle. Bien au contraire.
Concernant Scott, je l’ai trouvé chou dès le début, parce qu’il est là, qu’il l’aime (ça se voit autant que le nez au milieu de la figure, au point que j’en venais à dire à haute voix « non, mais elle est vraiment aveugle, même MOI, je le vois ! »), et qu’il la soutient quoi qu’il advienne. C’est assez rigolo de lire ses réactions quand Beth commence à changer physiquement.
Quant à Derek, j’avoue avoir eu beaucoup de mal avec lui, au début. Je me demandais ce qu’il pouvait bien faire, ce qu’il voulait à Beth, s’il était sincère, et patati, patata. Puis, avec les pages, j’ai commencé à faire comme notre héroïne, à l’apprécier de plus en plus. Pas autant qu’elle, mais… mais leur histoire m’a touchée. Vraiment.

L’auteur a su créer une histoire qui ne serait ni trop lourde, ni trop légère. Elle a, pour moi, trouvé un juste milieu qui fait défaut a beaucoup d’ouvrages parfois. Même si j’avais deviné de quoi il retournait bien avant que cela ne soit annoncé, c’était pas grave, je voulais voir comment elle allait le traiter. Et j’ai été énormément surprise, en bien, au point que ça m’en a tiré des larmes. Alors oui, je le réécris en d’autres mots, Angela Morrison m’a fait pleurer ! Non, il ne neige pas, mais j’avoue que c’est gigantesque ou presque. C’était… tellement beau. Je n’ai pas pleuré longtemps, mais ces instants qu’elle a décrit se sont gravés en moi et restent encore maintenant comme quelque chose qui sonne juste, sincère… bien.

Je me rends compte qu’il n’est pas aisé d’expliquer tout ce que j’ai ressenti durant cette lecture. Je ne m’attendais nullement à autant apprécier, même si je sentais que j’allais aimer. J’étais loin de me douter que je tomberais dans une histoire de ce genre, et je ne le regrette pas le moins du monde.

Les chapitres sont bien coupés, assez courts et qui vous permettent de vous tenir en haleine, de vous dire ce truc fatal « non, juste encore un… ». La plume est belle, sans être exceptionnelle, elle est véritable. Pour moi, elle convient parfaitement. Sans compter que les textes que nous trouvons à l’intérieur, les chansons écrites par Beth, la description des chants, des sentiments… créent une certaine poésie qui nous reste parfaitement accessible et dont on peut aisément se régaler.

Je crois qu’il est temps que je pose les derniers mots de cette chronique. Même après plusieurs jours, j’ai toujours l’histoire en tête, les derniers mots écrits dans le livre, qui m’ont sincèrement marquée.
En conclusion, Sing me to sleep est de ces romans qui vous font quelque chose, qui vous entraînent dans un monde de douceur où tout se côtoie. Angela Morrison a su créer une Beth qui n’a rien d’une Bête malgré tout ce qu’on veut lui faire croire, une histoire d’amour qui nous transporte et ravit nos cœurs, un hymne à l’amour… un roman touchant qu’il faut absolument lire.
Je suis à mon tour toute mélancolique en terminant cet avis, j’espère qu’il en convaincra au moins certains de tenter l’aventure. Ne la manquez pas… elle vaut plus que le détour.
Ce sera un 19/20 et un petit coup de cœur pour cette histoire ♥

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