lundi 29 avril 2013

Elisabeth L (Maeva Cammarata)

Tome 1 : Libère-moi

Il existe des tueurs. Des personnes qui été choisies parmi des centaines. On les entraîne à vivre... ou à mourir dans la dignité.
Le Centre. C'est dans cet étrange endroit qui entraine des enfants à tuer qu'Élisabeth Lazio a grandi.
Après une enfance difficile, cette organisation a pris soin d'elle et lui a appris l'art du combat.
Accompagnée de ses amis et de Michael, elle deviendra redoutable, sans cœur et sans reproche, au caractère farouche, aux décisions implacables et dénuée de conscience. Plus important encore, Lizzie va devenir la meilleure tueuse à gages du pays.
Jusqu'au jour où tout va déraper. Une mission va tout changer. Elle qui croyait en l'amitié indéfectible, elle va être déçue. Elle qui pensait être aimée, elle va être trompée. Elle qui croyait être en sécurité...
La peur, l'amour, l'envie, la trahison... tous les secrets vont être dévoilés. Et ce ne sera pas beau à voir. Êtes-vous prêts à prendre les armes ? À vous battre ?
Élisabeth est loin d'être celle qu'elle prétend être. Mais pour sa vie et celle de ses amis, elle va se battre et se réjouir à la vue du sang versé.

Wao.
Voilà ma première réaction, mon premier commentaire après la lecture de ce livre. Wao. Je suis soufflée. Sérieusement, ce livre m'a transportée dans un monde que je n'aurais, je pense jamais pu imaginer.
Enfin, avant que mes idées ne décident de se la jouer Verdun et tous leurs copains, je vais essayer de vous parler un peu de ce livre issu des Editions Valentina.

Donc. Vous l'aurez compris d'après le résumé, Elisabeth est une Tueuse à gages. Autant vous dire que ce n'est pas un milieu... commun. C'est le moins qu'on puisse dire. Elisabeth, en elle-même, n'est pas un personnage comme les autres, totalement décalé, et terriblement attachant. Ah mince, j'en viens déjà à donner mon avis alors que je veux faire un résumé! (Maëva, tu m'agaces, j'arrive plus à mettre mes idées en ordre après la lecture de ton bouquin, c'est frustrant!)
Bon, on va faire avec, au mieux. J'espère.

Nous suivons Elisabeth dans ses missions, ses tracas, enfin, plus que ses tracas, ses em... euh, ses charognes d'ennuis, et la plupart du temps, c'est elle qui raconte l'histoire. J'avoue qu'il m'a bien fallu une cinquantaine de pages pour réussir à briser les défenses qui m'empêchaient de m'immerger totalement dans le récit. Pourquoi? Parce que le monde des tueurs à gages n'a strictement rien à voir avec le monde des Bisounours qui existe dans ma tête. Ah non, mais vraiment! Ca a été un clash monumental, cette histoire! Je me suis demandée si j'allais pouvoir continuer. Le ton, les actes... tout était fait en quelque sorte pour nous dire "si t'as pas assez de cran, repose ce livre, t'en es pas digne". Alors j'ai tenu bon. Et puis, on ne lâche pas un livre de chez Valentina comme ça, c'est pas-possible.

J'ai donc poursuivi, et je me suis aperçue que le ton devenait moins sec. Elisabeth commençait, diantre! à apparaître humaine, différente d'une machine de guerre. Le contexte devenait moins froid, moins... pas mortel, mais on sentait que ce n'était pas "tuer, tuer, sang sang", enfin bref, qu'en dehors de missions, il y avait autre chose.

Parce qu'Eli adore son boulot. Elle aime tuer. On lui a appris à tuer depuis ses neuf ans. C?est son métier, et ça lui plait. Oui, là aussi, j'ai un peu... tilté? Mon Bisounours en chef m'a fait remarquer que c'était pas bien de tuer, pas bien du tout. Mais j'ai continué. J'ai découvert alors des personnages super attachants, et encore, attachant me parait d'une incongruité pour les qualifier... Alexandre, Michael, Lucas, Anthony, Rémi, Magali... Tous, tous, vraiment, j'ai été ravie de faire un bout de chemin avec eux.

Ils sont soudés, même si parfois ils ne se connaissent que depuis peu, et malgré tout (vous n'aurez qu'à lire pour découvrir de quel tout je parle), on ne peut les séparer. L'amitié, l'amour est plus fort que les manigances, les... les horreurs. Parce que plus on tourne les pages, plus on se rend compte que c'est la m... le chni, là bas. Des complots par dessus les complots. Du sang. Yerk. Parfois, j'ai dû sauter des passages. Je m'en excuse, Maëva, mais pour apprécier le reste, je n'avais pas le choix. Les scènes trop... osées, et les meurtres trop sanguinolents, youp, on descend quelques paragraphes pour poursuivre "sereinement" sa lecture.

"Sereinement". En grosses guillemets. Non mais vraiment, ce livre c'est une... un minuteur. Avant l'explosion. Vous sentez que ça monte, ça monte, ça monte, et la cocotte minute, elle risque de faire PSSSSSHHHHHT vite, vite!! Bah j'étais pareille. Quitter le livre était une difficulté sans cesse croissante tout en étant un soulagement parce que je pouvais me "détendre" en pensant à autre chose, et me plonger dedans m'amenait inexorablement à me tendre, à devenir anxieuse, toujours plus!

Et quand l'explosion arrive... Moi je n'ai pas pleuré. Je m'attendais peut-être trop à la fin du monde, hehe. Mais c'était superbement bien raconté. Tout le livre, d'ailleurs, est superbement bien raconté. C'est simple, concis, clair, on va droit au but sans fioritures, et c'est tant mieux. C'est une Tueuse à Gages, pas une poète lyrique! Bref, mon coeur s'est serré, à la fin, mais j'ai pas pleuré. Il en faut très très beaucoup pour me faire pleurer.

La rage est plus accessible, chez moi. Oh, mais combien de fois ai-je voulu en mordre l'une ou l'autre, grogner, combien de fois ai-je froncé les sourcils en me disant que franchement, on avait des têtes à claques et que ces dernières se perdaient?! Autant Elisabeth a su me faire peur par son sang glacial pour certains points, autant j'ai admiré sa tempérance pour ne pas trucider certaines personnes.

Quant aux histoires d'amour... Ouh. Malmenage, malmenage! Je ne savais plus qui choisir! J'étais comme Elisabeth, au milieu, là, tantôt à me dire oui, tantôt non. Ca aussi, arg!C'est chou, c'est fort, c'est puissant, c'est rageant, c'est... purée de punaise de réel. On a envie de secouer un peu les persos et de dire "mais qu'est-ce que tu foooooooooooouuuuuuus?!" juste pour que les choses soient claires et qu'on ait une réponse à se mettre sous la dent au lieu d'hésiter, de tergiverser, de... oui, vous voyez, je suis encore bien dedans...

Enfin, bref, je sais que je pourrais encore continuer longtemps de parler, il y a tellement de choses encore à dire... J'espère juste que ces quelques mots sauront vous convaincre, je peux vous dire que ce fut une superbe expérience, je reviendrai sans nul doute dans le monde d'Elisabeth, je croise les doigts pour que son auteure réussisse à faire une suite, et j'arrive enfin à mettre une phrase qui me trottait dans le crâne insidieusement. Le monde des tueurs est perfide. Une mission est une mission. Mais rien n'empêche les sentiments, la conscience de surgir au moment le moins, ou le plus opportun. C'est bien, c'est même exactement l'aventure d'Elisabeth. Fort en roquefort, tout ça!

Oui, promis, promis, je termine! Ce sera donc un 19.5/20, un petit coup de coeur, juste en dessous parce que... le sanguinolent du début a bien failli me rebuter un max. Bravo, Maëva! :D

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1 commentaire:

  1. Hoplé xD
    http://lireunepassion.blogspot.fr/2012/10/elisabeth-l-maeva-cammarata.html

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