vendredi 4 avril 2014

Divergente (Veronica Roth)

Tome 1 : Divergente 



Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions.
A 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d'aptitudes n'est pas concluant.
Elle est divergente. Ce secret peut la sauver...ou la tuer.

Alors, alors…
Remarquez que j’ai choisi la quatrième de couverture comme résumé, parce que… je le trouve juste bien, juste adapté à ce que j’ai lu et ressenti durant ma lecture.

Tris est née dans une faction Altruiste, où chacun se préoccupe des autres avant de penser à soi. Pour ses 16 ans, elle doit choisir quelle faction sera la sienne pour le restant de ses jours. Et lorsqu’elle est soumise au test… Divergente. C’est ce qu’elle est. Impossible de déterminer dans quelle faction elle pourrait aller. Alors Tris va choisir et se retrouver chez les Audacieux. Personne ne doit savoir ce qu’elle est. Et elle doit survivre, vaincre, pour mériter sa place dans cette faction bien différente de la sienne.

C’est un peu plus détaillé, je vous l’accorde.
Pour être honnête, j’ai eu envie de lire le livre quand j’ai vu la BA du film au cinéma. Jusque-là, les couvertures m’avaient laissée de marbre, le résumé aussi, bref, j’avais trop peur de même de me retrouver dans un Hunger Games bis. Eh bah pas du tout !
J’ai été réellement surprise, et dès les premières pages, de me sentir aussi en phase avec Tris. Altruiste et courageuse, on sent qu’elle a des valeurs et qu’elle se bat contre ses peurs. C’est un personnage que j’ai réellement beaucoup apprécié et auquel je me suis pas mal identifié, ce qui devient de plus en plus rare chez moi, en particulier lorsqu’il s’agit de dystopie. Le monde dans lequel Tris atterrit chez les Audacieux est véritablement différent de tout ce qu’elle a vécu jusqu’à présent, mais elle se bat et ne renonce pas.Elle est forte et elle suscite notre admiration (surtout la mienne).

Tout ce qu’elle vit est juste entraînant, on est addict et l’histoire a tendance à vous suivre même en dehors des pages. J’avais tout le temps envie de continuer, et évidemment, il fallait que ma lecture se passe pendant mes jours de cours… mmrrph. Les chapitres ne sont ni trop longs, ni trop courts, ce qui donne un rythme au livre qui n’est pas déplaisant. Sans compter que l’histoire est très bien ficelée, et que pour un premier tome, même s’il y a pas mal de choses et de concepts à introduire, il n’y a pas de temps morts. Vous n’avez pas le temps de vous dire « je m’ennuie ». On ne s’ennuie pas, dans Divergente.

Les autres personnages que l’on rencontre dans le livre vous laissent tous une marque un peu différente. Humains, imparfaits, il est parfois dur de vous en faire une idée. Bon, pour certains, c’est plus facile que d’autres. Mais il y en a pour qui vous observez le revers de la médaille et c’est assez perturbant. J’ai beaucoup aimé les amis de Tris, ainsi que Quatre (on s’en sera douté, hein…), mais aussi la Maman de Tris.

L’univers dystopique dans lequel Tris évolue n’est pas tellement décrit. On parle juste de légères descriptions, du fonctionnement des factions et de la ville où ils habitent, mais sinon… il n’y a pas grand-chose à dire. Pourtant, nous n’avons pas de mal à nous représenter les environs, à nous immerger dans l’histoire de ce côté-là ! Veronica Roth a su quand même recréer une ambiance particulière à son roman qui se dégage autrement que par des explications de trois kilomètres de long. Chapeau.

Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait ce suspense au fur et à mesure que je découvrais l’histoire. Les choses sont bien plus compliquées qu’on ne le croit, et ce système de factions pourtant si bien rôdé semble commencer à s’effriter. Il y a des tonnes de choses à découvrir, j’ai hâte de pouvoir avoir le tome 2 dans les mains pour satisfaire ma curiosité !

Au niveau de la petite histoire d’amour, elle est chouquinette, elle ne va pas trop vite, ni trop loin, elle est parfaite en jeunesse, quoi. Et personnellement, voilà qui me convient sans peine. J’avais des petits papillons, un sourire de bobette finie mais béate, en lisant les passages entre les deux. La plupart des gens savent de qui je veux parler, mais comme je suis une gentille blogueuse, je me tairai pour ceux qui n’ont pas encore lu le roman, ou qui vont aller voir le film !

Quant à la plume de l’auteur, je l’ai trouvée simple, avec des petites touches d’humour agréables et… un semblant jeunesse, oui. Veronica Roth réussit à faire passer des messages qui conviennent à tous les âges, à présenter une certaine maturité et pourtant, à coller à cette espèce d’insouciance qui quitte peu à peu Tris. Elle grandit. L’auteur a d’ailleurs très bien su développer ceci, le fait que Tris mûrit, et la façon dont ses sentiments évoluent. C’était juste assez, et il en manquait presque un peu par moments, mais ça allait quand même très bien.

Non, non, vraiment, si Divergente n’est pas un coup de cœur, c’est une superbe découverte, j’espère pouvoir me procurer rapidement le tome 2 !
Si vous n’avez pas encore lu le premier tome de la saga, lancez-vous ! Une dystopie qui risque de vous emmener dans un univers que vous n’aurez pas de mal à vous représenter, une histoire qui risque de vous prendre au jeu, sans fantastique mais fantastique, avec des personnages très appréciables (ou pas), une jolie histoire d’amour qui ne fait pas mièvre au milieu de toute cette action qui se profile… que dire de plus ? (tellement de choses, mais je dois me taire… hihihi !)
Ce sera un 17/20 pour moi !




Tome 2 : Insurgés

Le monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs.
Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité.
Mais elle est Divergente. Plus que tout autre, elle doit choisir son camp et se battre pour sauver ce qui peut encore l'être...

Voilà une suite que je n’ai pas attendu pour lire, hihi ! Le tome un m’avait tellement plu que je n’ai pas résisté à me procurer la suite pour retrouver Tris et Quatre. Quel bonheur de lire encore leurs aventures !

Honnêtement, je ne saurais vous faire un résumé de ce tome 2. Il y a tellement de choses à raconter que je ne sais quels éléments choisir et il y a eu tellement de rebondissements que j’ai même un peu du mal à resituer ce qui se trouvait au début du livre ou non ! Retenez simplement que c’est la guerre, que les factions sont en train de s’éclater et que les Divergents, donc Tris, sont au cœur de la guerre, en tant que cibles et surtout en tant que ripostes. Parce que Tris sait qu’il y a plus que ce que les apparences montrent, même si c’est la guerre et que tout se confond. Mais les choix qu’elle a à faire impliquent de mentir, de tromper… y compris Tobias, ou Quatre, qu’elle ne veut pourtant absolument pas trahir. Mais elle doit suivre son instinct pour réussir à sauver encore ceux qu’elle aime…

Ce tome deux, comme je l’ai précisé, est très riche en rebondissements. Pas un chapitre ne nous laisse nous reposer et je pense que ça crée pour beaucoup une addictivité avérée. Moi, j’étais dans un passage où j’avais envie de lire, mais où mon humeur s’accordait plus ou moins à cela. Donc j’ai beaucoup apprécié tout ceci, mais sans devenir folle à cause de ce point-là ! 

Veronica Roth manie donc son intrigue avec brio, nous dévoilant des pans de ses complots sans qu’on puisse en comprendre énormément. Ce n’est qu’en suivant Tris qu’on parvient à saisir les éléments, et il est fascinant d’assembler les pièces du puzzle. J’avoue que tout est bien pensé, très bien pensé, sans pour autant verser dans un truc complètement… un truc de cinglé, quoi ! Ce n’est pas un casse-tête chinois, mais c’est présenté pour que cela ne soit pas si simple que ça en a l’air. Bon, sauf la fin qui me laisse un goût de « J’ai pas tout compris, je veux plus d’explications… tome 3 ?? »

Cette impression de « complexité » est aussi renforcée par le maelström d’émotions que Tris ressent au fond d’elle. Elle est tiraillée entre suivre son cœur, découvrir la vérité, et rester auprès de ceux qu’elle aime, dont Tobias. Les alliances qu’elle se voit elle-même former la déroutent et la laissent dans le doute, tandis que ce qu’elle a déjà vécu la perturbe profondément. Les choix que notre héroïne fait sont lourds mais elle en assume chaque conséquence. Je l’ai trouvée très forte et parfois, c’en est presque agaçant, parce qu’elle n’en fait qu’à sa tête. Ce qui m’inquiète sérieusement, parce que j’aurais agi comme elle… huh. 

Bref. Hormis ce petit détail, évoluer auprès de Tris a été un vrai bonheur. La façon dont elle évolue et supporte ce qu’elle vit me l’a rendue très proche, et parfois, non, souvent, je n’ai pas eu l’impression qu’elle avait seize ans. Ce qu’elle vit la forge et ça se ressent. Elle est loin, la petite Tris qui entrait chez les Audacieux ! Elle a grandi et grandit encore, en faisant des erreurs et en apprenant à s’écouter, à se comprendre. C’est vraiment une héroïne que j’apprécie et dont la façon d’agir me restera en mémoire. 
À côté d’elle, il y a Tobias, toujours aussi fort (non, pas en roquefort), parfois buté, naïf, aussi, peut-être… et pourtant toujours là pour Tris et pour les autres. La relation qui unit ces deux personnages est très complexe et elle me plait, je dois dire, beaucoup. C’est une histoire de secrets, d’aveux et de… d’amour, tout simplement.

Donc c’est vous dire, la guerre et toutes les actions m’ont autant intriguée que la romance, ce qui n’est pas toujours le cas. Veronica Roth a su m’impliquer dans tous les aspects de son histoire et j’en ressors très contente, vraiment. Je ne voulais pas vraiment commencer Divergente, mais quelle erreur j’aurais faite en m’abstenant !

En conclusion, un deuxième tome largement à la hauteur du premier, même si la fin vous laisse un goût d’inachevé qui devrait être pallié dans le tome 3, c’est un opus qui vous embarque dans toutes les dimensions qu’il aborde, qui vous présente des personnages forts, imparfaits mais humains et dont il vous est presque impossible de ne pas vous attacher. La plume est belle, aussi, les réflexions auxquelles vous vous trouvez confrontés vous touchent et vous étonnent presque par leur pertinence, bref… une réussite pour moi ! 
Qui n’a pas encore lu Divergente 2 ? Jetez-vous dessus !
Ce sera un 18/20 pour moi !




Tome 3 : Allégeance 



Tris et ses alliés ont réussi à renverser les Érudits. Les sans-faction mettent alors en place une dictature, imposant à tous la disparition des factions. Plutôt que de se plier à ce nouveau pouvoir totalitaire, Tris, Tobias et leurs amis choisissent de s'échapper. Le monde qu'ils découvrent au-delà de la Clôture ne correspond en rien à ce qu'on leur a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, fait partie d'une expérience censée sauver l'humanité contre sa propre dégénérescence. Mais l'humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?

Je vais essayer d’écrire cette chronique bien que l’envie me fasse légèrement défaut en cet instant. Que raconter sur ce troisième tome de Divergente ?

Nous retrouvons Tris et Tobias en plein dans une situation conflictuelle, où les factions sont menacées de disparition et où Evelyne devient la nouvelle meneuse. Un nouveau règne de terreur, somme toute, où le chaos semble régner malgré les projets de certains et les mesures qu’ils essaient de prendre. Tris, Tobias et un petit groupe de leurs amis vont s’échapper hors de la Clôture, dans un monde qu’ils vont devoir apprendre à appréhender, dans une réalité totalement différente de la leur, qui possède néanmoins des similitudes. Ils découvriront que Chicago est en fait bien petite comparée au vaste monde… et que la soif de contrôle de certains doit être arrêtée. Mais à quel prix ?

Résumé pourri, le retour !
Non, la vérité c’est que je ne sais pas réellement quoi dire à propos de ce troisième opus. Alors je vais vraiment essayer, comme d’habitude même si ça me parait lointain, comme manière de faire, de vous parler de mes réels ressentis.

Lorsque ma Maman et mon petit frère m’ont offert Allégeance, j’étais aux anges. C’était un merveilleux cadeau qu’ils me faisaient là ! Quel beau moment de lecture allais-je passer ! Je les en remercie encore, parce qu’en effet, ce troisième tome a été un beau moment de lecture. Beau, mais en dessous peut-être de mes espérances. Je ne sais pas ce que j’attendais. Attendais-je quelque chose en particulier ? Peut-être. J’essaye toujours de me laisser surprendre par ma lecture, mais quelque chose ici m’a… refroidie.

Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit. J’ai apprécié, beaucoup, Divergente 3. Seulement, je pense qu’après mes examens, mon cerveau s’est mis sur « off » (c’est une habitude, chez lui…) et j’ai manqué une partie du contenu plus « scientifique ». Oui, parce que le nouveau mode de fonctionnement hors de la Clôture n’est pas celui des factions, mais quelque chose de plus complexe. Et les explications génétiques, politiques m’ont un peu perdue au point que parfois, je lise sans comprendre. C’était désagréable à mes yeux, comme si mon cerveau refusait d’absorber.

En revanche, j’ai particulièrement apprécié d’avoir un récit à deux voix pendant ce dernier tome. Appréhender la réalité de Tobias a été quelque chose de super pour moi, et de vivre les évènements des deux côtés, entre Tris et lui, est vraiment quelque chose que je retiendrai. Surtout que Veronica Roth a su, pour moi, décrire les sentiments des deux personnages avec justesse en démontrant leur complexité et en nous présentant tant leurs faiblesses que leurs forces. Non, vraiment, je trouve que cela était fait avec brio et j’ai pu ressentir énormément de choses avec eux, vibrer en unisson de leurs sentiments.

En parlant de ces personnages, j’aimais beaucoup déjà Tris et Tobias à la base, laissez-moi vous dire que c’est amplifié désormais. Ce sont vraiment deux êtres charismatiques qui agissent selon leurs âmes et consciences, et en vue du bien des autres, bien qu’ils aient un instinct de survie très développé. Ils sont entiers et tâchent de le rester, même si bien des choses auraient déjà pu les briser et risquent encore de le faire. Leur histoire d’amour est plus que touchante, sincèrement. Je suis et resterai profondément attachée à ce couple et à eux deux indépendamment.

Il me faut parler de la fin. Oui, tout le monde en parle. Arrêtez de parler des fins ! xD Parce que dès que je vois des phrases du genre « oh mais c’est quoi cette fin ?! » genre avec tout le désarroi ou n’importe quel indicateur comme ça, mon cerveau s’emballe et après 50 pages de lecture, je me rends compte que j’ai déjà trouvé 15 fins probables et en arrivant à la réelle fin, plus rien ne me surprend. Donc, pour ceux qui me liront, ne vous souciez pas de cette fin : elle est pour moi logique, belle, bien amenée, même si elle ne plait pas à tout le monde.
NB : Cha’, arrête toi aussi de parler de fin et de conditionner les gens.

Je pourrais parler de la plume de Veronica Roth. Très belle, juste, même si je pense que les explications ne sont pas le fort de ses récits. Elle sait parfaitement créer des tensions, décrire la complexité de ses personnages et nous les présenter en toute vérité.
Je pourrais aborder aussi son univers. Cette dystopie aura été particulièrement intéressante pour moi, surtout le dernier tome, où on change de perspective : on n’est plus dans le focus « ville », mais « monde ». Et j’avais presque oublié que nous étions encore dans notre propre monde ! Veronica Roth m’aura vraiment fait voyager dans un futur probable (sans blague, tout ceci pourrait étonnamment se produire…).

En conclusion, un troisième tome qui termine bien la saga même si j’en ressors un peu déçue. Ça reste une très bonne lecture et une très bonne trilogie que je conseille sincèrement, surtout au niveau de ce futur possible dans lequel vous vous immergez totalement et auprès de ces personnages si charismatiques que vous ne pouvez qu’apprécier. Servie par une belle plume qui connait des faiblesses à mon niveau pour les explications plus scientifiques légèrement indigestes, vous ne pourrez que vous régaler quand même et être transportés.
Ce sera donc un 17/20 et je dis au revoir à Tris et Tobias avec un grand regret, je les aimais vraiment, ces deux personnages, moi, j’en voulais encore auprès d’eux !

4 commentaires:

  1. Oulala dire que je ne l'ai tojours pas lu alors qu'il sort au ciné...

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  2. Raaaaaaah, je me suis connectée pour te poster un commentaire, mais je crois qu'à cause des cookies que j'avais bloqués, j'avais beau réactualiser ta page, ça ne me mettais pas connectée pour arriver à te poster un commentaire sous mon compte ! >.< Bref lol

    Je disais donc... Globalement, on a pensé la même chose de ce tome. Il faut que je m'y mette, à cette chronique (et je me suis promise de la faire ce weekend), mais en fait, il se passe tellement de choses que je ne sais pas par où commencer, ni même quoi dire. Du coup, je ne sais pas quoi mettre dans cette chronique et je mets un temps infini à me lancer... M'enfin maintenant que je l'ai lu la tienne, ça va peut-être se débloquer :) (j'ai besoin de ça parfois lol) En tout cas, je suis comme toi : vivement le tome 3 ! (je vais faire une razzia de livres chez mon libraire en mai, notamment avec des Collections R, ça va faire mal lol)

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  3. J'adore cette saga :) je viens de voir tout juste le film qui tout aussi bien!

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  4. Je viens de finir le deuxième tome ( version anglaise) et... je me suis dite la même chose que toi à la fin: " Je comprends pas vraiment... Je devrais lire le prochain!" et un " Umm... ça finit comme ça??? XD"
    Je dois avouer que j'ai aimé le livre, mais Tobias me semble parfois vraiment... idiot ! hahaha XD
    Bref, je vais prendre une pause de divengence ( Oui, le titre du premier tome au Québec c'est: divergence. :O Je sais pas pourquoi on a pas le même titre que vous...)
    bref :D

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