Tome 1
Premier volet d'une
série de quatre romans, Le monde d'Anienda renferme bien des mystères. Drôle et
plein de suspense, ce premier livre met en place le décor d'une aventure longue
et complexe. Au travers d'un monde étranger, Elwyn va devoir apprendre à
reconnaître ses amis et ses ennemis. Ce livre signe le début d'une magnifique
aventure, pleine de rebondissements et d'intrigues, que vous partagerez comme
si vous y étiez !
Tout d’abord, je tiens à remercier Alexandra Streel pour ce
partenariat !
Anienda 1 nous
plonge dans un monde étrange, dans lequel Elwyn va s’engouffrer sans même
savoir ce qui l’attend. Il n’a pas encore seize ans mais va au-devant de
multiples aventures qui ne laisseront pas le lecteur reprendre son souffle,
dans univers de style fantasy assez poussé. Elwyn atterrit dans un monde où il
ne connait rien, doit lutter pour y rester et apprendre à survivre face à ceux
qui voudraient le manipuler ou encore simplement le tuer. Mais comment faire
quand on n’y connait rien ? À qui accorder sa confiance ?
Alors ! Je sais, la quatrième de couverture n’en dit
pas tellement. Tout juste que c’est un roman de fantasy, mais je me suis
laissée tenter et j’espère que mon propre résumé saura vous donner quelques
éléments en plus. Que dire, maintenant ?
Quand j’ai commencé le bouquin, j’ai assez vite remarqué que
la plume s’avérait assez fluide, recherchée, et que pour un roman de fantasy, c’était
pas mal, quand même. Très peu de fautes (celles que j’ai notées relevaient de
la ponctuation, c’est vous dire !) et… relativement peu de dialogues et de
sentiments. Là, on aborde rapidement un des points qui m’a dérangée dans ma
lecture.
En effet, j’ai découvert un monde intéressant, avec un
personnage principal assez intéressant qui ne sait pas ce qu’il va devoir
faire. J’aime l’idée. Sauf que je n’ai que très très peu su ce qu’Elwyn
ressentait durant tout le roman ! C’est vachement perturbant parce qu’on
se concentre sur du factuel essentiellement, et si en plus il n’y a pas
beaucoup de dialogue, il est difficile de se créer une réelle représentation de
chacun ainsi que de leurs caractères. Elwyn quitte son monde d’origine mais
jamais il ne parle de son grand-père qu’il a laissé, par exemple. Ses réflexions
ne sont que peu mentionnées.
Concernant les personnages secondaires… je suis restée
relativement externe à beaucoup d’entre eux. Sauf peut-être Lukawenn, qui m’a
un peu touchée. Hormis ceci, j’avais anticipé les retournements de situation de
pas mal d’entre eux, pour la bonne et simple raison que je n’avais pas d’affect
particulier les concernant. C’est plus facile d’avoir des doutes quand on est
détaché, c’est un fait.
Cela étant, l’histoire reste intéressante et assez prenante.
Je dis assez, parce que tout s’enchaîne et qu’à certains moments, je me suis
trouvée noyée sous l’afflux d’informations. J’avais du mal à me représenter les
lieux, et même si parfois j’ai été « bercée » par ce rythme de
tension infernale qui m’a vraiment prise sur la fin, la plupart du temps, les
phrases se suivaient sans trop déclencher de représentation dans mon esprit.
Là, vous êtes en train de vous dire que ouuuuhlala, mais je suis encore en
train de descendre un bouquin et que non, non, vous ne le lirez pas. Je dis
juste que pour moi, ça manque de développement et que tout s’enchaîne trop vite
pour avoir le temps de réaliser tout ce qui se produit entre ces pages.
J’ai quand même eu le temps de remarquer que l’univers
déployé était intéressant et assez riche dans son genre. Les êtres qui peuplent
le monde d’Anienda sont atypiques et mériteraient qu’on s’arrête dessus. J’ai aimé
les parallèles effectués avec des légendes que nous connaissons tous parlant d’êtres
surnaturels, je trouve que la maîtrise de certaines capacités était sympa et je
ne demande qu’à en savoir un peu plus concernant certains personnages. À
commencer par Elwyn !
Si on s’arrête un instant sur l’intrigue, j’avoue qu’elle
est aussi intrigante. Après tout, Elwyn bascule dans un monde où personne ne
semble vouloir de lui, alors que quelque chose lui souffle de rester et de
lutter. C’est assez mystérieux et ça peut titiller. C’était mon cas : je
me demandais lequel des clans, des personnages secondaires viendrait à obtenir
la confiance du héros, lequel le trahirait… on peut s’y laisser prendre. Pour
moi, par contre, il y a eu comme des rafistolages qui gâchent un petit peu mon
plaisir : j’ai trouvé que l’auteur avait cédé à quelques facilités pour
expliquer des capacités ou des retournements de situation à certains endroits. Et
si vous me suivez depuis un petit moment, vous savez que je fais partie du club
« pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? ».
En conclusion, ce premier tome était une lecture assez
sympathique mais qui reste un tantinet mitigée pour moi. Si j’ai envie de
découvrir la suite des aventures d’Eldwyn, puisque le suspense est vraiment là
en fin de roman, j’ai trouvé que tout allait trop vite, tout s’enchaînait trop rapidement
pour que le lecteur ne s’y noie pas. Si vous ajoutez à ceci le fait que très
peu de sentiments sont exprimés et qu’il y a peu de dialogue, ça devient assez
pesant. Cela étant, l’univers semble riche et l’intrigue globale méritent qu’on
s’y attarde, malgré certaines facilités utilisées par Alexandra Streel pour
expliquer certains points. Elwyn a tout à gagner à devenir un personnage
attachant, pourvu qu’on en sache plus sur lui !
Ce sera donc un 14/20
pour moi !
Tome 2 : Anienda et les sept prayeurs
Tome 2 : Anienda et les sept prayeurs
Les pires dangers
attendent Elwyn au sein d'un monde qu'il découvre à peine : l'ombre d'Yrgalon
ne cesse de grandir, plus menaçante chaque jour. A l'aube d'une guerre menée
par les Elves, les Nains et autres créatures de mystère, aucun ne soupçonne
l'ampleur des plans de l'ennemi, qui défient l'imagination... Plongés au cœur
des légendes qui peuplaient leurs rêves d'enfants, Elwyn et ses compagnons
s'engagent dans une quête périlleuse, dont nul n'est assuré de revenir indemne.
Comme vous pouvez le lire sur la chronique du tome 1, j’avais
été assez embarquée par la fin pour vouloir me plonger dans le tome 2, et je
remercie grandement Alexandra Streel pour ce deuxième partenariat !
Nous retrouvons Elwyn qui a été mis dans une situation
compliquée. Il doit renverser la balance, tout en faisant avec ses propres
sentiments et un monde qui le dépasse encore. Il va devoir s’entraîner, mais le
temps va le rattraper : Yrgalon est passé à la vitesse supérieure et
personne n’a anticipé ses mouvements. Elwyn et ses amis vont cependant s’organiser…
mais qui peut prévoir ce qui se passera réellement ?
J’avoue qu’il m’est assez difficile de résumer le bouquin,
sûrement parce que je l’ai parfois lu assez vite et surtout que je suis
fatiguée. M’enfin ! J’ai vraiment apprécié cette suite, plus que le tome
1, je dois l’avouer !
Il ne m’a pas fallu beaucoup de pages pour repérer le fait
que le récit était plus fluide, moins impersonnel et que cette fois, je me
sentais plus proche d’Elwyn et de certains autres personnages, c’était
appréciable. Je ne dis pas que j’ai totalement plongé dans le roman, mais j’ai
passé un bon moment de lecture qui m’a permis de m’évader un peu.
On constate qu’Alexandra Streel a vraiment développé une
intrigue particulière, qui nous désarçonne peut-être un peu parfois, mais dont
les détours ont leur importance dans la suite. Le côté imaginaire/fantasy
connait aussi des développements plutôt intrigants et je dois admettre que j’ai
apprécié ce que j’ai découvert entre les pages d’Anienda et les sept prayeurs. D’ailleurs, en regardant le titre que
je viens de taper, je réalise que le roman permet de comprendre le titre puis
la couverture, et que ce sont de chouettes éléments. C’est toujours franchement
sympa de voir le mystère se lever ainsi !
Dans ma chronique du tome 1, je vous avais parlé du manque
de ressentis d’Elwyn. Là, pour le coup, ce côté est développé et c’est un grand
plus. Ça donne une autre tournure au roman, le rendant plus riche et réaliste,
et ça nous permet de mieux nous accrocher aux personnages. Après, certains d’entre
eux me restent un peu intangibles, quelque part. Je parle notamment de Kiala
(si je ne me trompe pas), dont je ne sais pas quoi penser, même si je me doute
que c’est fait exprès !
Contrairement au tome 1, encore une fois, l’auteur prend
plus son temps. Elle s’arrête sur des scènes, permet à chacun d’échanger, et
nous, lecteur, nous pouvons un peu souffler pour intégrer tout ce qu’elle peut
nous présenter. Il y a aussi des temps d’attente, des détours, comme je l’ai
précisé, qui prennent leur sens plus tard, et ça nous offre la chance de
pouvoir nous poser, de profiter de la lecture et de l’histoire.
Niveau intrigue en elle-même, j’avoue qu’elle prend de l’ampleur,
et que le chemin choisi par Alexandra Streel aurait de quoi surprendre, surtout
concernant la fin du roman. Pour le coup, elle m’a un peu laissée sur les
fesses. C’était le matin, juste après mon petit déjeuner (comprendre :
neurones pas encore assez connectés) et je suis restée en face de ma liseuse en
mode « elle a vraiment fait ça ? Mais comment… la suite ?
Elle va faire comment ? Oh la chèvre. » Je crois qu’actuellement,
je n’ai toujours pas intégré cette fin et mon esprit s’y refuse pour s’épargner
une douleur particulière.
Parce que oui, c’est un état de fait, si je n’ai pas plongé
à fond dans le roman, c’est aussi dû à des raisons extérieures, mais cela ne m’a
nullement empêchée de m’attacher et de me prendre quand même un minimum au jeu.
J’ai apprécié mon voyage, savouré l’univers et me suis prise d’affection pour
certains personnages (j’aimerais bien voir la réalisation d’un couple en
particulier, d’ailleurs) !
En conclusion, puisque je commence certainement à tourner en
rond, le deuxième tome de la saga Anienda
est une réussite pour moi. Meilleur que le tome 1, il nous permet d’avoir accès
à plus de sentiments chez Elwyn, de le découvrir mieux et de pouvoir ainsi nous
attacher à d’autres à travers lui. L’imaginaire et l’intrigue sont eux aussi
développés, ce qui promet une jolie évasion pour les lecteurs que nous sommes,
tout en nous laissant un peu abandonnés et indécis sur la fin, ne sachant trop
quoi penser, attendant certainement le tome 3 pour se fixer. La plume, quant à
elle, devient plus fluide, avec plus de dialogues et moins de factuel, ce qui
rend le récit plus vivant.
Ce sera donc un 16/20
pour moi et je vous recommande cette lecture !
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