Tome 1 : Libère-moi
Il existe des tueurs. Des personnes qui été
choisies parmi des centaines. On les entraîne à vivre... ou à mourir
dans la dignité.
Le Centre. C'est dans cet étrange endroit qui entraine des enfants à tuer qu'Élisabeth Lazio a grandi.
Après une enfance difficile, cette organisation a pris soin d'elle et lui a appris l'art du combat.
Accompagnée
de ses amis et de Michael, elle deviendra redoutable, sans cœur et sans
reproche, au caractère farouche, aux décisions implacables et dénuée de
conscience. Plus important encore, Lizzie va devenir la meilleure
tueuse à gages du pays.
Jusqu'au
jour où tout va déraper. Une mission va tout changer. Elle qui croyait
en l'amitié indéfectible, elle va être déçue. Elle qui pensait être
aimée, elle va être trompée. Elle qui croyait être en sécurité...
La
peur, l'amour, l'envie, la trahison... tous les secrets vont être
dévoilés. Et ce ne sera pas beau à voir. Êtes-vous prêts à prendre les
armes ? À vous battre ?
Élisabeth
est loin d'être celle qu'elle prétend être. Mais pour sa vie et celle
de ses amis, elle va se battre et se réjouir à la vue du sang versé.
Wao.
Voilà
ma première réaction, mon premier commentaire après la lecture de ce
livre. Wao. Je suis soufflée. Sérieusement, ce livre m'a transportée
dans un monde que je n'aurais, je pense jamais pu imaginer.
Enfin,
avant que mes idées ne décident de se la jouer Verdun et tous leurs
copains, je vais essayer de vous parler un peu de ce livre issu des
Editions Valentina.
Donc. Vous l'aurez compris d'après le
résumé, Elisabeth est une Tueuse à gages. Autant vous dire que ce n'est
pas un milieu... commun. C'est le moins qu'on puisse dire. Elisabeth, en
elle-même, n'est pas un personnage comme les autres, totalement décalé,
et terriblement attachant. Ah mince, j'en viens déjà à donner mon avis
alors que je veux faire un résumé! (Maëva, tu m'agaces, j'arrive plus à
mettre mes idées en ordre après la lecture de ton bouquin, c'est
frustrant!)
Bon, on va faire avec, au mieux. J'espère.
Nous
suivons Elisabeth dans ses missions, ses tracas, enfin, plus que ses
tracas, ses em... euh, ses charognes d'ennuis, et la plupart du temps,
c'est elle qui raconte l'histoire. J'avoue qu'il m'a bien fallu une
cinquantaine de pages pour réussir à briser les défenses qui
m'empêchaient de m'immerger totalement dans le récit. Pourquoi? Parce
que le monde des tueurs à gages n'a strictement rien à voir avec le
monde des Bisounours qui existe dans ma tête. Ah non, mais vraiment! Ca a
été un clash monumental, cette histoire! Je me suis demandée si
j'allais pouvoir continuer. Le ton, les actes... tout était fait en
quelque sorte pour nous dire "si t'as pas assez de cran, repose ce
livre, t'en es pas digne". Alors j'ai tenu bon. Et puis, on ne lâche pas
un livre de chez Valentina comme ça, c'est pas-possible.
J'ai
donc poursuivi, et je me suis aperçue que le ton devenait moins sec.
Elisabeth commençait, diantre! à apparaître humaine, différente d'une
machine de guerre. Le contexte devenait moins froid, moins... pas
mortel, mais on sentait que ce n'était pas "tuer, tuer, sang sang",
enfin bref, qu'en dehors de missions, il y avait autre chose.
Parce
qu'Eli adore son boulot. Elle aime tuer. On lui a appris à tuer depuis
ses neuf ans. C?est son métier, et ça lui plait. Oui, là aussi, j'ai un
peu... tilté? Mon Bisounours en chef m'a fait remarquer que c'était pas
bien de tuer, pas bien du tout. Mais j'ai continué. J'ai découvert alors
des personnages super attachants, et encore, attachant me parait d'une
incongruité pour les qualifier... Alexandre, Michael, Lucas, Anthony,
Rémi, Magali... Tous, tous, vraiment, j'ai été ravie de faire un bout de
chemin avec eux.
Ils sont soudés, même si parfois ils ne se
connaissent que depuis peu, et malgré tout (vous n'aurez qu'à lire pour
découvrir de quel tout je parle), on ne peut les séparer. L'amitié,
l'amour est plus fort que les manigances, les... les horreurs. Parce que
plus on tourne les pages, plus on se rend compte que c'est la m... le
chni, là bas. Des complots par dessus les complots. Du sang. Yerk.
Parfois, j'ai dû sauter des passages. Je m'en excuse, Maëva, mais pour
apprécier le reste, je n'avais pas le choix. Les scènes trop... osées,
et les meurtres trop sanguinolents, youp, on descend quelques
paragraphes pour poursuivre "sereinement" sa lecture.
"Sereinement".
En grosses guillemets. Non mais vraiment, ce livre c'est une... un
minuteur. Avant l'explosion. Vous sentez que ça monte, ça monte, ça
monte, et la cocotte minute, elle risque de faire PSSSSSHHHHHT vite,
vite!! Bah j'étais pareille. Quitter le livre était une difficulté sans
cesse croissante tout en étant un soulagement parce que je pouvais me
"détendre" en pensant à autre chose, et me plonger dedans m'amenait
inexorablement à me tendre, à devenir anxieuse, toujours plus!
Et
quand l'explosion arrive... Moi je n'ai pas pleuré. Je m'attendais
peut-être trop à la fin du monde, hehe. Mais c'était superbement bien
raconté. Tout le livre, d'ailleurs, est superbement bien raconté. C'est
simple, concis, clair, on va droit au but sans fioritures, et c'est tant
mieux. C'est une Tueuse à Gages, pas une poète lyrique! Bref, mon coeur
s'est serré, à la fin, mais j'ai pas pleuré. Il en faut très très
beaucoup pour me faire pleurer.
La rage est plus accessible,
chez moi. Oh, mais combien de fois ai-je voulu en mordre l'une ou
l'autre, grogner, combien de fois ai-je froncé les sourcils en me disant
que franchement, on avait des têtes à claques et que ces dernières se
perdaient?! Autant Elisabeth a su me faire peur par son sang glacial
pour certains points, autant j'ai admiré sa tempérance pour ne pas
trucider certaines personnes.
Quant aux histoires d'amour...
Ouh. Malmenage, malmenage! Je ne savais plus qui choisir! J'étais comme
Elisabeth, au milieu, là, tantôt à me dire oui, tantôt non. Ca aussi,
arg!C'est chou, c'est fort, c'est puissant, c'est rageant, c'est...
purée de punaise de réel. On a envie de secouer un peu les persos et de
dire "mais qu'est-ce que tu foooooooooooouuuuuuus?!" juste pour que les
choses soient claires et qu'on ait une réponse à se mettre sous la dent
au lieu d'hésiter, de tergiverser, de... oui, vous voyez, je suis encore
bien dedans...
Enfin, bref, je sais que je pourrais
encore continuer longtemps de parler, il y a tellement de choses encore à
dire... J'espère juste que ces quelques mots sauront vous convaincre,
je peux vous dire que ce fut une superbe expérience, je reviendrai sans
nul doute dans le monde d'Elisabeth, je croise les doigts pour que son
auteure réussisse à faire une suite, et j'arrive enfin à mettre une
phrase qui me trottait dans le crâne insidieusement. Le monde des tueurs
est perfide. Une mission est une mission. Mais rien n'empêche les
sentiments, la conscience de surgir au moment le moins, ou le plus
opportun. C'est bien, c'est même exactement l'aventure d'Elisabeth. Fort
en roquefort, tout ça!
Oui, promis, promis, je termine! Ce sera donc un 19.5/20, un petit coup de coeur, juste en dessous parce que... le sanguinolent du début a bien failli me rebuter un max. Bravo, Maëva! :D
Avis des partenaires:
Lire-une-passion
Hoplé xD
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