Tome 1 : Sarah
"On disait de moi
que j'étais la plus belle des femmes. D'une beauté qui faisait peur autant
qu'elle attirait. Une beauté qui a séduit Abram dès son premier regard sur moi.
Une beauté qui ne se fanait pas, troublante et maudite comme une fleur qui
jamais n'engendra de fruit." Quelle est donc l'histoire de cette femme si
belle qui accompagna Abraham, père du monothéisme, sur les routes de
Mésopotamie, de Canaan et d'Égypte ? Épouse aimante d'un homme promis par Dieu
à fonder un grand peuple, Sarah traverse toutes les épreuves de la stérilité :
le sentiment de culpabilité, le mépris, l'adultère, le choix de l'adoption ou
de la mère porteuse... Passionnée et bouleversante, elle est l'une des héroïnes
les plus modernes de la Bible.
Dès que mon amie m’a eu parlé de cette saga sur les femmes
de la Bible, j’ai eu envie de me plonger dans ce premier tome. Et je peux vous
dire que, de fait, il n’est pas resté longtemps dans ma PAL !
Sarah est la femme d’Abraham, autrefois connus sous le nom
de Saraï et Abram. Ce roman nous permet peut-être d’en savoir un peu plus sur
ce personnage, cette femme qui vécut une vie difficile et pourtant si belle.
Parce que Saraï n’a pas toujours été Sarah, qu’avant d’épouser Abram, elle a
été une autre femme, et que sa vie ensuite avec lui n’est pas de tout repos.
Parce que Saraï est belle, que le temps semble glisser sur elle sans altérer
ses traits, et que son ventre reste plat… comment Abram pourrait-il prétendre à
devenir le père d’une nouvelle nation si sa femme reste stérile ?
Franchement ? J’ai dévoré ce roman. D’abord parce qu’il
se lit avec beaucoup de facilité, que la plume est fluide et parce qu’évidemment,
je suis assez fan de tout ce qui touche à la Bible et qui me permet d’en
apprendre un peu plus.
Sarah est un personnage de la Bible que j’aime beaucoup, et
qui selon les écrits, a été longtemps stérile jusqu’à ce que le Seigneur décide
d’ouvrir son sein et d’avoir un fils dans sa vieillesse. Je pensais que nous
aurions droit à tout ceci dans le roman, mais Marek Halter a présenté d’autres
points qui m’ont tout autant fascinée que fait réfléchir voire parfois rebutée.
Parce qu’il ne faut pas croire, à l’époque, le monothéisme n’était
pas de rigueur. C’était plutôt le polythéisme qui était en vogue, avec plein de
rites particuliers et une crainte des dieux mineurs assez impressionnante. C’est
de là que Saraï et Abram viennent, bien que Saraï soit fille d’une famille
puissante et Abram fils d’un ouvrier reconnu pour son talent mais tout de même
classé dans les moins que rien. Et pourtant… ils vont se rencontrer. Et s’aimer,
même s’ils ne se retrouveront que bien des années après leur première
rencontre.
J’ai énormément apprécié que l’histoire de Saraï et Abram se
fasse sous plusieurs évolutions, stades et même lieux. La conquête du monothéisme
par ceux qui deviendront des Hébreux n’est pas tout facile et on porte un autre
regard sur la foi qui naît, surtout que Saraï, elle, ne voit rien. Elle suit
son mari, sans croire. C’est assez fou, tout de même. Et je suis persuadée qu’il
y a d’autres manières de lire le roman que celle que j’ai eue, même si cette
lecture me permet de porter un autre regard sur la Bible et sur ce pan de l’histoire
biblique.
Il faut dire aussi que Saraï est une femme, parfaitement
humaine, pleine de doutes, parfois de rancœurs, de colère, d’espoirs et de tout
un tourbillon d’émotions qu’on ne peut que comprendre. L’évolution de la foi se
fait aussi à travers elle, difficilement mais avec une certaine intensité,
quelque part. Cette femme si forte qui a suivi son cœur se retrouve quand même
stérile, de son propre fait ou presque, et doit en assumer les conséquences. Elle
doit faire face à de nombreuses épreuves et franchement, pour ceux qui voient
de quoi je parle, le fait qu’elle donne Hagar à Abram, j’avoue que… on a aussi
mal qu’elle. Déjà, quand on le lit dans la Bible, c’est pas drôle, mais alors
là, la façon dont Marek Halter le met en scène est tout simplement… ça vous
prend aux tripes !
Un autre élément qui est juste extraordinaire à mes yeux en
dehors du fait que l’on suive Saraï et qu’on apprécie à fond ce personnage qui
n’a rien de parfait mais qui nous transporte, c’est le contexte. La notion
historique de ce roman. J’en ai appris, des trucs ! Sur la naissance du
monothéisme, d’accord, mais surtout sur les pratiques à l’époque ! On
passe un temps considérable avec Saraï avant qu’elle ne se retrouve avec Abram,
et les coutumes de l’époque sont aussi intéressantes que… brr, repoussantes,
parfois. Néanmoins, du coup, on voit d’autant mieux l’évolution voire le
caractère prodigieux de l’histoire de Saraï et Abram.
Enfin, il me faut quand même parler de la plume de Marek
Halter. Je suis épatée, parce qu’il a réussi à mes yeux à générer une sorte d’intrigue
qui vous donne envie d’en savoir plus, comme dans tout roman de fiction, mais
avec ce petit quelque chose qui vous rappelle aussi justement cette sagesse que
l’on peut sentir dans les registres bibliques. Là, on le comprend parce que c’est
comme si Sarah nous racontait son histoire, au crépuscule de sa vie. Il y a un
recul très touchant et férocement poignant. Enfin bref, je suis conquise sur
bien des points et j’espère que d’autres lecteurs le seront aussi !
En conclusion, je dois dire que ce roman est une excellente
découverte et que j’ai hâte d’enchaîner avec la suite ainsi que les deux autres
romans de cet auteur. J’ai découvert un pan de l’histoire biblique à travers les
yeux de Sarah, une héroïne pleine de sentiments (qu’ils soient bénéfiques ou
néfastes), courageuse mais tellement faible aussi, j’en aurai appris plus tout
en me laissant transporter par ce récit qui aura été presque addictif. Très accessible,
avec une plume agréable et surprenante, c’est une mise en lumière que je
recommande /à tous, que vous ayez lu la Bible ou non !
Ce sera un 18/20
pour moi et j’ai hâte de me plonger dans la suite !
Tome 2 : Tsippora
Tome 2 : Tsippora
Il y a plus de trois
mille ans, une enfant noire est recueillie au bord de la mer Rouge. On
l'appelle Tsippora, l'" Oiseau ". La couleur de sa peau a déjà décidé
de son avenir : nul ne la voudra pour épouse. Un jour, pourtant, près d'un
puits, un homme la regarde comme aucun autre. Il s'appelle Moïse et fuit
l'Égypte. Amante passionnée, épouse généreuse, Tsippora la Noire, l'étrangère,
la non Juive, porte la destinée de Moïse à bout de bras. Oubliant ses craintes
et ses doutes, il entend grâce à elle le message de Dieu et léguera à
l'humanité ces Lois qui, aujourd'hui encore, protègent les faibles contre les
forts. Mais son amour pour Moïse menace Tsippora : dans la cohorte des Hébreux
de l'Exode, son destin de femme à la peau noire la rattrape...
J’avais beaucoup aimé le tome 1 de La Bible au féminin et j’ai très vite plongé dans le deux, ayant la
chance de posséder la saga au complet dans ma PAL !
Tsippora était la femme de sang de Moïse, une femme noire,
ou Kouchite, comme on disait à l’époque. Elle a été adopté par Jethro, un sage
de Madiân, et un jour, Moïse va fouler le sol de cette terre alors qu’il n’est
rien… loin encore de celui qui fendra la mer pour libérer son peuple de l’esclavage.
Il la sauvera d’une mort certaine, et ainsi commencera leur histoire. Jamais simple,
toujours semée d’embûches, Tsippora est celle qui poussera Moïse dans ses
retranchements pour l’aider à devenir celui qu’il doit être… au péril même de
sa vie.
Je dois avouer quelque chose : je ne connaissais pas
Tsippora. Mais alors pas du tout ! Du coup, ce roman a été pour moi une
double découverte : découvrir cette femme et découvrir un pan de l’histoire
biblique. Autant je savais que Sarah était la femme d’Abraham, autant je me
suis couchée moins bête pour Tsippora.
Et là aussi, le charme a opéré : Tsippora est une femme
décidée, pleine de principes et possédant une foi qui vacille rarement. Elle doute
d’elle-même, du fait de sa couleur de peau que les gens ont du mal à dépasser. De
fait, les Kouchites, son peuple d’origine, ne font pas partie des Hébreux, et
pourtant, Tsippora fera tellement pour eux. En soutenant Moïse ou au contraire
en se dressant contre lui, elle le guidera sur ce chemin si difficile qui lui a
été tracé.
Le lecteur croise donc des personnages assez connus, dont
Moïse, mais aussi Aaron, Myriam, Pharaon… et j’avoue que tous ne sont pas
rentrés dans mes grâces. Autant je savais comment pouvait être Aaron, vu
comment il est décrit dans les textes, autant j’avoue que Myriam m’a énervée !
Je la comprenais parfois, elle m’est restée quasiment antipathique tout le long
de ses apparitions. Quant à Moïse, j’ai réellement aimé que l’auteur le montre
vraiment comme un humain élu, qui doute parfois, qui vacille aussi, soutenu
souvent par Tsippora ou qui se laisse gagner par sa foi… et qui, une fois que
la machine a été lancée, ne s’arrête pas, au contraire.
Marek Halter signe une nouvelle fois un roman fort, dans
lequel la vie est loin d’être rose. Tsippora, de par son origine Kouchite, sait
qu’elle pose problème. Elle possède aussi un caractère qui n’est pas évident,
et le lecteur s’y attache pourtant. Ce qui est éprouvant, c’est le chemin que
doit parcourir Moïse avant de partir en Égypte pour devenir celui qu’il sera. C’est
aussi la lutte constante pour rester digne et avec cette femme, les douleurs ne
sont pas moindres. L’attente est parfois longue, la peur nous paraît palpable,
bref, c’est intense !
Le livre est un peu plus court que le tome 1, mais cela se
sent seulement dans le fait que cela se dévore vite. Sinon, il n’y a pas de
temps morts, pas trop de descriptions, seulement une tension qui est bien
maîtrisée et qu’on soutient parfois avec peine, presque ! Les chapitres ne
sont pas si longs, idem pour les parties, donc la cadence est bonne, comme pour
le premier.
Là aussi, j’ai appris des choses sur le contexte de l’époque,
sur ceux qui vivaient sous des tentes, sur la culture et les rites aussi. J’ai
aussi appris comment vivait le peuple Hébreux en Égypte et ça fait mal au cœur…
je ne m’étais jamais dit qu’ils pouvaient être aussi brimés, en fait. Tsippora est donc un roman qui nous
permet d’ouvrir les yeux sur bien des points. Sur la discrimination aussi, même
dans le peuple élu de Dieu… voire surtout dans le peuple élu de Dieu, par
moments… c’est déroutant, humain, et ça fait mal au cœur, je peux vous dire !
La plume ? Très juste, poignante, parfois encore avec
ces accents sages que confère le recul, et pourtant vous vous y sentez, dans
cette histoire, vous avez l’impression d’y être, de pouvoir ressentir tout ce
que ressent Tsippora, de trembler avec les personnages, quels qu’ils soient… ça
coule.
Je crois que ce sera tout ce que j’aurai à dire, sur l’instant
rien d’autre ne me revient… si ce n’est la fin qui m’a touchée, elle est très
bien amenée, et elle est aussi douloureuse. Je crois que si ça avait été un
simple ouvrage de fiction, j’aurais hurlé. Là, je me contente d’avoir mal,
quelque part. Ce qui indique bien que du début à la fin, j’étais à fond !
En conclusion, ce deuxième tome est dans la digne lignée du
premier, on y découvre une nouvelle femme assez mise dans l’ombre dans l’histoire
originale mais qui semble avoir joué un rôle très important auprès de Moïse. C’est
un de ces personnages que l’on a envie de prendre pour modèle, parce qu’elle
traverse les épreuves non pas sans baisser la tête ni sans cicatrices, mais
parce qu’elle semble en tirer une force incroyable. J’ai énormément apprécié
cette plongée auprès de Tsippora et Moïse : c’était vivant, intense,
parfois douloureux mais toujours très… pas envoûtant mais juste génial. Raison
pour laquelle, à l’heure où je vous écris, j’ai déjà commencé le tome 3 de la
saga, histoire de ne pas m’arrêter en si bon chemin !
Ce sera donc un 18/20
pour ce deuxième tome et je vous conseille la saga, elle vaut le détour !
Tome 3 : Lilah
Tome 3 : Lilah
'Sarah' et 'Tsippora'
étaient respectivement les premier et deuxième volumes de la 'Bible au féminin'
de Marek Halter. La première était la femme d'Abraham, la deuxième celle de
Moïse. Lilah était la sœur d'Ezra. Intelligent et visionnaire, Ezra voit dans
les textes bibliques, inscrits dans la mémoire collective, la survie du peuple
juif. Poussant à l'extérieur sa ferveur religieuse, il décide et organise la
répudiation de toutes les épouses étrangères et de leurs enfants, dans le but
de conserver au peuple juif sa pureté. Lilah, déchirée entre l'amour pour son
frère et sa conscience pour l'injuste combat qu'il mène, va cependant choisir
de lutter contre l'extrémisme religieux qui frappe les femmes.
Aaaah, je peux enfin me poser pour taper mon avis ! C’est
parti !
Le troisième tome de La
Bible au féminin se porte sur Lilah, sœur d’Ezra, qui va ramener le peuple
juif à Jérusalem qui est livrée à elle-même depuis que les Hébreux en ont été
chassés. Mais dans l’ombre, c’est Lilah qui va le pousser à accomplir ce
périple, à oser dire oui à ce qu’il n’ose pas envisager, alors qu’elle aime
depuis des années un Perse qu’elle et son frère considéraient auparavant comme
leur frère. Antinoès, Lilah et Ezra. Mais… la ferveur religieuse d’Ezra n’empêchera-t-elle
pas Antinoès et Lilah de se marier ? Pis encore, ne poussera-t-elle pas
les Juifs à renier leurs femmes et leurs enfants qui ne sont pas Juifs d’origine ?
Je trouve que le résumé présenté en quatrième de couverture
ne parle pas assez du livre. Il présente qui est Lilah, très succinctement, et
indique directement ce qu’elle fera dans les… 50 dernières pages du livre. C’est
franchement dommage, parce que ce roman parle d’autre chose, dans la première
partie, et on comprend que l’histoire de Lilah est aussi tortueuse que celle de
Sarah ou de Tsippora.
Oui, parce que Lilah est amoureuse d’Antinoès, un Perse qui
est récemment monté en grade. Avec Ezra, ils se connaissent depuis l’enfance et
ont grandi ensemble, mais depuis qu’Ezra est parti dans la ville basse pour
étudier les textes de Moïse avec un sage, les choses ont changé. Antinoès et
Lilah se voient encore quand ils le peuvent, en secret, tout en se jurant
éternité et de se marier dès qu’ils le pourront. Malheureusement, il se peut
que cette promesse ne voie jamais sa réalisation…
Ce roman traite d’une femme qui est tiraillée entre son
amour pour son frère et celui pour l’homme de sa vie. Elle sait pourtant que
son frère a une grande destinée à accomplir et elle va l’encourager. De toute
son âme, de toute sa foi, au prix de grands sacrifices, parfois. Sans pour
autant renier ses valeurs, ses principes, puisqu’elle agira toujours selon son cœur
et donc parfois contre son frère quand elle songera que cela n’est pas juste.
La société que nous découvrons dans Lilah est assez particulière. On sent qu’il y a la noblesse, les
bourgeois et la populace, quelque part. En tout cas, dans la partie perse.
Jérusalem, elle, est laissée à tous les vents ou presque. C’est une vision bien
différente de ce qu’on peut imaginer, une espèce de famine qui prend le peuple
Hébreux de tous les côtés. On voit les extrémistes, on voit ceux qui croient
alors qu’ils ne sont pas Juifs… on constate de nombreux paradoxes.
Au niveau des personnages, je peux vous assurer que chacun
est bien construit. Lilah est une femme qu’on apprécie de suivre, même si j’avoue
que son histoire m’aura moins imprégnée et transportée que celle de Sarah et de
Tsippora. Il n’en reste pas moins qu’elle est une femme forte, avec la foi, qui
n’abandonne pas ceux qu’elle aime, même si elle doit parfois faire des sacrifices
immenses.
Antinoès est très touchant aussi, parfois un peu rude mais
on perçoit l’amour qu’il ressent pour Lilah et c’est juste beau. Ezra, quant à
lui, est… on sent une ferveur incroyable chez lui, il semble toutefois aveuglé
par de multiples considérations et refuser son chemin… comme un espèce de rat
de bibliothèque qui ne veut pas sortir de son antre en étant persuadé qu’il
fait bien. Le sage de la ville basse m’a en revanche beaucoup plu ! Il est
plein de répartie, de bon sens et prend les choses avec philosophie. Des deux,
c’est bien Ezra le plus dur et le plus sec !
Je pourrais vous parler de plusieurs autres personnages
secondaires qui donnent de l’ampleur à l’histoire, je parlerai simplement de
Parysatis, qui semble, elle, un démon fait femme. C’est incroyable l’antipathie
qu’elle peut soulever ! Une couleuvre, celle-là…
En dehors de ceci, l’intrigue est intéressante, bien que la
seconde partie soit très courte et qu’on lui accorde une importance peut-être
surfaite. Lilah fait beaucoup, certes, je trouve juste que c’est trop mis en
avant dans le résumé, comme je l’ai déjà dit (moi, radoter ?). La façon qu’elle
a de soutenir son frère et d’essayer de le guider dans sa voie est autrement plus
intéressante. Le chemin que tous parcourent est prenant, même si j’aurai moins
aimé que les deux premiers tomes de la saga. C’est bien dosé quand même et je
ne regrette nullement ma lecture !
J’aurai appris des éléments culturels, historiques, aussi,
puisque l’on ne se rend pas vraiment compte de la barbarie de l’époque et que
Jérusalem n’a pas toujours été une ville resplendissante, même avant l’ère
chrétienne. On en apprend sur la nature humaine, mais sur l’histoire biblique aussi.
Quant à la plume ? Toujours aussi agréable, même si le
style épistolaire a fini par me lasser sur la deuxième partie. C’était assez
émouvant au début, et puis après j’ai eu un peu de mal. Ceci dit, ça pourra
parfaitement plaire à d’autres ! Plusieurs registres sont confrontés ici,
au milieu d’une intrigue qui n’a rien d’évident… les contradictions sont mises
en avant et savamment utilisées, il faut en féliciter l’auteur.
En conclusion, le troisième tome de La Bible au féminin m’aura aussi apporté un éclairage que je ne
regrette pas, bien que Lilah m’ait moins embarquée que Sarah et Tsippora. Son histoire
et ses sacrifices sont intéressants à suivre, ils se dévorent sans qu’on s’en
rende vraiment compte, la psychologie des personnages est bien développée, on
en apprend sur le contexte et sur la nature humaine, ainsi que sur les
considérations religieuses de l’époque. C’est dur, mais c’est beau…
Ce sera donc un 16/20
pour moi et je vous recommande la saga !
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