vendredi 4 décembre 2015

L'infini + un (Amy Harmon)

Superstar internationale, Bonnie Rae Shelby a tout pour elle : l'argent, la beauté, la gloire et... l'envie d'en finir avec la vie. Finn Clyde, lui, n'est rien, n'a rien, à part son intelligence et son cynisme à toute épreuve. Il ne demande qu'à avoir sa chance. Un acte de compassion et quelques coïncidences plus loin, et voilà ce garçon et cette fille que tout oppose engagés dans un périple qui pourrait aussi bien les transformer que les anéantir.

Petit topo sur un livre qui a frôlé le coup de cœur !

L’infini + un est un roman qui nous parle de Bonnie Rae, superstar qui surfe sur la vague, mais qui en a juste assez et qui veut se jeter du haut du pont. Il nous parle aussi de Finn, qui veut essayer de vivre à nouveau normalement, et qui va l’empêcher de sauter, sans même savoir qui elle est. Il part à l’ouest, elle veut s’échapper, n’importe où… il va accepter de l’emmener, ils ignorent tout à fait dans quoi ils viennent de s’embarquer.

Je sais, je sais. Ce résumé ne vous apporte pas tellement. Mais c’est mon petit exercice et il m’est utile pour remettre les idées en place, et qui sait ? Peut-être que certains le trouveront plus tentant que la quatrième de couv !

Bref, comme toujours, quand je vois qu’un roman soulève les passions, ça a tendance à me freiner tout en attisant ma curiosité. La couverture, le résumé et le fait que j’avais beaucoup apprécié Nos faces cachées m’ont décidée… et j’ai été soufflée, comme les autres !

Cette histoire d’amour est un road-trip, un peu comme dans Loin de tout. Les deux romans sont totalement différents, mais voilà, c’est sur la route. Là, on trouve deux personnages totalement fracassés par la vie, qui cachent de nombreuses choses et qui ne demandent pourtant qu’à se dévoiler sans rien précipiter. C’est compliqué ? Attendez de les voir les deux, ça va vous paraître aussi aisé qu’une équation à deux inconnues et aussi évident que possible. C’est dingue !

Les premières pages du roman m’ont laissée un peu froide. J’ai eu de la peine avec, me demandant vraiment dans quoi j’étais en train de m’embarquer. Et puis, j’ai tourné les pages, encore, encore… jusqu’aux 50 pages où là, je savais déjà que le roman serait addictif. Et il l’a été, bien plus que je ne m’y attendais ! C’est bien simple, j’y pensais même en bossant, même en faisant autre chose, il fallait que je sache ce qui adviendrait dans la suite. C’est la raison pour laquelle je l’ai dévoré, il m’a prise toute entière et ne m’a plus lâchée jusqu’à la fin. Et je peux vous dire que j’ai été contente de le terminer en soirée, histoire de pouvoir profiter encore des dernières sensations sans les brusquer.

Parce que cette histoire m’a prise aux tripes, vraiment. J’ai découvert deux personnages aussi complexes qu’uniques et attendrissant, malgré toutes leurs fractures. Bonnie et Finn sont merveilleux, sincèrement, même s’ils ne sont pas parfaits. Ils croient en l’amour, mais la peur est aussi quelque chose qui fait partie de leur quotidien. Et leurs deux caractères sont juste… complémentaires !

Le road-trip se joue sur environ une semaine, un peu plus. On pourrait croire que c’est court, pour une histoire d’amour, pour se développer, fleurir et atteindre le « point de sûreté » (ça n’existe pas, mais vous me comprendrez !). Pourtant, là, pas du tout, chaque chose est à sa place, avec le rythme adéquat pour ce genre de situation. J’ai totalement kiffé !

À tel point que j’en étais stressée, prise dedans et inquiète de la fin. Parce qu’on ne sait jamais réellement comment ça va se clore ! Happy ending or not ? Je ne vous dirait pas ce qu’il en est, mais ça m’a plu. Jusqu’au dernier point, j’étais dedans. Incertaine et j’en voulais plus.

Papillons, terreur, réflexion, il y a de tout, dans ce livre. Il y a aussi de très belles réflexions et de très belles valeurs mises en avant ! Bonnie et Finn ont beaucoup à apprendre l’un de l’autre, et nous avec eux, au passage.

J’ai aussi trouvé l’univers très bien renseigné : entre le monde de requins de la chanson, ou même les références à Bonnie et Clyde (ceux des années 1930), ou encore les théorèmes et paradoxes mathématiques, tout était à juste dose, semblait pertinent et travaillé. Bon, j’avoue, j’ai pas tout compris aux maths. Mais même !

Et enfin, si on parle de la plume, je la trouve très, très sympa. Fluide, simple mais percutante, parce que même traduite, l’émotion est parfaitement palpable, parfois c’est plus tranchant et on flirte parfaitement bien avec toute une palette de sentiments. C’est donc que la plume se fond dans l’histoire, avec ce jeu de première personne et de troisième, c’est super !

En conclusion, L’infini + un est un roman qui aura frôlé le coup de cœur. J’ai éprouvé une multitude d’émotions, j’ai eu des papillons, j’ai eu peur, et c’était ce dont j’avais besoin, ce que je demandais à ce bouquin. Il a été sérieusement addictif, avec des personnages humains, fracassés mais avec qui on aime se reconstruire. Ils se seront apporté chacun quelque chose, et nous, au passage, on en ressort un peu grandi, ce qui est juste parfait. une romance juste comme il faut, quoi… du pur bonheur !
Ce sera un 19/20 pour moi, et évidemment, que je vous le recommande !

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