Tome 1 : Le royaume d'Harcilor
Depuis douze ans, le
pouvoir a été usurpé au royaume d'Harcilor.
Cyr, un homme de
savoir, et son fils adoptif, Kaaz, ont constitué une école secrète.
En effet, dans ce
monde certaines personnes naissent dotées de pouvoirs magiques : les Silarens.
Seulement, il n'est
pas toujours aisé de déceler ses pouvoirs.
Ils seront bientôt
rejoints par une jeune femme bien mystérieuse qui a beaucoup à leur apprendre.
Alors que Litar,
reconnu comme l'être le plus puissant du royaume s'absente durant quelques temps,
ils entrevoient pour la première fois la possibilité d'agir.
Parviendront-ils à
retrouver leur liberté ? Feront-ils les bons choix ?
Admettez comme moi que le résumé et la couverture appellent
à une histoire fort sympathique. Néanmoins, je ressors assez mitigée de cette
lecture qui promettait quand même pas mal de trucs.
Le royaume d’Harcilor
nous narre une période assez compliquée : Harcilor est gouverné par un
tyran depuis 12 ans, et une rébellion s’est formée petit à petit contre ce
pouvoir injuste. Parmi eux se trouvent des personnes dotées de capacités
surnaturelles, nommées Silarens. Mais tous autant qu’ils sont, désirent œuvrer pour
un monde plus juste. Alors, lorsque Selna surgit de nulle part, le moment
semble venu. Il est temps que Relan tombe et qu’Harcilor retrouve sa liberté.
Oui, je sais. Ça sonne très épique, comme résumé, pour le
coup ! En même temps, c’est bien de ça que traite le roman : une
équipe de rebelles va fomenter son coup pour reprendre le pouvoir qui a si
longtemps été usurpé.
Soyons clairs tout de suite : je ne dis pas que le
roman est mauvais, loin de là. Simplement, le constat qui me vient très
rapidement à l’esprit est que je me suis ennuyée une bonne partie du bouquin !
(environ les deux tiers, pour vous dire)
Extrêmement rapidement, j’ai remarqué que l’auteure avait
bien construit son univers, qu’elle avait fait des recherches et elle me l’avait
d’ailleurs précisé. Ça se sent. Il y a un véritable travail derrière, la plume
n’est pas mal et se pique même souvent de phrases assez lyriques ou de
résonnances plutôt sympathiques. Même les répliques sont assez senties !
Et pourtant, malgré tout ceci, je suis restée presque de
marbre. D’abord, j’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l’univers, puisque
nous changeons souvent de personnages. Les chapitres sont courts, mais ça ne m’a
pas tellement aidée, puisque l’on fait souvent des bonds en arrière et que
parfois, la date n’est pas indiquée. C’était peu évident pour moi, mais j’ai
persévéré.
Il est évident qu’il y a des personnages qui ressortent plus
fortement : Cyr, Kaaz, Selna… ils représentent le petit noyau auquel je me
suis « attachée » pour me repérer. Et j’avoue avoir fini par vraiment
les apprécier, ces trois-là, même si ce n’était pas gagné parce que l’auteur
reste vraiment beaucoup dans le descriptif et je me suis sentie incroyablement
spectatrice.
Je crois que nous tenons là le point qui me dérange dans ce
roman. Ce n’est pas tant sa construction ou son imaginaire, qui sont poussés…
non ! C’est le fait que je suis restée totalement extérieure aux
personnages. Il n’y a pas eu d’implication véridique avant les 40 dernières
pages du bouquin et c’en est bigrement frustrant. Il y avait pour moi des
passages inutiles, qui permettaient peut-être de se mettre en contexte, mais
alourdissaient le récit et me tenaient loin de l’histoire.
Il me faut préciser ici que l’auteur a mentionné le fait qu’elle
est scénariste. C’est à la fois un plus et un moins, je pense. C’est un plus
parce qu’elle pense à mettre en lumière des aspects que l’on oublie assez
souvent, tout en insistant sur des trucs qui n’ont pas d’intérêt à l’écrit, ou
pas assez, qui forcent plutôt le détachement que l’implication.
Après tout ça, et j’ai l’impression d’avoir descendu le
bouquin qui pourtant possède un bon fond et quelque chose de travaillé, il
reste encore quelques fautes d’orthographe assez flagrantes, mais ça reste
raisonnable. Comme je l’ai dit, la plume a été travaillée, il y a de bonnes
choses et parfois, on arrive à s’imprégner de l’histoire, à se plonger dedans…
sauf que cela n’a clairement pas suffi pour moi. J’aurais voulu me sentir à
leurs côtés, me battre avec eux, et ne pas simplement me sentir chamboulée par
les 40 dernières pages qui m’ont assez surprise, entre nous soit dit (j’avais
envie d’en taper un, puis de secouer l’auteur pour lui avoir fait ça, et
ensuite je ne savais plus ce que je devais penser, c’était assez amusant, en
vrai) !
En conclusion, Powerful
1 est un livre qui m’aura pas mal
ennuyée dans l’ensemble, pour la bonne et simple raison que je suis restée
extérieure à l’histoire sans pouvoir réellement m’attacher aux personnages, hormis
pour les 40 dernières pages. J’ai eu l’impression d’être un petit peu ballotée
dans tous les sens, même si l’histoire a été travaillée, bien pensée et que l’intrigue
est intéressante. La plume, quant à elle, se pique d’instants vraiment agréables,
et je me demande ce que la suite pourrait donner.
En tout cas, pour moi ça a été un voyage assez mitigé mais
que je ne regrette pas d’avoir fait malgré tout ! Ce sera un 14/20 pour moi et un grand merci à l’auteur !
Rah, dommage, la couverture est beautiful ^^ Tout comme ton avis, j'ai aimé quand tu as avoué (en toute honnêteté, c'est ce qui est always appréciable chez toi) que tu t'étais ennuyée xDDD
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