Tome 1 : Le sacrifice de Xavier
Lorsque Séléna Mariec
est retrouvée inconsciente dans la cave de son manoir, la police ne se doute
pas que l'affaire est plus compliquée qu'il n'y paraît... et que le suicide de
son petit-ami Xavier pourrait cacher une troublante vérité.
Alors ! Je tiens tout d’abord à remercier Selyne pour
ce partenariat ! Malgré quelques faiblesses que je vais vous présenter, j’ai
passé un bon moment de lecture en compagnie de ce premier tome !
Séléna Mariec se retrouve un jour à l’hôpital après avoir
été séquestrée durant une certaine durée dans la cave de son manoir. À son
réveil, elle apprend que son petit-ami Xavier est mort et que tout pense à
croire au suicide. Mais pourquoi l’avoir enfermée ainsi ? Et si tous les
acteurs de cette sinistre histoire cachaient en réalité des éléments
particuliers ?
Ma première réaction en voyant le livre a été : « mais
c’est tout petit, ma parole ! », puis « c’est vraiment un format
peu commun. » Il faut que je vous dise que le livre fait 200 pages, avec
une mise en page un peu différente de celle que nous connaissons. Les dialogues
sont un peu séparés, avec un retour à la ligne différent, et le format du livre
est inférieur à celui d’un poche normal.
Ensuite, j’ai plongé dans le livre, histoire de ne pas trop
faire patienter l’auteure, puisque le livre lui-même a attendu environ deux
semaines que je daigne le récupérer après réception. Étrangement, j’ai été
rapidement happée. Étrangement, parce que j’ai vite remarqué que le style était
un peu commun à tous ceux qui débutent : il y avait quelques maladresses
dans la narration. C’était fin, mais à force, on apprend à noter.
Je dois pourtant avouer que la plume, sans être
incroyablement recherchée, est fluide, accessible et un minimum travaillée.
Bien sûr, il reste des répétitions et quelques fautes. Rien de gênant pour la
lecture, cependant. L’ensemble est bien appréciable ! Les dialogues s’offrent
même le luxe d’être réalistes, même s’ils flirtent avec du moins probable
occasionnellement.
Au niveau de l’histoire, j’ai vite été intriguée, et même si
j’ai constaté – comme je vous l’ai dit – des maladresses, j’ai eu l’impression
que l’auteure jouait avec ça pour nous faire entrer dans son jeu. J’ignore si c’était
voulu ou non, mais ces imprécisions ont semblé tourner en faveur des
personnages et de l’histoire, puisque le tout se dévoilait pas à pas, sans qu’il
y ait réellement de problème. Oui, le souci étant que parfois, on se dit « punaise,
l’auteur largue une bombe comme ça, paf, et il croit que je vais l’accepter
comme ça ? Mais je suis pas tombée de la poussette hier, non plus ! ».
J’ai découvert un univers centré autour des Enfants de la
Nuit, même si vous ne savez pas ce que c’est, et en même temps, autour du
manoir. Je ne vous dirai pas comment, quoi, ni rien, mais c’était intéressant
et je me suis laissée prendre au jeu. J’ai apprécié que rien ne soit joué et qu’il
y ait de la réflexion, des tensions… bref, une intrigue qui ne se dévoile pas
et ne se résout pas en un claquement de doigts !
Après, il faut dire qu’il y a des « coïncidences »
qui sont quand même faciles. Des personnages qui arrivent juste au bon moment,
une réflexion qui se déroule vachement bien et presque sans accrocs… j’veux pas
dire, mais parfois, je me suis demandé si elle était super bien éclairée ou… si
c’était de la facilité. Ça m’a quand même plus et intéressée et Séléna n’a pas
réussi à me devenir antipathique, au contraire.
J’ai apprécié aussi la lucidité de bon nombre des
personnages, qui se demandent s’ils sont acteurs ou actés dans toute cette
intrigue. Aussi, il y a un petit côté de valeurs, dans le rejet de voir le mal
chez ceux qu’on connait, dans la volonté de réaliser le bien et d’empêcher le
mal de triompher et surtout de réussir à penser par soi-même sans se laisser
influencer par d’autres.
En conclusion, puisque je ne vais pas m’éterniser non plus,
sur un court roman comme ça, je ne peux pas non plus épiloguer indéfiniment, j’ai
apprécié ma lecture et j’ai passé un bon moment en sa compagnie. Même si on
observe quelques particularités au niveau de la mise en page et des maladresses
de premier roman, l’histoire reste intéressante et originale. Selyne aura su me
plonger dans son univers et me faire souhaiter d’avoir la suite entre les mains !
C’est une lecture sympathique que je recommande et à laquelle j’accorde un 15/20 !
Tome 2 : Le choix d'Alixia
Tome 2 : Le choix d'Alixia
Un mois après le
retour de Séléna et de ses frères au Manoir, des meurtres étranges ont lieu en
ville. L'inspecteur Sauvage mène l'enquête et interroge sans relâche la famille
Mariec. Alixia, quant à elle, se sent rejetée par la maison et en fait part à
Séléna; mais la réponse est plus complexe que ce qu'elle attendait...
Un grand merci à Selyne pour cet envoi, et pour cette
lecture que je vais analyser de mon mieux à présent !
Le choix d’Alixia
nous replonge au cœur de la bande de Séléna et ses frères, ainsi que d’Adam et
d’autres personnes gravitant autour d’eux, notamment Alixia. Le Manoir recèle
encore de nombreux secrets, et la jeune femme qui a désormais découvert sa
véritable identité s’aperçoit qu’elle n’est pas au bout de ses surprises…
quelle est donc sa réelle mission ? Quels tourments devront-ils encore
endurer, et à quelles fins ?
Ce service presse est un petit peu particulier, puisque l’auteur
m’a demandé de regarder ce que je pourrais trouver comme points forts et
faiblesses à son roman. Je pense ne pas trop me tromper quand je dis que peu d’entre
vous connaissent ce bouquin et cette auteur, n’est-ce pas ? Et je pense ne
pas trop m’égarer non plus lorsque j’affirme que la couverture ne vous fait pas
spécialement envie. M’est avis que c’est le premier point qui grince, ici :
l’écrin du roman n’est pas des plus attrayants.
Pourtant, quand on plonge dans l’histoire, on rencontre une
plume très fluide, que j’ai pris plaisir à retrouver, et par laquelle je me
suis laissée bercer. J’ai retrouvé facilement les héros du tome 1, que j’avais
passablement oubliés. Les rappels en début de roman sont véritablement utiles,
et la précaution n’était pas vaine de la part de Selyne, de ce point de vue !
Disons-le de suite : l’histoire est plaisante, on se
laisse porter et les détails qui pourraient chiffonner le lecteur demandent
réflexion. En fait, il m’a fallu un petit peu de recul pour parvenir à trouver
ce qui m’avait manqué. Je me suis aperçue que certains points de l’intrigue
apparaissaient soudainement, comme s’ils se rattachaient d’un seul coup à l’histoire,
sans que le lecteur n’y ait été préparé, alors que pour la romancière, ça
paraît tout à fait naturel. Il devient parfois difficile d’agencer les éléments
constructeurs du roman chez le lecteur, et ça, c’est un peu dérangeant.
Ensuite, si les émotions des personnages sont un peu
explicitées, il me semble qu’elles mériteraient qu’on s’y attarde plus, bien
que j’aie apprécié de voir évoluer la plupart d’entre eux, chez Séléna, Adam et
Alixia, essentiellement. Les petits détails de leurs comportements parfois
anodins les rendaient plus présents à mon esprit, et j’apprécie toujours cet
aspect quand je me plonge dans un roman. Selyne a un joli don de plume qui sait
parfois nous brosser des portraits ou des situations avec simplicité mais
efficacité, c’est très chouette.
Un autre point qui peut être dérangeant, mais ça, je l’avais
déjà mentionné dans le tome 1, c’est la mise en page. Le bouquin est tout
petit, presque plus qu’un format poche, et la mise en page est faite de pavés
pour la narration et de puces avec un mauvais alignement pour les dialogues. Forcément,
ça sort le lecteur de ses habitudes et c’est parfois peu évident. Après, cela
ne m’a pas empêchée d’être intéressée par l’histoire et de le lire en moins de
24h. Il faut dire aussi que le roman est très petit, et je pense qu’il l’est
même trop. Un roman plus épais, plus fourni et donc plus dense serait très
intéressant.
Abordons maintenant les personnages. Je trouve que certains
ont été un peu étoffés dans leurs ressentis, certes. Pour autant, ils m’apparaissent
un peu évanescents : sans réel passé (on dirait qu’il n’y a pas de lien
avec l’avant, leur enfance, des détails qui les rendent plus réalistes d’un
point de vue chronologique, puisqu’ils sont bien présents et ancrés dans l’instant
que nous lisons) et avec parfois peu d’interaction dans le groupe. Selyne nous
décrit des rapports entre deux personnes, souvent, mais rarement avec le
groupe, ce qui est un petit peu dommageable.
En dehors de ceci, les idées sont bonnes, le fond a de quoi
harponner le lecteur, sauf que les liens à tisser entre lui et l’intrigue sont
parfois trop distendus, voilà tout. Pour ma part, l’imaginaire que notre auteur
a su mettre en place me pose des questions, j’ai envie d’en savoir plus et je
me demande vraiment ce qui va se produire dans la suite, pourquoi ceci,
pourquoi cela… c’est un vrai bon point, d’autant qu’on sent que Selyne a une
trame de fond bien particulière et que le tout se dévoile au fur et à mesure.
Un petit point qui m’aura en revanche questionnée dans un
sens un peu moins sympathique, c’est le choix du titre du roman. Pour le
moment, je ne comprends pas l’importance que cela peut prendre, sûrement parce
que nous aurons les réponses dans les tomes suivants, et que sur un roman aussi
court, je trouve que c’est donner beaucoup de poids à un choix qui est plusieurs
fois évoqué mais dont on ne comprend pas réellement les conséquences sur la
trame de l’histoire. Donc là, ça me turlupine et je vais attendre des réponses
aussi.
En fin de compte, le tome 2 des Enfants de la Nuit est une bonne lecture, très fluide, qui se lit
vraiment rapidement. On retrouve une histoire avec un imaginaire intéressant,
des personnages qui le sont aussi, mais que j’ai trouvés néanmoins
décontextualisés de plusieurs façons. Il manque des liens pour rattacher le
lecteur au roman, pour qu’il s’accroche à des points parfois bêtes mais qui
rendent le tout plus prégnant. Si vous regardez bien, je n’ai pas fait de
paragraphe sur les valeurs… pas parce qu’il n’y en a pas, mais parce qu’il
devient difficile de tirer quelque chose, de tirer sur un fil trop distendu. En
dehors de ces quelques points à améliorer, on passe un bon moment dans ce roman
et cela peut nous intriguer, nous questionner… il y a donc du bon ! Avec
juste encore quelques fils à tendre sur le métier à tisser !
Ce sera un 14/20
pour moi !
14/20..... peut mieux faire. Je vais réécrire les trois romans qui ne me correspondent de toute façon plus .
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