jeudi 30 juillet 2015

La Bible au féminin (Marek Halter)

Tome 1 : Sarah

"On disait de moi que j'étais la plus belle des femmes. D'une beauté qui faisait peur autant qu'elle attirait. Une beauté qui a séduit Abram dès son premier regard sur moi. Une beauté qui ne se fanait pas, troublante et maudite comme une fleur qui jamais n'engendra de fruit." Quelle est donc l'histoire de cette femme si belle qui accompagna Abraham, père du monothéisme, sur les routes de Mésopotamie, de Canaan et d'Égypte ? Épouse aimante d'un homme promis par Dieu à fonder un grand peuple, Sarah traverse toutes les épreuves de la stérilité : le sentiment de culpabilité, le mépris, l'adultère, le choix de l'adoption ou de la mère porteuse... Passionnée et bouleversante, elle est l'une des héroïnes les plus modernes de la Bible.

Dès que mon amie m’a eu parlé de cette saga sur les femmes de la Bible, j’ai eu envie de me plonger dans ce premier tome. Et je peux vous dire que, de fait, il n’est pas resté longtemps dans ma PAL !

Sarah est la femme d’Abraham, autrefois connus sous le nom de Saraï et Abram. Ce roman nous permet peut-être d’en savoir un peu plus sur ce personnage, cette femme qui vécut une vie difficile et pourtant si belle. Parce que Saraï n’a pas toujours été Sarah, qu’avant d’épouser Abram, elle a été une autre femme, et que sa vie ensuite avec lui n’est pas de tout repos. Parce que Saraï est belle, que le temps semble glisser sur elle sans altérer ses traits, et que son ventre reste plat… comment Abram pourrait-il prétendre à devenir le père d’une nouvelle nation si sa femme reste stérile ?

Franchement ? J’ai dévoré ce roman. D’abord parce qu’il se lit avec beaucoup de facilité, que la plume est fluide et parce qu’évidemment, je suis assez fan de tout ce qui touche à la Bible et qui me permet d’en apprendre un peu plus.

Sarah est un personnage de la Bible que j’aime beaucoup, et qui selon les écrits, a été longtemps stérile jusqu’à ce que le Seigneur décide d’ouvrir son sein et d’avoir un fils dans sa vieillesse. Je pensais que nous aurions droit à tout ceci dans le roman, mais Marek Halter a présenté d’autres points qui m’ont tout autant fascinée que fait réfléchir voire parfois rebutée.

Parce qu’il ne faut pas croire, à l’époque, le monothéisme n’était pas de rigueur. C’était plutôt le polythéisme qui était en vogue, avec plein de rites particuliers et une crainte des dieux mineurs assez impressionnante. C’est de là que Saraï et Abram viennent, bien que Saraï soit fille d’une famille puissante et Abram fils d’un ouvrier reconnu pour son talent mais tout de même classé dans les moins que rien. Et pourtant… ils vont se rencontrer. Et s’aimer, même s’ils ne se retrouveront que bien des années après leur première rencontre.

J’ai énormément apprécié que l’histoire de Saraï et Abram se fasse sous plusieurs évolutions, stades et même lieux. La conquête du monothéisme par ceux qui deviendront des Hébreux n’est pas tout facile et on porte un autre regard sur la foi qui naît, surtout que Saraï, elle, ne voit rien. Elle suit son mari, sans croire. C’est assez fou, tout de même. Et je suis persuadée qu’il y a d’autres manières de lire le roman que celle que j’ai eue, même si cette lecture me permet de porter un autre regard sur la Bible et sur ce pan de l’histoire biblique.

Il faut dire aussi que Saraï est une femme, parfaitement humaine, pleine de doutes, parfois de rancœurs, de colère, d’espoirs et de tout un tourbillon d’émotions qu’on ne peut que comprendre. L’évolution de la foi se fait aussi à travers elle, difficilement mais avec une certaine intensité, quelque part. Cette femme si forte qui a suivi son cœur se retrouve quand même stérile, de son propre fait ou presque, et doit en assumer les conséquences. Elle doit faire face à de nombreuses épreuves et franchement, pour ceux qui voient de quoi je parle, le fait qu’elle donne Hagar à Abram, j’avoue que… on a aussi mal qu’elle. Déjà, quand on le lit dans la Bible, c’est pas drôle, mais alors là, la façon dont Marek Halter le met en scène est tout simplement… ça vous prend aux tripes !

Un autre élément qui est juste extraordinaire à mes yeux en dehors du fait que l’on suive Saraï et qu’on apprécie à fond ce personnage qui n’a rien de parfait mais qui nous transporte, c’est le contexte. La notion historique de ce roman. J’en ai appris, des trucs ! Sur la naissance du monothéisme, d’accord, mais surtout sur les pratiques à l’époque ! On passe un temps considérable avec Saraï avant qu’elle ne se retrouve avec Abram, et les coutumes de l’époque sont aussi intéressantes que… brr, repoussantes, parfois. Néanmoins, du coup, on voit d’autant mieux l’évolution voire le caractère prodigieux de l’histoire de Saraï et Abram.

Enfin, il me faut quand même parler de la plume de Marek Halter. Je suis épatée, parce qu’il a réussi à mes yeux à générer une sorte d’intrigue qui vous donne envie d’en savoir plus, comme dans tout roman de fiction, mais avec ce petit quelque chose qui vous rappelle aussi justement cette sagesse que l’on peut sentir dans les registres bibliques. Là, on le comprend parce que c’est comme si Sarah nous racontait son histoire, au crépuscule de sa vie. Il y a un recul très touchant et férocement poignant. Enfin bref, je suis conquise sur bien des points et j’espère que d’autres lecteurs le seront aussi !

En conclusion, je dois dire que ce roman est une excellente découverte et que j’ai hâte d’enchaîner avec la suite ainsi que les deux autres romans de cet auteur. J’ai découvert un pan de l’histoire biblique à travers les yeux de Sarah, une héroïne pleine de sentiments (qu’ils soient bénéfiques ou néfastes), courageuse mais tellement faible aussi, j’en aurai appris plus tout en me laissant transporter par ce récit qui aura été presque addictif. Très accessible, avec une plume agréable et surprenante, c’est une mise en lumière que je recommande /à tous, que vous ayez lu la Bible ou non !
Ce sera un 18/20 pour moi et j’ai hâte de me plonger dans la suite !


Tome 2 : Tsippora



Il y a plus de trois mille ans, une enfant noire est recueillie au bord de la mer Rouge. On l'appelle Tsippora, l'" Oiseau ". La couleur de sa peau a déjà décidé de son avenir : nul ne la voudra pour épouse. Un jour, pourtant, près d'un puits, un homme la regarde comme aucun autre. Il s'appelle Moïse et fuit l'Égypte. Amante passionnée, épouse généreuse, Tsippora la Noire, l'étrangère, la non Juive, porte la destinée de Moïse à bout de bras. Oubliant ses craintes et ses doutes, il entend grâce à elle le message de Dieu et léguera à l'humanité ces Lois qui, aujourd'hui encore, protègent les faibles contre les forts. Mais son amour pour Moïse menace Tsippora : dans la cohorte des Hébreux de l'Exode, son destin de femme à la peau noire la rattrape...

J’avais beaucoup aimé le tome 1 de La Bible au féminin et j’ai très vite plongé dans le deux, ayant la chance de posséder la saga au complet dans ma PAL !

Tsippora était la femme de sang de Moïse, une femme noire, ou Kouchite, comme on disait à l’époque. Elle a été adopté par Jethro, un sage de Madiân, et un jour, Moïse va fouler le sol de cette terre alors qu’il n’est rien… loin encore de celui qui fendra la mer pour libérer son peuple de l’esclavage. Il la sauvera d’une mort certaine, et ainsi commencera leur histoire. Jamais simple, toujours semée d’embûches, Tsippora est celle qui poussera Moïse dans ses retranchements pour l’aider à devenir celui qu’il doit être… au péril même de sa vie.

Je dois avouer quelque chose : je ne connaissais pas Tsippora. Mais alors pas du tout ! Du coup, ce roman a été pour moi une double découverte : découvrir cette femme et découvrir un pan de l’histoire biblique. Autant je savais que Sarah était la femme d’Abraham, autant je me suis couchée moins bête pour Tsippora.

Et là aussi, le charme a opéré : Tsippora est une femme décidée, pleine de principes et possédant une foi qui vacille rarement. Elle doute d’elle-même, du fait de sa couleur de peau que les gens ont du mal à dépasser. De fait, les Kouchites, son peuple d’origine, ne font pas partie des Hébreux, et pourtant, Tsippora fera tellement pour eux. En soutenant Moïse ou au contraire en se dressant contre lui, elle le guidera sur ce chemin si difficile qui lui a été tracé.

Le lecteur croise donc des personnages assez connus, dont Moïse, mais aussi Aaron, Myriam, Pharaon… et j’avoue que tous ne sont pas rentrés dans mes grâces. Autant je savais comment pouvait être Aaron, vu comment il est décrit dans les textes, autant j’avoue que Myriam m’a énervée ! Je la comprenais parfois, elle m’est restée quasiment antipathique tout le long de ses apparitions. Quant à Moïse, j’ai réellement aimé que l’auteur le montre vraiment comme un humain élu, qui doute parfois, qui vacille aussi, soutenu souvent par Tsippora ou qui se laisse gagner par sa foi… et qui, une fois que la machine a été lancée, ne s’arrête pas, au contraire.

Marek Halter signe une nouvelle fois un roman fort, dans lequel la vie est loin d’être rose. Tsippora, de par son origine Kouchite, sait qu’elle pose problème. Elle possède aussi un caractère qui n’est pas évident, et le lecteur s’y attache pourtant. Ce qui est éprouvant, c’est le chemin que doit parcourir Moïse avant de partir en Égypte pour devenir celui qu’il sera. C’est aussi la lutte constante pour rester digne et avec cette femme, les douleurs ne sont pas moindres. L’attente est parfois longue, la peur nous paraît palpable, bref, c’est intense !

Le livre est un peu plus court que le tome 1, mais cela se sent seulement dans le fait que cela se dévore vite. Sinon, il n’y a pas de temps morts, pas trop de descriptions, seulement une tension qui est bien maîtrisée et qu’on soutient parfois avec peine, presque ! Les chapitres ne sont pas si longs, idem pour les parties, donc la cadence est bonne, comme pour le premier.

Là aussi, j’ai appris des choses sur le contexte de l’époque, sur ceux qui vivaient sous des tentes, sur la culture et les rites aussi. J’ai aussi appris comment vivait le peuple Hébreux en Égypte et ça fait mal au cœur… je ne m’étais jamais dit qu’ils pouvaient être aussi brimés, en fait. Tsippora est donc un roman qui nous permet d’ouvrir les yeux sur bien des points. Sur la discrimination aussi, même dans le peuple élu de Dieu… voire surtout dans le peuple élu de Dieu, par moments… c’est déroutant, humain, et ça fait mal au cœur, je peux vous dire !

La plume ? Très juste, poignante, parfois encore avec ces accents sages que confère le recul, et pourtant vous vous y sentez, dans cette histoire, vous avez l’impression d’y être, de pouvoir ressentir tout ce que ressent Tsippora, de trembler avec les personnages, quels qu’ils soient… ça coule.

Je crois que ce sera tout ce que j’aurai à dire, sur l’instant rien d’autre ne me revient… si ce n’est la fin qui m’a touchée, elle est très bien amenée, et elle est aussi douloureuse. Je crois que si ça avait été un simple ouvrage de fiction, j’aurais hurlé. Là, je me contente d’avoir mal, quelque part. Ce qui indique bien que du début à la fin, j’étais à fond !

En conclusion, ce deuxième tome est dans la digne lignée du premier, on y découvre une nouvelle femme assez mise dans l’ombre dans l’histoire originale mais qui semble avoir joué un rôle très important auprès de Moïse. C’est un de ces personnages que l’on a envie de prendre pour modèle, parce qu’elle traverse les épreuves non pas sans baisser la tête ni sans cicatrices, mais parce qu’elle semble en tirer une force incroyable. J’ai énormément apprécié cette plongée auprès de Tsippora et Moïse : c’était vivant, intense, parfois douloureux mais toujours très… pas envoûtant mais juste génial. Raison pour laquelle, à l’heure où je vous écris, j’ai déjà commencé le tome 3 de la saga, histoire de ne pas m’arrêter en si bon chemin !
Ce sera donc un 18/20 pour ce deuxième tome et je vous conseille la saga, elle vaut le détour !



Tome 3 : Lilah



'Sarah' et 'Tsippora' étaient respectivement les premier et deuxième volumes de la 'Bible au féminin' de Marek Halter. La première était la femme d'Abraham, la deuxième celle de Moïse. Lilah était la sœur d'Ezra. Intelligent et visionnaire, Ezra voit dans les textes bibliques, inscrits dans la mémoire collective, la survie du peuple juif. Poussant à l'extérieur sa ferveur religieuse, il décide et organise la répudiation de toutes les épouses étrangères et de leurs enfants, dans le but de conserver au peuple juif sa pureté. Lilah, déchirée entre l'amour pour son frère et sa conscience pour l'injuste combat qu'il mène, va cependant choisir de lutter contre l'extrémisme religieux qui frappe les femmes.

Aaaah, je peux enfin me poser pour taper mon avis ! C’est parti !

Le troisième tome de La Bible au féminin se porte sur Lilah, sœur d’Ezra, qui va ramener le peuple juif à Jérusalem qui est livrée à elle-même depuis que les Hébreux en ont été chassés. Mais dans l’ombre, c’est Lilah qui va le pousser à accomplir ce périple, à oser dire oui à ce qu’il n’ose pas envisager, alors qu’elle aime depuis des années un Perse qu’elle et son frère considéraient auparavant comme leur frère. Antinoès, Lilah et Ezra. Mais… la ferveur religieuse d’Ezra n’empêchera-t-elle pas Antinoès et Lilah de se marier ? Pis encore, ne poussera-t-elle pas les Juifs à renier leurs femmes et leurs enfants qui ne sont pas Juifs d’origine ?

Je trouve que le résumé présenté en quatrième de couverture ne parle pas assez du livre. Il présente qui est Lilah, très succinctement, et indique directement ce qu’elle fera dans les… 50 dernières pages du livre. C’est franchement dommage, parce que ce roman parle d’autre chose, dans la première partie, et on comprend que l’histoire de Lilah est aussi tortueuse que celle de Sarah ou de Tsippora.

Oui, parce que Lilah est amoureuse d’Antinoès, un Perse qui est récemment monté en grade. Avec Ezra, ils se connaissent depuis l’enfance et ont grandi ensemble, mais depuis qu’Ezra est parti dans la ville basse pour étudier les textes de Moïse avec un sage, les choses ont changé. Antinoès et Lilah se voient encore quand ils le peuvent, en secret, tout en se jurant éternité et de se marier dès qu’ils le pourront. Malheureusement, il se peut que cette promesse ne voie jamais sa réalisation…

Ce roman traite d’une femme qui est tiraillée entre son amour pour son frère et celui pour l’homme de sa vie. Elle sait pourtant que son frère a une grande destinée à accomplir et elle va l’encourager. De toute son âme, de toute sa foi, au prix de grands sacrifices, parfois. Sans pour autant renier ses valeurs, ses principes, puisqu’elle agira toujours selon son cœur et donc parfois contre son frère quand elle songera que cela n’est pas juste.

La société que nous découvrons dans Lilah est assez particulière. On sent qu’il y a la noblesse, les bourgeois et la populace, quelque part. En tout cas, dans la partie perse. Jérusalem, elle, est laissée à tous les vents ou presque. C’est une vision bien différente de ce qu’on peut imaginer, une espèce de famine qui prend le peuple Hébreux de tous les côtés. On voit les extrémistes, on voit ceux qui croient alors qu’ils ne sont pas Juifs… on constate de nombreux paradoxes.

Au niveau des personnages, je peux vous assurer que chacun est bien construit. Lilah est une femme qu’on apprécie de suivre, même si j’avoue que son histoire m’aura moins imprégnée et transportée que celle de Sarah et de Tsippora. Il n’en reste pas moins qu’elle est une femme forte, avec la foi, qui n’abandonne pas ceux qu’elle aime, même si elle doit parfois faire des sacrifices immenses.
Antinoès est très touchant aussi, parfois un peu rude mais on perçoit l’amour qu’il ressent pour Lilah et c’est juste beau. Ezra, quant à lui, est… on sent une ferveur incroyable chez lui, il semble toutefois aveuglé par de multiples considérations et refuser son chemin… comme un espèce de rat de bibliothèque qui ne veut pas sortir de son antre en étant persuadé qu’il fait bien. Le sage de la ville basse m’a en revanche beaucoup plu ! Il est plein de répartie, de bon sens et prend les choses avec philosophie. Des deux, c’est bien Ezra le plus dur et le plus sec !
Je pourrais vous parler de plusieurs autres personnages secondaires qui donnent de l’ampleur à l’histoire, je parlerai simplement de Parysatis, qui semble, elle, un démon fait femme. C’est incroyable l’antipathie qu’elle peut soulever ! Une couleuvre, celle-là…

En dehors de ceci, l’intrigue est intéressante, bien que la seconde partie soit très courte et qu’on lui accorde une importance peut-être surfaite. Lilah fait beaucoup, certes, je trouve juste que c’est trop mis en avant dans le résumé, comme je l’ai déjà dit (moi, radoter ?). La façon qu’elle a de soutenir son frère et d’essayer de le guider dans sa voie est autrement plus intéressante. Le chemin que tous parcourent est prenant, même si j’aurai moins aimé que les deux premiers tomes de la saga. C’est bien dosé quand même et je ne regrette nullement ma lecture !

J’aurai appris des éléments culturels, historiques, aussi, puisque l’on ne se rend pas vraiment compte de la barbarie de l’époque et que Jérusalem n’a pas toujours été une ville resplendissante, même avant l’ère chrétienne. On en apprend sur la nature humaine, mais sur l’histoire biblique aussi.

Quant à la plume ? Toujours aussi agréable, même si le style épistolaire a fini par me lasser sur la deuxième partie. C’était assez émouvant au début, et puis après j’ai eu un peu de mal. Ceci dit, ça pourra parfaitement plaire à d’autres ! Plusieurs registres sont confrontés ici, au milieu d’une intrigue qui n’a rien d’évident… les contradictions sont mises en avant et savamment utilisées, il faut en féliciter l’auteur.

En conclusion, le troisième tome de La Bible au féminin m’aura aussi apporté un éclairage que je ne regrette pas, bien que Lilah m’ait moins embarquée que Sarah et Tsippora. Son histoire et ses sacrifices sont intéressants à suivre, ils se dévorent sans qu’on s’en rende vraiment compte, la psychologie des personnages est bien développée, on en apprend sur le contexte et sur la nature humaine, ainsi que sur les considérations religieuses de l’époque. C’est dur, mais c’est beau…
Ce sera donc un 16/20 pour moi et je vous recommande la saga !

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