mardi 28 avril 2015

Les Mondes d'Ewilan (Pierre Bottero)

Tome 1 : La Forêt des Captifs

Dans le premier tome de cette nouvelle trilogie, Ewilan a gagné en maturité. Après avoir été retenue prisonnière de l'Institution, un bâtiment dans lequel des chercheurs dévoyés testent les facultés extrasensorielles de cobayes humains dans un but de domination totale, et torturée par la Sentinelle félonne Eléa Ril' Morienval, qui en a pris la tête, Ewilan parvient à s'échapper grâce à l'aide de ses amis. Ayant récupéré avec difficulté ses forces physiques et mentales, elle part secourir les enfants demeurés prisonniers et aide à faire la lumière sur les affreux crimes commis par un étrange tueur en série, mi-homme, mi-insecte.

Des lustres après avoir lu la première trilogie de Pierre Bottero, je me suis laissé convaincre par La Bibliothèque d’une Serdaigle (ceci dit elle est loin d'être la seule à avoir essayé), d’essayer la suite.

Le premier tome des Mondes d’Ewilan nous permet de retrouver Ewilan et Salim, qui partent en visite sur Terre, mais où Ewilan va se faire capturer, laissant Salim seul et désemparé. Il fera néanmoins tout pour la sauver de l’Institution, endroit où elle est enfermée et testée comme cobaye par Eléa Ril’ Morienval… Mais même en y parvenant, Ewilan ne sera plus jamais la même. Elle devra se reconstruire, se battre contre ses propres démons… et quoi de mieux que de venir en aide à ceux qui y sont toujours prisonniers ?

Résumé succinct qui redit à peu de choses près exactement ce que le résumé officiel nous livre, mais bon, je trouve ça toujours intéressant de me prêter à l’exercice ! Surtout qu’il y a plein de choses que je n’ai pas dites.

Parce que oui, rien que les éléments présentés nous promettent quelque chose d’assez compliqué et ardu parfois à vivre. C’était sans compter son auteur qui aime bien encore complexifier les choses et mêler différentes situations. C’est quelque chose que j’ai vraiment apprécié dans ce roman, même si j’avoue qu’à certains moments, il m’était difficile de me rappeler tout ce qui avait pu se produire dans la première trilogie, je n’ai pas eu de mal à suivre toute l’histoire.

Je pensais que tout se passerait en Gwendalavir, mais pas du tout ! Les choses se déroulent essentiellement dans notre monde, avec des composantes de l’autre univers et c’est franchement très intéressant. D’autant que l’on découvre vraiment des personnages qui sont imparfaits, impuissants, parfois, mais pour lesquels on sent notre estime et notre admiration grandir. Je dois avouer qu’Ewilan m’a fait un peu cet effet-là.

D’ailleurs, en parlant d’elle, je dirais qu’elle est très forte et déterminée. Malgré tout ce qu’elle peut traverser dans ce tome, elle se relève tant bien que mal et continue à avancer. Ce qu’elle trouve sur son chemin est parfois ardu, flippant, même, il semble toutefois qu’elle ne perde jamais en elle cette étincelle qui la rend unique. C’est génial !
On peut parler de Salim, aussi, que je trouve tellement chou, drôle et plein de vie. Il sait parfaitement être sérieux et rien ne compte plus pour lui qu’Ewilan. Franchement, je crois bien que sans lui, cette saga serait fade ! Il apporte tellement !
Après, il faut dire que chaque personnage secondaire apporte ici quelque chose d’indéniable. C’est un univers, par ceux qui le peuplent, déjà, extrêmement riche.

Ceci dit, si je remarque les qualités de ce roman – impossibles à manquer, ou presque – je ne suis pas complètement fana non plus. Cela reste un roman presque trop jeunesse à mes yeux, bien que cela soit plus mûr que dans la première trilogie, ce que j’apprécie nettement. Il y a des passages aussi qui m’ont fait froncer les sourcils parce que j’ai un peu pas mal flippé, en fait… les Ts’liches sont sans même des saletés de créatures, vous le saviez, ça ? Niuk, les scènes qui les mettent en œuvre me déplaisent un peu, bien qu’elles ajoutent une tension au roman, de fait.
Bref, tout ça pour dire que j’ai apprécié ma lecture, que c’était bien agréable mais que c’est quand même loin d’être un coup de cœur à mes yeux (les fans de Pierre Bottero, pitié, ne me lapidez pas !).

J’aurai quand même fait un beau voyage dans un univers que j’aimerais plus découvrir par la suite (heureusement que j’ai les deux prochains tomes dans ma PAL, vraiment). Les aspects que l’on aperçoit nous intriguent, comme certaines capacités !
Certains aspects de notre monde m’auront aussi bien interpellée, je suis admirative de la façon dont il a pu insérer une trame complexe dans un univers bien réel : le tout paraît parfaitement crédible, même si honnêtement, en temps réel, je ne pense pas que cela soit tellement réalisable. C’est un roman, on y croit quand même !

La plume de Pierre Bottero est fluide, agréable, elle nous porte bien et j’aime bien le fait qu’il ait mêlé un vocabulaire très simple avec des éléments plus techniques et spécialisés dans certains passages. Puis au niveau de la tension, vous avez bien vu que chez moi, c’était nickel ! Pareil pour les chapitres qui ne sont jamais bien longs et qui ménagent aussi un suspense grandement appréciable.

Au niveau des valeurs ? Il y en a pas mal : comme Ewilan qui ne veut laisser personne derrière elle, qui veut vaincre ses peurs, Salim qui a peur de la voir se transformer après son expérience, que la vengeance soit son seul moteur… on peut parler aussi du grand sens de l’amitié et de la loyauté que l’on expérimente à chaque fois, hein !
Ça contrebalance les scènes un peu moins appétissantes, quelque part… presque, ha.

En conclusion, c’était un premier tome sympathique à lire, même s’il ne sera pas plus que cela pour moi. J’ai passé un bon moment, les pages ont défilé sans aucune peine et la lecture a été vraiment fluide, grâce à une plume qui a mûri depuis la première saga, ainsi que des personnages hauts en couleurs que l’on apprécie de suivre entre les deux mondes. De quoi vous donner envie de poursuivre sur votre lancée et d’aller plus loin dans Les Mondes d’Ewilan !
Ce sera donc un 16/20 pour moi ! Et merci à La Bibliothèque d’une Serdaigle de son prêt !



Tome 2 : L’Œil d'Otolep



Le brûleur arrivait sur eux à une vitesse hallucinante. Ellana encocha une flèche, Edwin tira son sabre, Salim son poignard. Le cœur serré par l'angoisse, Ewilan comprit pourtant qu'ils ne pourraient pas arrête le monstre. Elle se glissa dans l'Imagination.

Avant de me retrouver définitivement en retard… je vais m’occuper de cet avis qui ne demande qu’à être tapé, tiens !

Le deuxième tome des Mondes d’Ewilan nous permet de retrouver cette dernière, qui se prépare à passer ses examens en Gwendalavir, à l’Académie. Elle ignore encore ce qu’elle fera plus tard, se contentant d’avancer et de constater que quelque chose l’appelle, de fort… mais bientôt, la panique va être semée : l’Imagination n’est plus sûre, et les éléments vont une fois de plus se déchaîner autour d’elle, voire presque en elle… Accompagnée de Salim qui devient chaque jour un peu plus marchombre, ainsi que de ses fidèles amis, Ewilan partira sur des chemins bien escarpés…

Ce résumé est pourri ? J’assume, comme à chaque fois ! Néanmoins, accordez-moi quand même le fait que ce n’est pas évident de résumer un livre pareil !

Là, vous pouvez deviner que j’ai passé un bon moment de lecture. C’est vrai ! À ce jour, c’est mon favori, parmi ceux que j’ai lus de Bottero. J’ai apprécié l’histoire, la nouvelle maturité que nos personnages laissent entrapercevoir… même si quelques petits trucs m’ont chiffonnée aussi.

La hâte que j’avais de pouvoir me plonger un peu dans un monde plus fantastique après la lecture du tome 1 de cette saga a été largement récompensée et je crois que c’est ce qui m’a le plus emballée dans cette suite. Découvrir les créatures, le mode de fonctionnement du Gwendalavir, suivre Salim dans son apprentissage de marchombre, faire face à des légendes et plonger à mon tour dans l’Imagination a été juste extra !
Et si en plus vous mettez des complications à tous les niveaux, une tension très bien amenée et de l’humour régulier… tss, ça ne pouvait que marcher.

Attention, n’allez pas croire que je vais tomber en béatitude devant les livres. Je dis juste que je comprends un peu mieux l’engouement des lecteurs pour les aventures d’Ewilan. Ça m’avait un peu échappé jusqu’ici, je l’admets sans peine. Un peu, pas complètement. Mais là, j’ai découvert de la poésie, un univers riche et qui m’a ouvert un peu ses portes. Je ne regrette pas du tout mon voyage et j’en redemande, puisqu’après ma lecture actuelle, je me consacrerai au tome 3 !

Niveau personnages, j’ai apprécié de les voir évoluer. Grandir, mûrir. Je parle bien sûr d’Ewilan et de Salim, hein. Ewilan est toujours aussi déterminée, elle trace sa route et suit son instinct, ses idées, même si on la sent vaciller. Ses certitudes ne sont plus celles qu’elle possédait auparavant et ça se sent. En revanche, elle fait quand même toujours partie de ces héroïnes qu’on aime suivre parce qu’elle a un grand cœur et que justement, elle incarne des valeurs qu’on aime bien, sans être parfaite.
Quant à Salim, il est toujours aussi drôle, même si je suis épatée de le voir devenir un marchombre au fur et à mesure que les pages défilent. Il a la classe, quand même, et il est tellement chou quand il est auprès d’Ewilan ! Je l’aime, lui, c’est clair !
Encore une fois, chacun des personnages secondaires apporte quelque chose en plus, donnant au livre une dimension de caléidoscope que l’on apprécie énormément. J’aime quand même beaucoup Maître Duom et pour le coup, Ellana aussi commence à me plaire énormément. Enfin, il est difficile de dire qu’il y en a que l’on n’aime pas…
Bien que Liven me sorte par les trous de nez, clairement. Lui, je ne peux pas me l’encadrer et ceux qui auront lu comprendront pourquoi. Il m’agace, mais il m’agace ! C’est d’ailleurs ce que j’entrevois avec lui qui assombrit un peu ma lecture de ce deuxième tome.

Au niveau de la plume, j’ai parlé plus haut de poésie. Je la remarque seulement maintenant, bien qu’apparemment, elle ait été présente depuis tout ce temps. J’aime beaucoup cette manière de rythmer et de faire chanter le récit. Parfois moins, parfois plus, selon les rythmes et les sonorités. C’est beau, honnêtement. Et ça se lit vite. Sans y penser, j’ai quand même avalé la moitié du bouquin en une journée !

On pourrait parler aussi de la tension, qui va crescendo et qui ne nous épargne pas vraiment. L’intrigue en elle-même se complexifie et les éléments que l’on pensait liés ne le sont pas, tandis que d’autres que l’on pensait séparés le sont, eux. Ça vous triture les méninges et j’ai tendance à apprécier tout ceci, au milieu de deux trois « yeurk » parce qu’il y a des scènes de bagarre avec des créatures pas tout à fait charmantes, ou des scènes pas drôles qui vous attristent.

En fin de compte, Les Mondes d’Ewilan 2, c’est un roman où on ne s’ennuie pas et où on ne peut pas s’empêcher d’éprouver de nombreuses émotions, quoi. Le tout est très bien manié, aussi, il n’y a jamais de trop ou de pas assez, on dirait que chaque élément est justement dosé. Puis mention spéciale à tous les « extraits » mis en début de chaque chapitre (ou presque) qui semblent vraiment être tirés de bouquins provenant du Gwendalavir, ça m’épate un peu.

En conclusion, même si on est encore loin de mes romans préférés, j’ai vraiment apprécié ma lecture de L’Œil d’Otolep. Pari réussi, j’ai envie de me plonger dans Les Tentacules du Mal, d’en apprendre encore plus et de pouvoir découvrir comment tout ceci va se terminer. Je me suis laissée embarquer du début à la fin, surtout vers la fin, et j’ai été touchée de bien des manières, entre la plume, l’histoire, ou les personnages qui mûrissent (enfin) (bah quoi, j’ai 22 ans, j’aime bien quand ils me rattrapent, les loulous). J’ai quelques appréhensions pour la suite, mais je suis bien contente d’avoir écouté ceux qui me conseillaient de continuer, surtout La Bibliothèque d’une Serdaigle que je remercie encore pour son prêt.
Enfin bref, je vous conseille très sincèrement ce deuxième tome, tout le début de la saga, quant à faire, je suis en train de me laisser embobiner à mon tour, ce qui est un léger comble (ou pas). Ce sera donc un 17/20 pour moi !


Tome 3 : Les Tentacules du Mal



"Un frisson d'angoisse parcourut le dos d'Ewilan.
— L'Appel Final mérite des jeux extraordinaires, peuple de Valingaï, pourquivit Baaldoub. Je t'ai donc concocté un programme éblouissant, un programme sanglant, un programme à ta mesure!"

Moi qui m’embarquais très sceptique dans cette saga… je devrais écouter plus souvent les conseils de mes amis !

Le troisième tome des Mondes d’Ewilan nous ramène directement auprès d’Ewilan et de ses compagnons, en route pour Valingaï, cité d’origine d’Illian. Le chemin pour y parvenir n’est déjà pas aisé en temps normal, mais voilà que la troupe va se retrouver coincée dans une guerre… menée par les Ahmourlaïs, ceux-là mêmes qui adorent la méduse qui a envahi l’Imagination. Néanmoins nos amis ont plus d’un tour dans leur sac, leur mission est d’arriver jusqu’à Valingaï, qu’à cela ne tienne, personne ne les en empêchera. Mais ne serait-ce pas plonger dans l’enfer en voulant éviter la gueule du loup ?

Pour une fois, je trouve mon résumé bien, dites. Champagne ! Bref.

Ce troisième et dernier tome est… plus sombre et mature que les autres. C’est indéniable ! Chaque personnage semble avoir gagné en profondeur (encore !) et surtout, l’intrigue nous apparaît dans toute sa complexité et tout se met en place. Je ne dirais pas que j’ai été bluffée, mais c’était quand même pas loin !

J’avais bien envie de découvrir quelle fin nous avait réservé Pierre Bottero. Ce que nous laissait présager le tome 2 n’était pas joyeux et les hypothèses que je m’étais faites, franchement, n’étaient pas lumineuses non plus. Ça promettait toutefois des moments épiques et je dois avouer qu’à ce niveau, je n’ai nullement été déçue !

Les tentacules du Mal est un roman qui m’a un peu désarçonnée. C’est un livre, je crois que l’on peut lire un peu comme on regarde un Disney : ce que vous en retiendrez dépendra de l’âge et de l’expérience que vous avez. Il y a des choses que l’on aborde qui sont quand même denses et difficiles à avaler. On parle de trahison, de mort, de sacrifice… avec toujours de belles leçons sur l’amour, bien évidemment. L’amour qui va au-delà de tout.

Mêlez tout ceci avec l’univers riche et bien maîtrisé que Pierre Bottero a créé, au milieu de personnages que vous ne cessez de redécouvrir bien que vous voyagiez depuis le départ avec… sérieusement, ça valait le détour. C’était assez complexe, pas assez tout de même pour que je ne garde pas un train d’avance sur les révélations, et ça m’a donné envie de ne plus lâcher le bouquin pour comprendre la fin.

Parce qu’en plus ! Imaginez-vous un peu un truc qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps : mon hypothèse de fin a été déjouée ! Je ne vais pas vous dire que j’ai été déçue, mais presque ! Bon, cette fin alternative me convient aussi, ceci dit. J’aurais bien aimé tomber juste, parce que ça correspondait bien avec l’ensemble du roman et que ça créait une sorte de continuité, j’admets aussi que j’aime beaucoup le message qui transparaît par la suite. Ewilan et ses amis ont fait les bons choix et ils peuvent nous servir d’exemple, quelque part, je trouve cela très chouette.

Autrement ? Il y a eu des passages un peu flippants mais surtout… nierk, dégoûtants à mes yeux, encore une fois. Les combats sanglants avec parfois un peu trop de détails ou juste ce qu’il fallait pour que je puisse parfaitement m’imaginer la scène… comme d’habitude, je m’en serais bien passée. J’ai toutefois assez apprécié le paradoxe vie/mort qui est abordé à différents endroits, notons-le.

Après, l’univers était toujours aussi riche, j’ai énormément apprécié encore une fois les petites citations de début de chapitre qui montrent à quel point Pierre Bottero était avancé dans ses propres univers, et j’en suis époustouflée. Sa plume, aussi, était intéressante, mais allez savoir pourquoi, elle m’a moins frappée que dans le tome 2. Était-ce à cause des actions et de la tension qui allait crescendo ? Ou d’autre chose ? Je ne le saurai sans doute jamais.

Si on parle un peu plus des personnages, je dirai qu’Ewilan m’a paru très humaine, au bord de la faille mais déterminée à suivre le chemin qu’elle se choisit. Ça aussi, j’ai trouvé très beau, comme leçon : c’est à nous de tracer notre destinée, mais arrivera forcément un moment où ce qui a été décidé recroisera nos pas… on ne peut rien éviter et la vie est un trajet pour l’accepter.
Bref, pour en revenir aux personnages, j’ai vraiment aprécié encore une fois Salim, petite étoile dans ce roman un peu sombre, mais aussi Mathieu (bien qu’il m’ait un peu tapé sur le système grmph) et surtout Maître Duom. J’avoue que ce dernier a failli me faire avoir un fou rire sur la fin, tellement l’une de ses réactions était inattendue !

En conclusion (je vais quand même m’arrêter, hein), pour un troisième et dernier tome, c’était un excellent voyage, plus sombre et mature que le 5 premiers livres que j’avais lus sur Ewilan. L’intrigue est assez complexe, le danger est quasiment omniprésent et jamais rien n’est joué. C’est un vrai roman de fantasy pour les plus jeunes, en fait, qui se paie le luxe d’être parfaitement abordable par des personnes plus âgées, comme les Walt Disney. Avec une narration toujours aussi sympathique et des personnages qui vous embarqueront, découvrez la fin de cette saga, pleine de surprises !
Je conseille sincèrement Les Mondes d’Ewilan et je remercie une nouvelle fois La Bibliothèque d’uneSerdaigle de m’avoir poussée à lire ces bouquins en me les prêtant généreusement !
Ce sera donc un 18/20 pour moi !

PS : Oui, oui, que les fans se rassurent... j'ai bien prévu de lire les bouquins sur Ellana, on respire ;)

2 commentaires:

  1. J'avais beaucoup moins aimé Les mondes d'Ewilan que la Quête, quand je les avais lu pour la première fois en étant ado. Peut-être que mon avis changerait si je les relisais maintenant

    RépondreSupprimer
  2. J'ai bien aimé cette saga mais pour moi elle ne vaut pas La quête d'Ewilan j'avoue ^^ M'enfin ça reste du Bottero *-*

    RépondreSupprimer