Book 4 (The Protectors #1) : The Final Warning
Essayons de rassembler les quelques mots qui me viennent en
tête pour ce quatrième tome d’une saga que j’ai commencée il y a… pfiou, je ne
compte plus les années !
Dans The Final Warning,
nous retrouvons Max et l’équipe de joyeux drilles composée de Fang, Iggy,
Nudge, Gazzy et Angel (awh, et Total !). Essayant de trouver un endroit
sécurisé pour eux, ils vont finalement se retrouver embarqués dans une mission
en Antarctique pour sauver la planète. Mais sauver la planète parce que le
climat déraille ! Le réchauffement climatique est devenu l’ennemi public
numéro 1, mais… il semblerait que nos chers amis voient encore d’autres soucis
se profiler à l’horizon, et les prendre en chasse…
Imaginez-vous que j’ai lu le troisième tome de Maximum Ride
il y a au moins 5 ans. 5 ans ! Fichtre. Vous pouvez donc immédiatement
vous dire que l’histoire je la connaissais… avec des trous. J’ai eu très peur
de recommencer le tout et d’avoir trop oublié pour comprendre. Et ha !
Magie du récit, certains éléments me sont revenus en tête, me permettant de
plonger avec plaisir dans les aventures de nos enfants-oiseaux !
J’ai très vite retrouvé avec délectation le caractère de
Max, que l’on suit très facilement puisque c’est elle qui raconte ses
aventures. Sa manière de voir les choses m’a souvent fait sourire, même si
parfois, aussi, j’aurais bien eu envie de la taper (notamment quand Fang
entrait dans l’équation). Elle n’a que 14 ans mais est déjà très perspicace,
très intelligente et déterminée, pour son âge, même si par moments, on se rend
compte qu’en effet, elle est encore une enfant. Elle m’a fait sourire quand
elle ne comprenait pas pourquoi le réchauffement climatique poserait un souci :
plus de plages, c’est mieux, non ?
Puis elle finit par mûrir encore et toujours, et son souci
de sa petite famille est vraiment touchant. C’est une héroïne que l’on aimerait
tous être, même si on dirait bien non aux situations parfaitement critiques.
Les retrouvailles avec les 5 autres membres de la team plus
le chien ont été du pur bonheur aussi : chacun avec un caractère
particulier que je n’avais pas tout à fait oublié et qui a de nouveau su me
charmer. Ils forment sincèrement une unité de choc géniale ! Puis les
relations qu’ils entretiennent sont vraiment belles et… naturelles.
Sauf, encore une fois, pour Fang et Max. J’aurais vraiment
tapé Max, à certains moments !
Hormis ceci, que dire ? La plume de James Patterson est
directe, il ne s’attarde pas en description ou sentiments inutiles : c’est
droit au but. C’est agréable parce que son récit en devient percutant et
devient très entraînant. Avec ça, les chapitres sont courts, entrecoupés d’une
narration externe à celui de Max afin que le lecteur puisse se rendre compte à
son tour du danger qui guette nos charmants amis, et au final, le bouquin se
lit particulièrement vite : en une journée pour ma part. Il y a quelques
références particulières que je n’ai pas toutes comprises et un humour qui m’a
plu, encore une fois !
Après, il est vrai que c’est jeunesse et chaque fois que je
me plonge dans un roman de cet acabit, je réalise que j’ai grandi et que si j’apprécie
de temps en temps de me replonger dans ces bouquins, je ne peux plus les
apprécier autant qu’à leur juste valeur.
Maximum Ride reste
quand même une excellente série et je prendrai beaucoup de plaisir à lire la
suite, d’autant que je pense que nos amis ne sont pas au bout de leurs
surprises, surtout d’après ce qu’on m’en a dit !
Le point qui me revient maintenant et que je souhaitais
aussi réellement aborder concerne les messages qui sont transmis à travers le
livre. Dans un roman jeunesse, en plus, ça a toute son importance, à mes yeux.
Le fait que l’on parle ici du réchauffement climatique et que chacun prenne
conscience du rôle qu’il a dans toute cette histoire, c’est important. C’est
très bien tourné, en plus, parce que Max ne le comprend pas, puis finit par
saisir la gravité des choses. J’ai apprécié encore une fois de retrouver le
sentiment d’unité du groupe : on ne laisse jamais tomber personne et c’est
ensemble ou rien. La seule chose qui m’aura chagrinée est la façon dont Max
traite les méchants dans ce tome-là. J’aime son répondant, mais j’aime moins
quand elle semble prendre le droit de vie et de mort. Elle le fait rarement, et
on sent qu’elle ne le fait pas par plaisir, mais quand même, j’y suis sensible.
En conclusion, comme je viens de l’écrire, The Final Warning a été un bon moment de
lecture, qui m’a permis de repartir un peu dans mon rythme habituel, tout en m’offrant
des sourires et des rires, largement assez de tension, même si l’ensemble est
resté très jeunesse et que je m’aperçois que je ne peux plus l’apprécier autant
qu’à un certain âge (normal). J’ai cependant apprécié la plume de James
Patterson, la façon dont les éléments s’enchaînaient, le caractère de Max et sa
maturité qui ne cesse d’augmenter alors que son côté enfant persiste à certains
moments. Le « flock », comme ils l’appellent en anglais est toujours
aussi chouette, et la fin laisse présager encore de superbes aventures.
Vivement la suite !
Merci beaucoup à ma pote pour son prêt et ce sera un 16/20 pour moi !
Book 5 (The Protectors #2) : Max
Book 5 (The Protectors #2) : Max
Maximum Ride and the
other members of the flock have barely recovered from their last Arctic
adventure, when they are confronted by the most frightening catastrophe yet.
Millions of fish are dying off the coast of Hawaii and someone--or
something--is destroying hundreds of ships. Unable to discover the cause, the
government enlists the flock to help them get to the bottom of the disaster
before it is too late.
While Max and her team
are exploring the depths of the ocean, their every move is being carefully
tracked by Mr. Chu--a criminal mastermind with his own plans for the flock. Can
they protect themselves from Mr. Chu's army of mercenaries and save the ocean
from utter destruction?
Histoire d’être à jour pour le mois de février, et de
pouvoir bien commencer mars, me voici en train de taper mon avis sur ce
cinquième tome des aventures de Maximum Ride, à peine terminé !
Alors, que se passe-t-il, pour nos chers enfants-oiseaux ?
Ils sont désormais au service du CSM, une organisation qui dénonce les ravages
de l’homme sur l’environnement, et dont le Dr Martinez, la mère de Max, fait
partie. Sauf que cette dernière va être enlevée, et l’équipe va partir à sa
recherche, en compagnie de l’armée… dans un sous-marin. Autant vous dire que
Max n’est pas enchantée, d’autant qu’émotionnellement, c’est aussi Verdun, de
son côté ! Et comme si cela ne suffisait pas encore, quelque chose d’énorme
et de totalement inconnu s’amuse à détruire les bateaux en mer… une autre
menace impossible à enrayer ? Rien que de l’usuel, on pourrait croire… et
si tout était lié ?
Retrouver Max est – encore une fois – toujours un plaisir.
Elle a le sarcasme facile, un esprit très vif et un sens des valeurs profond.
Pour moi, elle est une héroïne qui est vraiment très agréable à suivre, malgré
son entêtement légendaire ! C’est ce qui fait aussi son charme, après tout !
Dans ce cinquième tome, Max grandit encore. Elle apprend à
se découvrir, à laisser un peu aller les choses, même si ce n’est pas le moment…
Angel est d’ailleurs devenue une professionnelle dans l’art de lui forcer la
main et de lui faire comprendre qu’il faut qu’elle change un peu de
comportement. Il y a aussi Fang, qui lui fait vivre un paquet d’émotions qu’elle
ne s’autorise pas normalement à vivre, et puis… puis le fait de se trouver dans
un sous-marin la force aussi à relativiser. Un peu.
Dans ce roman, vous n’imaginez pas le nombre de fois où j’ai
ri, où j’ai eu envie de partager des instants de mes lectures avec vous, avec
la personne qui m’a prêté ce livre. Tout est très drôle, parfois tellement chou
et à d’autres moments, vous êtes là « Non, mais sérieusement ? Au
moment où pile ça va bien, qu’on est tous contents, ceux-là sont obligés de
nous faire un couac monstrueux ? Je les déteste ! ».
En même temps, ces rebondissements incessants ne font que
rendre l’histoire plus entraînante et fluide. Les chapitres sont courts (les
plus gros doivent faire huit pages, ou quelque chose comme ça), rythmant la
lecture et vous empêchant régulièrement de vous arrêter à la fin de l’un d’eux.
Il y a tellement d’imprévus, de choses qui se croisent et de mystères à
résoudre que vous avez souvent, très souvent, envie de replonger dans l’histoire
juste pour passer un bon moment. Je ne dirais pas que l’histoire est addictive,
mais juste en-dessous.
Ce que j’aime toujours autant aussi dans cette saga, c’est
la notion des valeurs, des relations qui évoluent, de l’aspect humain, si on préfère.
Là, Max va au secours de sa mère, mais elle reste avec sa première famille, son
cercle presque vital. Certains membres du « flock » vont lui demander
des concessions, de lâcher prise, comme dans la vie réelle, bien que les
implications ne soient pas les mêmes. J’ai beaucoup apprécié ça. Le fait que
Max soit un personnage très fort et qui déteste se rendre vulnérable est aussi
très agréable à suivre, parce que même si parfois on a envie de la secouer
comme un bananier réticent, on ne peut que constater qu’elle doit changer. On
ne peut pas être invulnérable tout le temps.
Puis, chaque personnage de l’histoire, surtout parmi le « flock »,
apporte quelque chose. Nudge qui veut vivre autre chose, Iggy avec ses
remarques bien placées, Gazzy et ses coups fourrés, Angel et son envie de faire
comme elle l’entend et pas autrement, Fang qui est… bah, Fang, et qu’on aime
toujours autant.
Dans ce cinquième tome, on ne se repose quasiment jamais. Tout
est à fil tendu ! C’est très bien mené, on ne s’ennuie pas et on n’a pas
non plus l’impression que c’est trop. En plus, la plume est très bien, autant
dans les passages où ce n’est pas Max qui parle (mais d’un point de vue
extérieur). On s’immerge très facilement dans l’histoire et c’est un très bon
point !
Que dire de plus ? Je me demande sincèrement ce que la
suite nous réserve. Cette idée d’avoir fait de l’équipe des protecteurs de l’environnement
est franchement chouette, parce que ça permet de faire passer un message,
parfois plus grave, mais sur un ton qui peut tous nous atteindre plus
facilement, c’est chouette.
Le seul truc que je regrette, c’est qu’en effet, parfois c’est
un peu impitoyable sur certains aspects, quoique moins que dans le tome
précédent, il me semble. J’ai quand même un peu de mal quand Max parle de
démembrer son ennemi avec délectation, pour vous donner un exemple !
En conclusion, c’est un très bon cinquième tome que je viens
de finir, qui m’a fait rire, qui m’a offert des situations toutes choues, d’autres
beaucoup plus énervantes ou chargées en tension à l’extrême, avec des valeurs
et des messages que chacun peut trouver à sa convenance. Nos personnages
grandissent, parfois difficilement, et on les suit sans être indifférents à
leurs ressenti. Pas un instant nous n’avons le temps de nous ennuyer, sans
jamais penser que c’est trop. James Patterson signe donc un autre opus
parfaitement réussi à mes yeux, et j’ai hâte de découvrir la suite ! Ce
sera donc un 16/20 pour moi !
Book 6 (The Protectors #3) : Fang
Book 6 (The Protectors #3) : Fang
Fang will be the first
to die.
Maximum Ride is used to living desesperatly ont
the run from evil forces sabotaging her quest to save the world – but nothing
has ever come as close to destroying her as this horrifying prophetic message.
Fang is Max’s best friend, her soul mate, her partner in the leadership of her
flock of winged children. A life without Fang is a life unimaginable.
But there will be
another…
When a newly created winged boy, the
magnificent Dylan, is introduced into the flock, their world is upended again.
Raised in a lab like the others, Dylan exists for only one reason: he was
designed tob e Max’s perfect other half.
To replace Fang.
Thus unfolds a battle
of perfection versus passion that terrifies, twists, and turns… and meanwhile,
THE APOCALYPSE IS COMING.
Deux minutes pour écrire ma chronique ! Youhou !
Je m’empresse donc de taper mon avis !
Dans ce sixième tome des aventures de Maximum Ride et de sa
super équipe d’enfants ailés, les choses se compliquent encore plus
qu’auparavant. Si, c’est possible. Cette fois-ci, alors que nos héros sont en
mission humanitaire en Afrique, Angel va déclarer que Fang sera le premier à
mourir. La même journée, Max fera la rencontre de Dylan, un autre enfant ailé
de son âge, qui n’est autre que… celui qui a été créé pour être sa moitié
parfaite. Sauf que Max aime Fang et qu’elle ne peut pas vivre sans lui. Qu’elle
ne veut pas de Dylan. Fuyant ces contrées, elle découvrira qu’à vouloir tout
préserver, elle finira quand même par perdre ce qu’elle a de plus cher :
son équipe. Parce qu’ils ne veulent plus d’elle… contrainte de s’exiler, suivie
par Fang, Max ne pourra cependant pas rester éloignée de ceux qu’elle chérit
plus que sa propre vie. Pas quand la fin du monde est aussi proche. Pas quand
ils sont autant en danger.
Difficile de résumer ce sixième opus ! Pourquoi ?
Eh bien, parce que comme dans les précédents, c’est la course folle, on ne
s’arrête pas une minute et les évènements s’enchaînent à une vitesse
ahurissante !
Je commencerais ma critique pure en disant que ce livre a
sûrement un peu les mêmes qualités et défauts que ses prédécesseurs. Eh oui, on
est toujours dans l’action, ça ne s’arrête jamais. Même nous, en tant que
lecteurs, nous avons du mal à souffler, à profiter de chaque personnage, à faire
des hypothèses pour comprendre d’où tout ceci peut venir ou pire : où cela
peut les mener !
Ceci dit, c’est aussi une qualité : on ne s’ennuie
jamais, il est très dur de lâcher le bouquin même à la fin d’un chapitre
(surtout à la fin d’un chapitre), d’autant que ces derniers sont très courts,
encore une fois. James Patterson a le don de vous faire courir le marathon sans
laisser retomber une seule fois le soufflé dans son histoire ! Sauf que si
vous êtes comme moi, le marathon, en temps normal, vous ne le tenez pas, ahah.
En revanche, si oui, tout s’enchaîne à nouveau, il y a un
petit plus, dans ce roman : les sentiments. Là, je peux réellement vous
assurer que vous en trouverez beaucoup plus ! La Max totalement insensible
n’existe plus : elle explose sous les émotions, parfois contradictoires,
et on apprécie ce fait. Ce n’est pas mièvre, ce n’est pas trop, sauf que là,
nous contemplons sincèrement en elle l’adolescente. Les réactions puériles,
l’impulsivité… tout est très bien expliqué et même si je ne suis plus dans
cette période et que parfois, ses comportements m’ont fait mal au cœur, il m’a
été très facile de comprendre notre chère héroïne.
Elle est toujours aussi forte, déterminée, sauf que ce
qu’elle considérait comme une faiblesse est aussi ce qui lui permet d’avancer.
Malgré les coups bas, et ils sont nombreux… elle mûrit encore beaucoup, dans ce
tome, et c’est très agréable. Son combat pour ceux qu’elle aime et pour ses
valeurs qu’elle ne lâche pas d’un lacet sont… fantastiques !
Cependant, permettez-moi de vous dire que tous les
personnages n’ont pas remporté le suffrage, dans Fang. Bon, bah, Fang, lui, je l’aime beaucoup, obviously, j’aime
son caractère et sa maturité… tout comme j’aime Iggy (ses coups de gueule sont
justifiés !), Gazzy (il me fait trop marrer), Nudge (elle aussi, elle est
choue et elle me fait bien rire) et… Dylan. Ouiiii, le nouveau qu’on n’est pas
censé apprécier ! Je l’ai trouvé tellement touchant, quelque part !
(ça ne continuera peut-être pas, m’enfin)
Laquelle n’ai-je pas nommée ? Angel. Oooouuuuuh, mais
qu’elle m’a exaspérée, celle-là ! Je lui aurais bien secoué le bananier en
la pendant par les pieds, à certains moments ! Je crois que plus ça va,
moins je peux la supporter. On n’était déjà pas tellement copines à la base,
mais là, définitivement, elle n’est plus dans mes bonnes grâces !
Bref. Il y a quelque chose, aussi, dont je voulais parler.
La fin ! On m’avait vanté cette fin, son contenu dévastateur et les larmes
ou les cris par lesquels je risquais de m’exprimer. Hum. Je vous laisse deviner
que ni larmes ni cris il y a eu, attendu que je réagis très peu de cette façon.
J’ai trouvé ça objectivement touchant, et j’aurais certainement été plus…
réceptive si le suspense avait été préservé, m’enfin, c’est aussi le jeu !
C’est terriblement beau et poignant, comme fin. Du coup, j’ai un peu peur pour
la suite, maaaaais… d’après mes sources, ça reste très bien !
En conclusion, Fang est
un tome à nouveau plein de rebondissements qui vous embarquent et vous laissent
peu de chances de lâcher le roman, alors que les sentiments sont exacerbés sans
que cela devienne trop ! Vous retrouverez une Max toujours aussi sincère
et forte, bien qu’elle passe par des vallées très sombres dans son histoire, et
vous pourrez aussi vous immerger auprès de nos enfants ailés toujours aussi…
eux-mêmes, bien qu’Angel ait fait grincer mes nerfs plus d’une fois. De
nombreux combats seront menés, avec des valeurs et des passages parfois un peu…
yerk (je retiendrai malgré moi l’usage… différé du mixeur), pour s’achever sur
un moment très émouvant, bien qu’il n’ait pas fonctionné chez moi.
Ce sera donc un 16/20
pour moi !
Ecoute je suis ravie qu'il t'ai plus et je suis d'accord avec toi c'est quand même un des seuls livres où le héros est si jeune et si mature. J'ai par exemple lu les Percy Jackson où le héros est franchement jeune et peu gamin sur les bores.
RépondreSupprimerTrès envie de lire tes prochaines critiques sur cette série. J'apprécie vraiment que tu ailles autant en profondeur dans ton analyse et que tu développes autant ton avis.
C'est un vrai plaisir de lire ton blog :)
Fang-Wide (pseudo ici particulièrement pertinent, tu en conviendras ^^)
Bisous!! ;)
Désolée d'avoir grillé la fin, promis, motus et bouche cousue pour le reste! :)
RépondreSupprimer