dimanche 8 février 2015

Maximum Ride (James Patterson)

Book 4 (The Protectors #1) : The Final Warning

Maximum Ride and the other members of the flock are just like ordinary kids--only they have wings and can fly. It seems like a dream come true...until they're hunted by the world's nastiest villains.

Max returns in a chilling adventure unlike any other. Safe havens for the six highly-sought-after winged kids have become increasingly hard to find, so the flock takes refuge in Antarctica with a team of environmentalists studying the effects of global warming. In this remote wilderness--whether pursued by corrupt governments, bioengineered bad-guys, or the harsh forces of nature--survival of the fittest takes a new twist!

Essayons de rassembler les quelques mots qui me viennent en tête pour ce quatrième tome d’une saga que j’ai commencée il y a… pfiou, je ne compte plus les années !

Dans The Final Warning, nous retrouvons Max et l’équipe de joyeux drilles composée de Fang, Iggy, Nudge, Gazzy et Angel (awh, et Total !). Essayant de trouver un endroit sécurisé pour eux, ils vont finalement se retrouver embarqués dans une mission en Antarctique pour sauver la planète. Mais sauver la planète parce que le climat déraille ! Le réchauffement climatique est devenu l’ennemi public numéro 1, mais… il semblerait que nos chers amis voient encore d’autres soucis se profiler à l’horizon, et les prendre en chasse…

Imaginez-vous que j’ai lu le troisième tome de Maximum Ride il y a au moins 5 ans. 5 ans ! Fichtre. Vous pouvez donc immédiatement vous dire que l’histoire je la connaissais… avec des trous. J’ai eu très peur de recommencer le tout et d’avoir trop oublié pour comprendre. Et ha ! Magie du récit, certains éléments me sont revenus en tête, me permettant de plonger avec plaisir dans les aventures de nos enfants-oiseaux !

J’ai très vite retrouvé avec délectation le caractère de Max, que l’on suit très facilement puisque c’est elle qui raconte ses aventures. Sa manière de voir les choses m’a souvent fait sourire, même si parfois, aussi, j’aurais bien eu envie de la taper (notamment quand Fang entrait dans l’équation). Elle n’a que 14 ans mais est déjà très perspicace, très intelligente et déterminée, pour son âge, même si par moments, on se rend compte qu’en effet, elle est encore une enfant. Elle m’a fait sourire quand elle ne comprenait pas pourquoi le réchauffement climatique poserait un souci : plus de plages, c’est mieux, non ?
Puis elle finit par mûrir encore et toujours, et son souci de sa petite famille est vraiment touchant. C’est une héroïne que l’on aimerait tous être, même si on dirait bien non aux situations parfaitement critiques.

Les retrouvailles avec les 5 autres membres de la team plus le chien ont été du pur bonheur aussi : chacun avec un caractère particulier que je n’avais pas tout à fait oublié et qui a de nouveau su me charmer. Ils forment sincèrement une unité de choc géniale ! Puis les relations qu’ils entretiennent sont vraiment belles et… naturelles.
Sauf, encore une fois, pour Fang et Max. J’aurais vraiment tapé Max, à certains moments !

Hormis ceci, que dire ? La plume de James Patterson est directe, il ne s’attarde pas en description ou sentiments inutiles : c’est droit au but. C’est agréable parce que son récit en devient percutant et devient très entraînant. Avec ça, les chapitres sont courts, entrecoupés d’une narration externe à celui de Max afin que le lecteur puisse se rendre compte à son tour du danger qui guette nos charmants amis, et au final, le bouquin se lit particulièrement vite : en une journée pour ma part. Il y a quelques références particulières que je n’ai pas toutes comprises et un humour qui m’a plu, encore une fois !

Après, il est vrai que c’est jeunesse et chaque fois que je me plonge dans un roman de cet acabit, je réalise que j’ai grandi et que si j’apprécie de temps en temps de me replonger dans ces bouquins, je ne peux plus les apprécier autant qu’à leur juste valeur.
Maximum Ride reste quand même une excellente série et je prendrai beaucoup de plaisir à lire la suite, d’autant que je pense que nos amis ne sont pas au bout de leurs surprises, surtout d’après ce qu’on m’en a dit !

Le point qui me revient maintenant et que je souhaitais aussi réellement aborder concerne les messages qui sont transmis à travers le livre. Dans un roman jeunesse, en plus, ça a toute son importance, à mes yeux. Le fait que l’on parle ici du réchauffement climatique et que chacun prenne conscience du rôle qu’il a dans toute cette histoire, c’est important. C’est très bien tourné, en plus, parce que Max ne le comprend pas, puis finit par saisir la gravité des choses. J’ai apprécié encore une fois de retrouver le sentiment d’unité du groupe : on ne laisse jamais tomber personne et c’est ensemble ou rien. La seule chose qui m’aura chagrinée est la façon dont Max traite les méchants dans ce tome-là. J’aime son répondant, mais j’aime moins quand elle semble prendre le droit de vie et de mort. Elle le fait rarement, et on sent qu’elle ne le fait pas par plaisir, mais quand même, j’y suis sensible.

En conclusion, comme je viens de l’écrire, The Final Warning a été un bon moment de lecture, qui m’a permis de repartir un peu dans mon rythme habituel, tout en m’offrant des sourires et des rires, largement assez de tension, même si l’ensemble est resté très jeunesse et que je m’aperçois que je ne peux plus l’apprécier autant qu’à un certain âge (normal). J’ai cependant apprécié la plume de James Patterson, la façon dont les éléments s’enchaînaient, le caractère de Max et sa maturité qui ne cesse d’augmenter alors que son côté enfant persiste à certains moments. Le « flock », comme ils l’appellent en anglais est toujours aussi chouette, et la fin laisse présager encore de superbes aventures. Vivement la suite !
Merci beaucoup à ma pote pour son prêt et ce sera un 16/20 pour moi !



Book 5 (The Protectors #2) : Max



Maximum Ride and the other members of the flock have barely recovered from their last Arctic adventure, when they are confronted by the most frightening catastrophe yet. Millions of fish are dying off the coast of Hawaii and someone--or something--is destroying hundreds of ships. Unable to discover the cause, the government enlists the flock to help them get to the bottom of the disaster before it is too late.

While Max and her team are exploring the depths of the ocean, their every move is being carefully tracked by Mr. Chu--a criminal mastermind with his own plans for the flock. Can they protect themselves from Mr. Chu's army of mercenaries and save the ocean from utter destruction?

Histoire d’être à jour pour le mois de février, et de pouvoir bien commencer mars, me voici en train de taper mon avis sur ce cinquième tome des aventures de Maximum Ride, à peine terminé !

Alors, que se passe-t-il, pour nos chers enfants-oiseaux ? Ils sont désormais au service du CSM, une organisation qui dénonce les ravages de l’homme sur l’environnement, et dont le Dr Martinez, la mère de Max, fait partie. Sauf que cette dernière va être enlevée, et l’équipe va partir à sa recherche, en compagnie de l’armée… dans un sous-marin. Autant vous dire que Max n’est pas enchantée, d’autant qu’émotionnellement, c’est aussi Verdun, de son côté ! Et comme si cela ne suffisait pas encore, quelque chose d’énorme et de totalement inconnu s’amuse à détruire les bateaux en mer… une autre menace impossible à enrayer ? Rien que de l’usuel, on pourrait croire… et si tout était lié ?

Retrouver Max est – encore une fois – toujours un plaisir. Elle a le sarcasme facile, un esprit très vif et un sens des valeurs profond. Pour moi, elle est une héroïne qui est vraiment très agréable à suivre, malgré son entêtement légendaire ! C’est ce qui fait aussi son charme, après tout !
Dans ce cinquième tome, Max grandit encore. Elle apprend à se découvrir, à laisser un peu aller les choses, même si ce n’est pas le moment… Angel est d’ailleurs devenue une professionnelle dans l’art de lui forcer la main et de lui faire comprendre qu’il faut qu’elle change un peu de comportement. Il y a aussi Fang, qui lui fait vivre un paquet d’émotions qu’elle ne s’autorise pas normalement à vivre, et puis… puis le fait de se trouver dans un sous-marin la force aussi à relativiser. Un peu.

Dans ce roman, vous n’imaginez pas le nombre de fois où j’ai ri, où j’ai eu envie de partager des instants de mes lectures avec vous, avec la personne qui m’a prêté ce livre. Tout est très drôle, parfois tellement chou et à d’autres moments, vous êtes là « Non, mais sérieusement ? Au moment où pile ça va bien, qu’on est tous contents, ceux-là sont obligés de nous faire un couac monstrueux ? Je les déteste ! ».

En même temps, ces rebondissements incessants ne font que rendre l’histoire plus entraînante et fluide. Les chapitres sont courts (les plus gros doivent faire huit pages, ou quelque chose comme ça), rythmant la lecture et vous empêchant régulièrement de vous arrêter à la fin de l’un d’eux. Il y a tellement d’imprévus, de choses qui se croisent et de mystères à résoudre que vous avez souvent, très souvent, envie de replonger dans l’histoire juste pour passer un bon moment. Je ne dirais pas que l’histoire est addictive, mais juste en-dessous.

Ce que j’aime toujours autant aussi dans cette saga, c’est la notion des valeurs, des relations qui évoluent, de l’aspect humain, si on préfère. Là, Max va au secours de sa mère, mais elle reste avec sa première famille, son cercle presque vital. Certains membres du « flock » vont lui demander des concessions, de lâcher prise, comme dans la vie réelle, bien que les implications ne soient pas les mêmes. J’ai beaucoup apprécié ça. Le fait que Max soit un personnage très fort et qui déteste se rendre vulnérable est aussi très agréable à suivre, parce que même si parfois on a envie de la secouer comme un bananier réticent, on ne peut que constater qu’elle doit changer. On ne peut pas être invulnérable tout le temps.

Puis, chaque personnage de l’histoire, surtout parmi le « flock », apporte quelque chose. Nudge qui veut vivre autre chose, Iggy avec ses remarques bien placées, Gazzy et ses coups fourrés, Angel et son envie de faire comme elle l’entend et pas autrement, Fang qui est… bah, Fang, et qu’on aime toujours autant.

Dans ce cinquième tome, on ne se repose quasiment jamais. Tout est à fil tendu ! C’est très bien mené, on ne s’ennuie pas et on n’a pas non plus l’impression que c’est trop. En plus, la plume est très bien, autant dans les passages où ce n’est pas Max qui parle (mais d’un point de vue extérieur). On s’immerge très facilement dans l’histoire et c’est un très bon point !

Que dire de plus ? Je me demande sincèrement ce que la suite nous réserve. Cette idée d’avoir fait de l’équipe des protecteurs de l’environnement est franchement chouette, parce que ça permet de faire passer un message, parfois plus grave, mais sur un ton qui peut tous nous atteindre plus facilement, c’est chouette.
Le seul truc que je regrette, c’est qu’en effet, parfois c’est un peu impitoyable sur certains aspects, quoique moins que dans le tome précédent, il me semble. J’ai quand même un peu de mal quand Max parle de démembrer son ennemi avec délectation, pour vous donner un exemple !

En conclusion, c’est un très bon cinquième tome que je viens de finir, qui m’a fait rire, qui m’a offert des situations toutes choues, d’autres beaucoup plus énervantes ou chargées en tension à l’extrême, avec des valeurs et des messages que chacun peut trouver à sa convenance. Nos personnages grandissent, parfois difficilement, et on les suit sans être indifférents à leurs ressenti. Pas un instant nous n’avons le temps de nous ennuyer, sans jamais penser que c’est trop. James Patterson signe donc un autre opus parfaitement réussi à mes yeux, et j’ai hâte de découvrir la suite ! Ce sera donc un 16/20 pour moi !



Book 6 (The Protectors #3) : Fang



Fang will be the first to die.
Maximum Ride is used to living desesperatly ont the run from evil forces sabotaging her quest to save the world – but nothing has ever come as close to destroying her as this horrifying prophetic message. Fang is Max’s best friend, her soul mate, her partner in the leadership of her flock of winged children. A life without Fang is a life unimaginable.
But there will be another…
When a newly created winged boy, the magnificent Dylan, is introduced into the flock, their world is upended again. Raised in a lab like the others, Dylan exists for only one reason: he was designed tob e Max’s perfect other half.
To replace Fang.
Thus unfolds a battle of perfection versus passion that terrifies, twists, and turns… and meanwhile, THE APOCALYPSE IS COMING.

Deux minutes pour écrire ma chronique ! Youhou ! Je m’empresse donc de taper mon avis !

Dans ce sixième tome des aventures de Maximum Ride et de sa super équipe d’enfants ailés, les choses se compliquent encore plus qu’auparavant. Si, c’est possible. Cette fois-ci, alors que nos héros sont en mission humanitaire en Afrique, Angel va déclarer que Fang sera le premier à mourir. La même journée, Max fera la rencontre de Dylan, un autre enfant ailé de son âge, qui n’est autre que… celui qui a été créé pour être sa moitié parfaite. Sauf que Max aime Fang et qu’elle ne peut pas vivre sans lui. Qu’elle ne veut pas de Dylan. Fuyant ces contrées, elle découvrira qu’à vouloir tout préserver, elle finira quand même par perdre ce qu’elle a de plus cher : son équipe. Parce qu’ils ne veulent plus d’elle… contrainte de s’exiler, suivie par Fang, Max ne pourra cependant pas rester éloignée de ceux qu’elle chérit plus que sa propre vie. Pas quand la fin du monde est aussi proche. Pas quand ils sont autant en danger.

Difficile de résumer ce sixième opus ! Pourquoi ? Eh bien, parce que comme dans les précédents, c’est la course folle, on ne s’arrête pas une minute et les évènements s’enchaînent à une vitesse ahurissante !

Je commencerais ma critique pure en disant que ce livre a sûrement un peu les mêmes qualités et défauts que ses prédécesseurs. Eh oui, on est toujours dans l’action, ça ne s’arrête jamais. Même nous, en tant que lecteurs, nous avons du mal à souffler, à profiter de chaque personnage, à faire des hypothèses pour comprendre d’où tout ceci peut venir ou pire : où cela peut les mener !

Ceci dit, c’est aussi une qualité : on ne s’ennuie jamais, il est très dur de lâcher le bouquin même à la fin d’un chapitre (surtout à la fin d’un chapitre), d’autant que ces derniers sont très courts, encore une fois. James Patterson a le don de vous faire courir le marathon sans laisser retomber une seule fois le soufflé dans son histoire ! Sauf que si vous êtes comme moi, le marathon, en temps normal, vous ne le tenez pas, ahah.

En revanche, si oui, tout s’enchaîne à nouveau, il y a un petit plus, dans ce roman : les sentiments. Là, je peux réellement vous assurer que vous en trouverez beaucoup plus ! La Max totalement insensible n’existe plus : elle explose sous les émotions, parfois contradictoires, et on apprécie ce fait. Ce n’est pas mièvre, ce n’est pas trop, sauf que là, nous contemplons sincèrement en elle l’adolescente. Les réactions puériles, l’impulsivité… tout est très bien expliqué et même si je ne suis plus dans cette période et que parfois, ses comportements m’ont fait mal au cœur, il m’a été très facile de comprendre notre chère héroïne.

Elle est toujours aussi forte, déterminée, sauf que ce qu’elle considérait comme une faiblesse est aussi ce qui lui permet d’avancer. Malgré les coups bas, et ils sont nombreux… elle mûrit encore beaucoup, dans ce tome, et c’est très agréable. Son combat pour ceux qu’elle aime et pour ses valeurs qu’elle ne lâche pas d’un lacet sont… fantastiques !
Cependant, permettez-moi de vous dire que tous les personnages n’ont pas remporté le suffrage, dans Fang. Bon, bah, Fang, lui, je l’aime beaucoup, obviously, j’aime son caractère et sa maturité… tout comme j’aime Iggy (ses coups de gueule sont justifiés !), Gazzy (il me fait trop marrer), Nudge (elle aussi, elle est choue et elle me fait bien rire) et… Dylan. Ouiiii, le nouveau qu’on n’est pas censé apprécier ! Je l’ai trouvé tellement touchant, quelque part ! (ça ne continuera peut-être pas, m’enfin)
Laquelle n’ai-je pas nommée ? Angel. Oooouuuuuh, mais qu’elle m’a exaspérée, celle-là ! Je lui aurais bien secoué le bananier en la pendant par les pieds, à certains moments ! Je crois que plus ça va, moins je peux la supporter. On n’était déjà pas tellement copines à la base, mais là, définitivement, elle n’est plus dans mes bonnes grâces !

Bref. Il y a quelque chose, aussi, dont je voulais parler. La fin ! On m’avait vanté cette fin, son contenu dévastateur et les larmes ou les cris par lesquels je risquais de m’exprimer. Hum. Je vous laisse deviner que ni larmes ni cris il y a eu, attendu que je réagis très peu de cette façon. J’ai trouvé ça objectivement touchant, et j’aurais certainement été plus… réceptive si le suspense avait été préservé, m’enfin, c’est aussi le jeu ! C’est terriblement beau et poignant, comme fin. Du coup, j’ai un peu peur pour la suite, maaaaais… d’après mes sources, ça reste très bien !

En conclusion, Fang est un tome à nouveau plein de rebondissements qui vous embarquent et vous laissent peu de chances de lâcher le roman, alors que les sentiments sont exacerbés sans que cela devienne trop ! Vous retrouverez une Max toujours aussi sincère et forte, bien qu’elle passe par des vallées très sombres dans son histoire, et vous pourrez aussi vous immerger auprès de nos enfants ailés toujours aussi… eux-mêmes, bien qu’Angel ait fait grincer mes nerfs plus d’une fois. De nombreux combats seront menés, avec des valeurs et des passages parfois un peu… yerk (je retiendrai malgré moi l’usage… différé du mixeur), pour s’achever sur un moment très émouvant, bien qu’il n’ait pas fonctionné chez moi.
Ce sera donc un 16/20 pour moi !

2 commentaires:

  1. Ecoute je suis ravie qu'il t'ai plus et je suis d'accord avec toi c'est quand même un des seuls livres où le héros est si jeune et si mature. J'ai par exemple lu les Percy Jackson où le héros est franchement jeune et peu gamin sur les bores.
    Très envie de lire tes prochaines critiques sur cette série. J'apprécie vraiment que tu ailles autant en profondeur dans ton analyse et que tu développes autant ton avis.

    C'est un vrai plaisir de lire ton blog :)

    Fang-Wide (pseudo ici particulièrement pertinent, tu en conviendras ^^)

    Bisous!! ;)

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  2. Désolée d'avoir grillé la fin, promis, motus et bouche cousue pour le reste! :)

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