vendredi 5 décembre 2014

The Taking (Melissa West)

Book 1 : Gravity 

(traduction personnelle du résumé : on copie, on avertit !)
Dans le futur, une seule règle importera :

Ne. Jamais. Regarder.

Ari Alexander, 17 ans, a juste de transgressé cette règle et a vu la dernière personne qu'elle attendait rôder autour de son lit : l'arrogant Jackson Locke, le garçon le plus populaire de son école. Elle se prépare à une exécution instantanée ou une espèce de bizarre punition alien, mais au lieu de ça, Jackson lui propose un challenge : l'aider ou tout le monde sur Terre mourra.

Ari sait qu'elle devrait le dénoncer, mais tout à propos de Jackson la questionne sur ce qu'on lui a enseigné concernant son espèce. Et contre ses instincts, elle se sent attirée par lui. Mais Ari n'est pas n'importe quelle fille, et Jackson désire plus que son attention. Elle est un héritage militaire, entraînée par son père et exposée aux stratégies de guerre, ainsi qu'à des informations sociétales dont personne n'a accès - surtout pas un espion alien comme Jackson. Donner à Jackson les informations dont il a besoin reviendra à trahir son père et son pays, mais garder le silence enclenchera une guerre.

Bon, ok, j’ai assez fait traîner cette chronique sur un bouquin qui pourtant m’a énormément plu.

Le premiertome de la saga The Taking nous plonge dansun monde futuriste, notre monde, à dire vrai, où les Anciens, un peuple extrateressrte, cohabitent avec les Terriens afin de permettre la survie de tous. Un traité établi depuis des années permet que chacun puisse vivre à peu près en paix. Ari est la fille du commander, elle est amenée à lui succéder et se prépare donc intensivement pour cette charge. Chaque jour, elle doit porter un masque durant des heures précises afin que son Ancien, celui qui lui a été désigné, vienne procéder à ce qu’on appelle « la prise ». Il s’agit tout bonnement d’un échange d’anticorps, puisque les Anciens ne possèdent pas d’organisme capable de survivre directement sur Terre. Les Humains ne connaissent donc pas du tout l'apparence des Anciens, de cette façon.
Sauf qu’un jour, Ari n’enfile pas son masque et va découvrir que Jackson, son principal rival au lycée, est un Ancien. Mais pas seulement, il est là pour essayer d’empêcher une guerre, une immense guerre dont personne n’imagine le retentissement ni la folie, et il a besoin de l’aide d’Ari. Mais quand on a appris durant toute sa vie que même si on cohabite avec, les Anciens sont nos ennemis, que faire ? Accepter de donner son aide parce que les éléments semblent donner raison à Jackson ? Ou refuser et rester fidèle à sa nation et sa famille ?

Franchement, ce livre est un pur bijou. J’avais quelques réticences à le commencer, parce que j’ai essentiellement craqué sur ce livre pour sa couverture. Non, mais regardez donc ! Une merveille ! Et celles des deux prochains tomes le sont aussi, il faut que je les obtienne !

Le début du livre m’a un peu laissée perplexe tout titillant cette fibre de curiosité que chaque lecteur possède un tantinet. Je découvrais tout un j’avais un petit peu peur de ne pas comprendre, et le résumé m’avait donné quelques difficultés quand je l’avais traduit. Puis, tout s’est éclairé au fur et à mesure, et plus j’en découvrais, plus j’avais envie d’en savoir plus !

C’est au travers des yeux d’Ari que nous suivons l’histoire. Sa vie n’est pas ce qu’il y a de plus facile, même s’il est vrai qu’elle n’a pas à se plaindre. J’avoue quand même que sa relation avec son père m’a un peu chagrinée et sa manière de penser, de voir les choses m’a tout de suite embarquée, il ne m’a donc pas été difficile de m’identifier à elle. Ari s’entraîne comme une forcenée, elle est déterminée à arriver à ses buts, elle exerce son jugement, afin de prendre dignement la suite de son père qui semble avoir toujours plus d’exigences envers elle.
Sa découverte lorsqu’elle omettra son masque va totalement bouleverser sa vie.

Jackson est totalement différent de ce à quoi elle s’attend. L’attitude qu’il possède au lycée n’est pas du tout la même que celle qu’il revêt quand ils sont ensemble. Cela ne la pousse pas à lui accorder sa confiance, vous vous en doutez bien ! Mais Jackson va persévérer et lui montrer qu’il ne lui ment pas, et qu’il a vraiment besoin d’elle. Evidemment, vous vous doutez bien que même si le principal concerne la guerre qu’il faut empêcher et la mission dont ils s’investissent, Jackson et Ari vont ressentir quelque chose l’un envers l’autre.

Et là, on aborde un point que j’ai trouvé très bien mené. Je vous avais dit dans ma dernière vidéo bilan qu’il y avait des sentiments, mais un peu, pas tant que cela. Parce que le tout est parfaitement calé dans cette trame de guerre, et nos personnages s’interdisent un peu d’être de parfaits ados qui ne savent qu’écouter leurs hormones. L’enjeu les dépasse et ils en ont conscience, alors, oui, ils ressentent des émotions et parfois ça ressort de manière plus flagrante, c’est super chou ou super frustrant, mais ça ne devient pas l’intrigue centrale du livre.

Et c’est à ce moment précis que vous avez le droit de vous faire la remarque que oui, j’ai terrrrrriblement aimé ce livre alors que l’histoire d’amour n’est pas au premier plan ! Cela vous indique déjà à quel point cette trame, cette intrigue et cet univers sont géniaux. Non, vraiment. J’ai affreusement apprécié ce côté martial de la vie quotidienne d’Ari, et les détails que Melissa West a pu nous donner sur cette guerre qui se dévoile à elle. J’étais dans le livre. Je vivais les prémices de cette guerre et j’en ai été retournée. Parce que vous savez, certains auteurs minimisent certains points, se contentant de faire des grandes batailles avec des armes et tout… eh bien, là, on en est à un degré supérieur de la folie humaine, et c’est juste effrayant. De ce fait, cela rend les choses beaucoup plus palpitantes parce qu’on s’aperçoit que ce scénario est juste parfaitement imaginable dans les décennies à venir.

Vous vous représentez mieux pourquoi j’étais totalement incrustée dans mon livre ? Parce que la tension ne lâche jamais nos héros, parce qu’ils savent que le compte à rebours est lancé, mais l’horreur n’est pas encore là, ils la découvrent des deux côtés au fur et à mesure, et cela leur donne juste tellement envie de faire quelque chose. Ari et Jackson, pour ceci, m’ont vraiment touchée. Ils sont ados, ils ont des pulsions d’ados, mais ils semblent mûrir d’un seul coup et le sens des valeurs qu’ils représentent m’a sincèrement plu.

Et le pire, dans tout ceci ? C’est que l’auteure nous manipule d’une façon incroyable. Je m’y suis totalement laissé prendre. On saute d’une découverte à l’autre, on se met à douter de tout, et quand les sentiments entrent dans la danse, c’est encore pire, bref… Ari n’est épargnée à aucun niveau et ce qui survient sur les 80 dernières pages est juste une torture, vous avez l’impression qu’on va vous achever, c’est pas possible.

En conclusion, je crois pouvoir vous assurer que Gravity, en tant que premier tome de saga, est une superbe réussite et que j’ai une énorme envie de sauter sur les deux prochains tomes pour savoir ce qui va survenir ! Les tensions sont déjà à un niveau très élevé, je n’ose même pas imaginer ce que l’auteur a pu trouver encore comme retournements après…
Bref, ce sera un 18/20 pour moi et vivement le tome 2 !



Book 2 : Hover


(Traduction personnelle, on copie, on crédite!)
Sur Terre, Ari Alexander, 17 ans, a appris qu’il ne fallait jamais épier, mais si elle espère survivre sur sa nouvelle planète, Loge, ses yeux ne doivent jamais se refermer. Parce que Zeus fera tout pour sauver les Anciens de leur planète mourante, et il a un plan.

Des milliers d’humains sont passé à Loge après qu’une neurotoxine empoisonnée ait été lâchée dans l’atmosphère terrestre, les tuant presque. Ils ont cherché du réconfort dans l’espoir de trouver une nouvelle vie, mais ils sont devenus des esclaves, dressés pour faire la guerre contre leur planète-mère. Ainsi, à moins qu’Ari et Jackson puissent les stopper. Mais sur Loge, les apparences sont trompeuses… et personne n’est digne de confiance.

Avant de procrastiner encore, je me décide à faire cette chronique ! J’ai terminé Hover tout à l’heure et j’espère pouvoir poser des mots sur mon ressenti !

Ce deuxième tome nous permet de retrouver Ari Alexander, qui se trouve cette fois-ci sur Loge, la planète des Anciens. Elle a dû s’y exiler, et hormis Jackson, en qui elle n’a plus confiance, elle ne connaît personne. Bientôt, pourtant, Zeus va l’incorporer dans ses troupes, et Ari ne pourra plus faire autre chose qu’agir, et réapprendre à compter sur Jackson. Car même si elle éprouve de puissants sentiments à son égard, le fait qu’il lui ait tu des éléments sur sa propre identité a du mal à passer. Les choses vont pourtant se précipiter, forçant Ari à mûrir encore, à prendre ses responsabilités et des décisions difficiles parce que Loge est en train de mourir et Zeus planifie d’envahir la Terre.
La guerre a commencé…

Je trouve que mon résumé ne rend pas du tout justice au livre, mais en même temps, je commence à avoir l’habitude, pour être honnête… pas sûre qu’un jour on fasse vraiment la paire dans ma tête. Bref.

Avec un rythme plus ralenti de lecture, j’ai pu profiter un peu plus du roman. C’est un mal pour un bien, quelque part ! Hover est un roman qui fait un peu plus de 200 pages, mais rassurez-vous, il y a largement de quoi vous couper le souffle ! Ça m’est d’ailleurs arrivé plusieurs fois au fil des chapitres.

Immédiatement, on retrouve Ari, cette héroïne si forte mais aussi si pleine de doutes. La situation ne s’est pas arrangée, et elle se sent réellement telle une captive sur cette planète. Elle n’est pas une Ancienne, pas totalement, et avec le contrôle que Zeus exerce partout, il y a de quoi se sentir mal. Jackson vient la voir régulièrement et même si elle le repousse, il veille sur elle. Constamment.
J’ai beaucoup apprécié le caractère d’Ari, encore une fois. Ses doutes sont fondés, ses tortures internes sont très bien expliquées et ses faiblesses sont touchantes. De même que sa force, que nous constatons malgré tout ce qu’elle peut traverser. Franchement, elle déchire ! (dixit la fille qui a sûrement trop regardé la télé, si vous voyez de quelle pub je veux parler)
Il y a Jackson, aussi, qui m’a totalement fait fondre, comme personnage ! Il aime Ari, il est là pour elle, peu importe qu’elle le repousse. Même s’il a aussi son caractère, ses fragilités, et qu’il essaie de son mieux de tenir Ari éloignée de l’enfer qu’il peut vivre. Ce n’est pas forcément la solution, mais on voit que nos deux personnages apprennent beaucoup, dans ce livre. C’est vraiment superbe à découvrir !

Il y a aussi Vill, comme nouveau personnage. Il habite avec Jackson et je le trouve vraiment sympathique, très sage et punaise d’intelligent !
Nous pouvons voir Emmy, aussi, Mami… d’autres Anciens qui apportent de jolies touches sérieuses mais parfois douces à l’histoire et à nos personnages.
Enfin, il y a aussi Zeus. Alors lui, dans le genre méchant qu’on n’aime pas et qui pourrait filer les jetons, il est assez bien ! Complètement dingue, surtout… je ne dirais pas qu’il est fascinant, mais ça donne un ennemi de taille. Ça complique les choses et c’est tellement mieux, quand c’est compliqué !

Oui, parce qu’en fait, l’intrigue est aussi prenante que dans le tome 1, si ce n’est plus. Maintenant qu’Ari se trouve sur Lodge, elle doit trouver un moyen d’empêcher qu’il n’y ait trop de morts. Puis, elle a Zeus sur les talons, et elle doit l’empêcher d’accomplir ses sombres desseins (on dirait le résumé d’un Walt Disney, fichtre). En fait, c’est tellement mieux expliqué dans le livre que je vais me taire ! Mais la jeune femme doit anticiper, essayer de se contrôler, comprendre ce qu’on attend d’elle sur Terre et sur Loge, agir et survivre, surtout. Parce que c’est pas évident, c’t’affaire…

Une nouvelle fois, j’ai énormément apprécié le fait que Melissa West ne nous épargne pas. Elle va au fond des choses et évalue tout ce qui serait possible : éliminer les humains réfugiés sur Loge un à un pour faire pression sur les dirigeants terrestres, torturer Ari mentalement pour obtenir des infos…
Là, vous êtes en train de vous dire que je lis des trucs quand même très hard et que c’est vachement étrange parce que c’est pas mon style. Vous auriez presque raison ! Presque. Parce que le tout est abordé avec une grande sensibilité et on n’est pas dans le voyeurisme. Comme Ari est au cœur de la problématique, on aborde tout de son point de vue, sans qu’il n’y en ait trop. On peut envisager le pire avec elle. Et c’est insoutenable, quelque part, en effet. Néanmoins, ça nourrit l’histoire et ça la rend plus vivante, plus réaliste… plus addictive.
Ouais, il est amazing, ce livre.

Enfin, avant que je ne termine, laissez-moi vous dire que la romance m’a réellement embarquée. Elle est difficile et rien n’est joué, toutefois elle est belle et poignante. L’histoire de Jackson et Ari est trop bien ! D’ailleurs, je vous avais promis un extrait, le voici !
« I want you. In every way. In any way I can get you. And if that means being your friend, then that’s what I’ll be.“
Je ne m’amuserai pas à vous traduire ceci, je trouve que mes mots sont limités. Mais ce passage m’a vraiment marquée !

Et la plume de Melissa West est bien évidemment toujours aussi douce, agréable… même si j’ai constaté des erreurs dans le texte. (oui, moi, petite frenchie, j’ai vu des fautes !)

En conclusion, Hover est un deuxième tome génial, qui m’a embarqué avec une intrigue où tout est exploré, même le pire. Aux côtés d’une Ari qui possède ses faiblesses mais aussi une grande force, vous découvrirez une suite fantastique qui pourra vous couper le souffle. L’histoire d’amour est superbe, même si compliquée, comme le reste de l’histoire. Rien n’est facile, rien n’arrive tout cuit, et on a même un méchant qui se paie le luxe d’être aussi compliqué, ce qui rend la situation encore plus prenante.
Je ne peux que recommander Hover ! Ce sera un 18/20 pour moi !



Book 3 : Collide


(Traduction personnelle, on copie, on avertit !)
L’héritière militaire Ari Alexander a survécu aux espions aliens, à la Troisième Guerre Mondiale, et un changement d’ordre du monde. Mais quand le nouveau dirigeant de la Terre utilise Jackson – le seul garçon pour lequel elle s’est autorisée à avoir des sentiments – pour l’atteindre, Ari n’a aucun autre choix que celui de se rendre. Pour libérer Jackson, elle accepte de voyager dans les bases nationales pour entraîner les autres à se battre. Ce qu’elle découvre est une terre pleine de personnes mourantes. Ari a le pouvoir de soigner en changeant les combattants en aliens – métis, comme elle. Si elle réussit, ils ont ensemble une chance de renverser le dirigeant alien, Zeus. Mais si elle échoue, tous ceux auxquels elle tient disparaîtront à jamais. Une fois de plus, tout ce en quoi Ari croit est mis en doute. Dans un monde d’incertitude, les allégeances sont testées, les mensonges découverts et l’on ne peut compter sur personne. Si Ari et Jackson possèdent un seul espoir de survivre et de préserver une vie pour l’avenir, ils doivent mener cette dernière guerre les yeux grands ouverts.

Pour une fois, même si c’est pas à chaud, j’écris ma chronique alors que c’est encore tout tiède dans ma tête !

Le troisième tome de la saga The Taking nous permet de retrouver une Ari prisonnière de Kelvin, le nouveau dirigeant de l’Amérique. Qu’est devenu l’ancien ordre ? Où est Jackson ? La réponse à cette dernière question ne tarde pas : il est lui aussi prisonnier, torturé. Ils veulent les faire ployer pour découvrir les plans de Zeus. Sauf qu’ils ne savent rien. Aussi, quand Ari réussit à obtenir d’entraîner les autres bases en compagnie de Jackson et d’autres proches, ils décident de changer de tactique : l’ennemi n’est plus seulement Zeus. Il faut trouver un autre moyen de contrer cette guerre et de permettre au genre humain de survivre. Pourquoi ne pas transformer les combattants en métis, comme elle et Jackson ? Ce ne sera pas facile… et tant de douleurs les attendent encore.
Mais tout. Tout plutôt que renoncer.

Alors, que dire de ce troisième et dernier tome… honnêtement, je l’ai aimé. C’était à la hauteur des deux premiers opus, qui m’avaient filé de nombreuses minutes de tension croissante !

Pour ça, il faut dire que Collide est quand même aussi bon. Surtout dans la deuxième partie du livre, où la guerre se déclenche, que tout se précipite et que le monde s’effondre, ou presque. Ce qu’on attend et surtout redoute depuis le premier tome arrive finalement. Et il est temps pour nos héros de se dresser pour empêcher que l’irréparable ne soit commis.

Il est à noter que si je vais avoir pas mal de qualités à soulever pour ce roman… j’ai quand même été moins emballée que les deux autres. Je ne sais pas, il manquait une étincelle. Ça venait sûrement de moi, ceci dit, ça me chagrine un peu.
Cela n’empêche en revanche aucunement le fait que je trouve cette conclusion géniale et que j’apprécie énormément la saga après le point final !

Donc. Passons au reste, qui n’est pas moindre ! Attention aux spoilers, pour ceux qui tenteraient ici. En même temps, des spoilers, vous en avez depuis le début de l’article alors bon… aha.
Ce troisième tome nous plonge directement dans une situation critique : Ari ne sait plus qui croire, que faire, et encore moins comment préserver le genre humain et ceux qu’elle aime. La seule chose à faire, c’est tuer Zeus, mais comment faire alors que celui-ci est insaisissable, totalement fou et décidé à anéantir tout ce qui se dressera sur sa route en jouant avec elle et Jackson ? Tout est fait pour nous approcher de la crise de nerfs.

Pour Ari, c’est carrément la crise de folie. Elle ignore comment va Jackson au départ, et par la suite, les évènements vont la faire flirter avec la démence plusieurs fois. Elle manque renoncer, et pourtant, elle continue. Elle puise en elle une force qu’elle ne pensait pas avoir. Pour les autres. Jamais pour elle. Et j’ai tellement apprécié la suivre ! Elle est puissante, par sa façon de penser, d’avancer, de se battre (littéralement) et pourtant tellement fragile… la suivre aura été génial et douloureux. Le genre d’héroïne imparfaite mais qu’on aime.
Concernant Jackson, comme nous ne sommes pas dans sa tête, on ne peut que conjecturer. Il n’est cependant pas non plus très vaillant et pourtant, il continue. C’est le héros que vous appréciez pour son caractère protecteur, un peu jaloux, impulsif, et pourtant réellement intelligent et d’une aide précieuse. Il souffre tellement, c’est incroyable, mais il trouve la force de se relever, pour Ari. Pour Ari et pour le monde qu’ils doivent sauver.
Je voudrais aussi faire une mention au père d’Ari, le Commander, que l’on voit beaucoup plus ici et qui craque un peu sa carapace si épaisse en compagnie de sa fille. Il m’a profondément touchée sur la fin du livre. J’ai cru que j’allais pleurer, ça m’a fendu le cœur.

Bref. Niveau tension, comme je vous l’ai dit, on ne se relâche pas vraiment, et si je n’ai pas dévoré ce troisième tome aussi rapidement que je l’aurais souhaité, c’était pour d’autres raisons que l’intrigue en elle-même. Parce que jusqu’à la dernière minute, on se demande quelle sera l’issue de tout ceci. Le voyage est à la fois court (dans le temps et dans l’espace) et incroyablement dense. On a l’impression qu’une seconde parfois en vaut 100, c’est… woah. Il n’y a qu’à voir comment j’ai enfilé les dernières pages !

Après, il est vrai que j’ai moins apprécié toutes ces mots. En même temps, c’est la guerre, et jamais, depuis le début de la saga, Melissa West ne nous a épargné les scénarios catastrophiques. Elle n’hésite pas à faire mourir des personnes inconnues aux personnages ou non, à nous montrer jusqu’où les humains ou les êtres vivants peuvent aller dans de si grands conflits. On se bat pour ceux qu’on aime. Pour ce en quoi on croit. Mais on ne peut s’empêcher de déplorer toutes les pertes, quelles qu’elles soient.

Je pourrais aborder aussi la romance, que j’ai trouvée très choue, parce qu’Ari et Jackson forment un couple qui me fait rêver, même si à certains moments, je n’ai pas pu m’empêcher de trouver leurs échanges un peu déplacés. Ah, et Ari fait une fixation sur la douche, c’est pas possible ! (ceux qui auront lu le tome 2 comprendront)

Que dire encore ? La plume était belle, on sentait que l’auteure avait pris son histoire en main, qu’elle laissait parfois les mots l’emporter et c’était chouette !

En conclusion, puisque je dois quand même bien m’arrêter, ce troisième tome, même s’il m’aura moins emballée que les précédents pour des raisons extérieures au roman, est à la hauteur des espérances que l’on pouvait en avoir ! La tension s’accroit et nous donne envie de garder le livre en mains lorsqu’on y met le nez, y compris pour le couple Ari-Jackson toujours aussi beau, on expérimente la douleur et la folie des hommes, on se demande jusqu’à la fin comment cela va se terminer, on n’ose presque pas espérer et pourtant… c’est un récit avec de beaux messages, même s’il nous fait part d’un fait indéniable : nous sommes capables de tuer à grande échelle dans une guerre.
J’aurai beaucoup aimé et la saga restera un excellent souvenir pour moi ! Je la conseille fortement et ce sera un 16/20 pour moi !

3 commentaires:

  1. Alors là......... J'ai totalement envie de lui donner une chance, à ce bouquin :) !

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  2. Bon alors ta chronique (always Fantastatique ^^) m'a encore donné envie de lire des livres (ça devient une habitude on dirait) je ne sais pas si un jour j'arriverais à mes fins mais en tout cas merci, tu en dit juste ce qu'il faut pour nous mettre en appétit. A ce rythme, j'aurais suffisamment la dalle pour dévorer toute ta bibliothèque ^^

    PS : Je trouve ça énorme que tu vois des fautes en anglais (rappelle moi de ne pas t'écrire dans cette langue d'ailleurs, we never know ^^) !
    Comme dirais Monk (mon maître à penser, en quelque sorte) : "C'est à la fois un don et une malédiction".
    Oui, le dernier mot utilisé est aussi une dédicace à ton chef d'oeuvre d'intégrale, que je dévore en ce moment même (200 pages sans un seul moment non-énormissime c'est un exploit, surtout vu la taille des caractères, chaque page est un régal!).

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  3. Je.

    Hum.
    Tu crois qu'au moment ou je te rends tes bébés, je peux te vol... t'emprunter au moins le premier tome ? Tu me donne super envie xD (Et la couverture est magnifique *o* *incapable de résister aux jolies couvertures*)

    Oh et je viens de faire un petit tour sur la vidéo du bilan :3 Sacrée pile, 11 livres ! Et dommage que tu aie pas tant aimé le troisième tome, mais à la réflexion, c'est celui dont personnellement je me souviens le moins donc en fait, quelque part, je te comprends un peu... =')

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