Tome 1 : Evanescence
Je m’appelle Galatéa,
princesse guerrière vivant sur une planète de glace et d’hiver éternel.
Entourée de mes trois
amies et protectrices, j’apprends à maîtriser mes pouvoirs, ainsi que le Kieli,
la langue de la Magie.
Lorsqu’une guerre
éclate, menée par une ennemie puissante à la tête d’une redoutable armée
d’Enchantombres dotés de pouvoirs défiants toute logique, et que je me
retrouve, bien malgré moi, au cœur de ce conflit, je comprends que ma vie est
sur le point de changer, irrémédiablement.
Selon une ancienne
prophétie, une seule personne pourra changer le cours des choses et décider de
l’avenir de tous les mondes. Eh bien…, il fallait que cela tombe sur moi ! Pour
quelqu’un qui a passé son temps à fuir ses responsabilités, ce n’est pas gagné.
Le Destin nous joue
parfois de très vilains tours !
Tatam ! J’ai enfin fini ma première lecture du mois de
mars ! J’aurai mis un peu de temps, mais à ne plus pouvoir embarquer mes
livres dans la journée, ça va forcément moins vite. En plus, c’était un
Valentina, quoi !
Le premier tome de Galatéa nous plonge dans un univers
fantasy où l’on ne se préoccupe pas que d’un territoire, mais bien plutôt d’une
galaxie : la nôtre, en fait ! Mais les planètes sont peuplées, leurs
habitants ont des pouvoirs (pas tous, mais quand même). Sur Galatée, Galatéa,
la jeune Princesse Guerrière, néglige son entraînement. Il ne se passe rien, à
quoi bon faire comme si ? Sauf que bientôt, les choses vont changer. Une
planète noire va apparaître et menacer l’équilibre… alors que Gala apprend qu’elle
se trouve au centre d’une prophétie, au centre de tellement de choses que cela
la dépasse. Il est temps désormais de grandir et d’affronter sa destinée.
Je ne sais pas si je vais réussir à écrire mon avis
correctement. Pourquoi ? Parce que si j’ai trouvé ma lecture plaisante, il
y a quelques petites choses qui m’ont chiffonnée.
Avant tout, il faut concéder une chose, c’est que cette
couverture est magnifique et qu’elle correspond merveilleusement bien à l’univers
du livre !
Ensuite, quand j’ai commencé l’histoire, un des premiers
trucs qui m’a frappée, c’est que l’univers semblait particulièrement riche. Je
peux vous dire que c’est grandement appréciable, même si de fait, j’aurais
voulu m’attarder parfois sur des endroits, des mythes, des histoires, pour me
familiariser un peu plus avec cet extraordinaire imaginaire que Monia Sommer
nous offre. Le voyage aura vraiment valu la peine, de mon côté, qu’il s’agisse
des pouvoirs, des particularités des planètes… il y a tant à découvrir !
Néanmoins, ainsi que je viens de le noter, j’aurais aimé m’attarder,
parfois. Et pas qu’au niveau des descriptions (trop de descriptions tuent les
descriptions, c’est bien connu), mais surtout au niveau de l’histoire en
elle-même. J’en ai discuté avec l’auteur et je comprends parfaitement ses
choix, sauf que pour m’attacher à son univers, son équipe, j’aurais eu besoin
de plus, de pouvoir sentir des souvenirs, des arrêts sur image, pas tellement
plus, mais quand même. Ça aurait été un
énorme plus pour l’histoire à mon avis, cependant, encore une fois, c’est mon
avis, il peut très bien ne pas être partagé.
Ce roman vous entraîne dans une course folle, effrénée, où
chaque décision doit être prise très rapidement parce que le sort de beaucoup
est en jeu et qu’il ne faut pas traîner. C’est de l’action quasiment pure, en
fait. Du coup, ça peut être aussi appréciable que parfois dérangeant. C’est mon
cas, j’aime qu’il y ait de l’action, surtout dans un premier tome, mais…
parfois, j’ai trouvé que ça allait vite. Monia m’a dit qu’elle se servirait de
ces points pour la suite, j’ai hâte de savoir comment elle va nous tourner ça. Toujours
est-il que parfois, je me disais « euh, là, c’est presque inconsidéré,
comme décision ». J’ai du mal, avec ça, c’est sûrement dû à mon caractère.
Après, ces éléments peuvent être tempérés quand on s’aperçoit
de l’âge réel de notre héroïne : je la pensais tellement plus âgée !
Au moins 3 ans de plus, et à cette échelle, je peux vous dire que ça joue
énormément. Du coup, on relit l’histoire avec un œil plus relatif, quelque
part.
Ceci dit, vous êtes en train de songer que je démonte l’histoire.
Nan ! J’ai vraiment passé un bon moment de lecture. Au point que certains
matins, j’ai failli partir en retard et louper mon bus parce que je n’avais pas
vu le temps défiler en continuant l’histoire. Ce premier tome a quand même une
facilité de lecture et il vous entraîne quand même, c’est indéniable. Sauf que
je crois que je suis devenue très critique. Ce qui ne signifie pas que ce que
je soulève correspondra au ressenti de chacun !
Il y a encore un petit point qu’il me faudrait soulever :
les répliques. Là, par contre, j’avoue que j’ai un peu reculé devant certaines,
parce que c’est trop… théâtralisé. J’aime tellement quand les échanges (entre
gentils, méchants, tout !) sont naturels et réalistes, et là, je n’avais
pas cette impression.
En revanche, j’ai sérieusement apprécié les retours en
arrière. C’est un gros plus du roman, tout comme les aspects magiques qui sont
époustouflants quand même, je tiens à le préciser. Et… et le fait que Monia
Sommer joue avec nous sur la fin. Quoi ? Je ne dirais pas que j’aime les
fins sadiques. En fait, si. Quand elles sont capables de mettre le lecteur hors
de lui, je suis plutôt contente, même si cela n’a pas fonctionné sur moi ici,
je trouve que c’est finement joué !
En conclusion, disons que pour un premier tome, ce n’est pas
trop mal. La trame qui se dessine laisse présager encore des évènements et des
rebondissements énormes pour la suite, que j’ai envie de lire. Le pari de Monia
est donc réussi, puisque je ne m’arrêterai pas à Evanescence, j’aimerais découvrir ce qu’il adviendra de Galatéa et
des autres. En plongeant entre ses lignes, vous découvrirez un univers vraiment
très riche par bien des aspects, qui vous emportera dans un tourbillon d’actions !
Si pour moi, il n’y aura pas eu assez de temps pour m’attacher aux personnages
et pouvoir appréhender de meilleure façon le monde de fantasy présenté, tout ça
avec quelque chose d’un peu trop théâtralisé à mon goût, cette lecture aura été
agréable et je la conseille quand même.
Ce sera donc un 15/20
pour moi ! Vivement la suite, Monia, et bravo !
Tome 2 : Coalescence
Tome 2 : Coalescence
À l’aube de la guerre,
des territoires nouveaux et différents se sont ouverts à mon regard. Pourtant,
en comparaison de ce que j’allais découvrir, ce n’était rien.
Destination, la Terre.
C’est ici que le cristal m’a envoyée, à travers le Temps et l’Espace, bien loin
de Galatée. C’est ici, sans aucun pouvoir, que je me sens plus faible et plus
seule que jamais. J’étais persuadée que les difficultés, les combats sans issue
et le malheur étaient derrière moi. Je pensais pouvoir trouver un moyen de
rentrer et de détrôner l’Ultime Puissance. J’imaginais que maman avait un plan
de secours, n’importe quoi pour nous sortir de là… Je ne m’étais jamais autant
trompée.
Mais ce n’est pas
terminé, je le sais. Ce qui m’attends est plus terrible encore que tout ce que
j’ai pu imaginer.
Et si, contre toute
attente, la plus grande menace ne venait-elle pas d’ailleurs, mais… de moi-même
?
Contrairement à mes craintes, voici une suite qui a su me
charmer, ce qui n’était pas tellement gagné.
Dans le deuxième tome de ses aventures, Galatéa a atterri
sur Terre et doit désormais mener une vie la plus banale possible pour une
jeune fille de son âge et donc aller au lycée. C’est le seul moyen qu’elle
possède pour échapper à l’Ultime Puissance et à la guerre à laquelle elle a
échappé. Ce qui ne l’empêche nullement de regretter d’avoir été écartée du feu
de l’action et d’en faire régulièrement le reproche à sa mère et Naiad. Sans
pouvoir, obligée d’attendre et de subir, Gala est bien loin d’imaginer que ce
sont là les quelques temps de repos qui lui sont accordés avant que tout ne se
déchaîne encore autour d’elle… il ne sera plus possible de revenir en arrière.
Si vous vous souvenez bien, j’avais apprécié le premier tome
de la saga sans en être folle non plus. Aussi, quand j’ai commencé le roman et
retrouvé le caractère de Galatéa aussi égoïste, puérile et toujours fidèle à
celle qu’elle avait été au départ, ça m’a légèrement agacée. Ceci dit, l’auteure
a réussi à mettre doucement des qualités sur le devant de la scène, avant d’opérer
un grand chamboulement dans notre héroïne vers… le premier tiers du livre, je
crois. Et là, bam, avec tout ce qui se passe, la vérité qui éclate, franchement,
Gala en prend un peu de la graine, évolue et la lectrice que j’étais a fait un
grand « oh yeah ! » parce que ça devenait super !
N’allez quand même pas croire que je suis passée à un coup
de cœur, ce n’est pas tellement le cas. Ceci dit, j’ai réellement apprécié mon
voyage, surtout qu’on passait dans un registre fantastique et non plus
seulement fantasy. Mon domaine, quoi ! C’était plutôt bien mené, je dois l’avouer,
même si je regrette de ne pas m’être sentie plus impliquée lorsque certains
évènements se sont produits. C’est allé beaucoup mieux après le premier tiers,
ce n’était toutefois pas l’engouement complet.
Parce qu’il faut que je vous précise un truc. Je ne sais pas
si vous avez remarqué, mais les auteurs de chez Valentina sont… à tendance
sadique. Tous, j’en ai peur. Et Monia ne fait pas exception. C’est même pire,
elle se classe direct dans la case des auteurs de fantasy qui n’ont pas peur de
faire mourir plusieurs personnages ! J’avoue que je suis presque contente
de ne pas avoir été trop impliquée, histoire de ne pas avoir un cœur fendu au
milieu de la poitrine !
D’ailleurs, précisons aussi que certains personnages
apparaissent, d’autres réapparaissent et chacun est développé. On sent un
véritable travail au niveau de la psychologie de chacun, et même si ça reste
parfois en surface (il faut bien se centrer sur des éléments importants !),
c’est très agréable. Mais encore une fois, celle qui m’a le plus embarquée, c’est
Gala, dans la deuxième partie, avec le fait que sa personnalité se complexifie.
Chapeau !
Notre auteure a su développer son histoire, son univers, et
son intrigue pour rendre l’ensemble un peu plus complexe et approfondi que l’aperçu
que nous avions pu avoir dans le tome 1. Il m’en faudrait encore, mais je suis
contente d’avoir pu en lire plus, c’est un fait ! J’ai même très envie d’en
savoir encore plus dans le trois !
Au niveau de la plume, je peux vous assurer que Monia a amélioré
son style et qu’on note une progression, on sent qu’elle évolue en compagnie de
son personnage et c’est plutôt chouette. Il y a moins de répliques trop
théâtrales, ça devient même très rare, les descriptions sont justes et la
tension est aussi bien présente. Bref, du bon !
Le seul petit truc qui me fait grommeler, quelque part, c’est
la crédibilité de certains passages. J’en ai parlé avec l’auteure, ils m’ont
fait rire, mais j’avoue que j’aurais aimé plus de crédibilité, surtout connaissant
réellement le genre d’endroits qui sont mentionnés. Les aspects fantastiques m’ont
réellement embarquée, toutefois les aspects réalistes un petit peu moins, c’est
dommage. Ce sont quelques points qui ajoutent, ceci dit, je suis pointilleuse et
je le sais. Remarquez que cela m’aura permis de sourire, donc c’est aussi un
bien !
En conclusion, ce deuxième tome est à mes yeux meilleur que
le premier et je suis contente d’avoir pu le découvrir et lui laisser sa
chance. On sent que l’ensemble prend de la profondeur, tout à l’image de l’héroïne
qui prend conscience de son rôle, qui se prend des baffes, mûrit et se
complexifie, ce qui ne va pas sans nous soulager. Des éléments magiques qui
sauront en charmer plus d’un, une auteure qui se montre bien sadique histoire
de nous embarquer aussi d’une autre façon… bref, Coalescence est un succès et je recommande cette histoire ! Il
me manque encore des petites choses, mais on arrive dans du très bien, je vous
l’assure !
Ce sera donc un 16/20
pour moi et bravo, Monia ! Il est bien sûr évident que je lirai le tome 3
quand il sortira !
PS : je kiffe cette couverture. Franchement, une fois que j'ai eu compris ce qu'elle représentait, j'en suis tombée fana ! (si, si, je vous assure que ça se dit :3 )
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