Et puis, qu'est-ce que ça veut dire,
différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de
serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur
connerie, pas leurs différences...» Camille dessine. Dessinait plutôt,
maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus,
héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour
des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit
seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir
loin de son jardin. Ces quatre-là n'auraient jamais dû se rencontrer.
Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou
bien la vie, le hasard, l'amour - appelez ça comme vous voulez -, va se
charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c'est la théorie des
dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se
relever.
Bon sang!
Je traine cette chronique depuis la nuit des temps, j'ai l'impression! (ce n'est qu'une impression, hein)
Non pas que je n'ai pas aimé le livre, non non, mais l'université cette année est beaucoup plus friande de mon temps libre et livre qu'autre chose...
Bon passons.
J'ai relu Ensemble c'est tout pour une lecture commune avec alexou-EC, et je l'ai... terminé bien avant elle puisque cela va faire une semaine que c'est le cas chez moi et qu'elle ne l'a toujours pas terminé. Tant pis, elle m'a donné son accord pour que je puisse mettre mon avis en "avant première"!! Merci!!!
Maintenant que j'ai passé les anecdotes bien intéressantes, parlons du livre.
Ah, le livre...
En tant que relecture, cet ouvrage a fait son effet, je vous le dis. J'ai redécouvert comme Anna Gavalda pouvait avoir une plume addictive, ce que je n'avais pas du tout retrouvé dans la Consolante (plus ca va, moins j'ai envie de me replonger dedans, celui-là...), et comme chaque fin de page vous entraînait inexorablement vers l'autre. C'est pas bon, ça vous savez! C'est pas bon parce que ça pousse à la procrastination, notamment, et c'est délicieux parce qu'on en veut toujours plus.
On en veut toujours plus, certes, mais... Anna Gavalda a su nous donner ce qu'il fallait. Et de tout, en plus de cela!
Des personnages atypiques, ah oui, c'est le moins qu'on puisse dire, entre Camille, Philibert, Franck et Paulette, je vous le dis, ça fuse.
C'est l'histoire de cassures, de difficultés, de trous béants et de poids qu'on ne peut plus supporter. Mais c'est aussi l'histoire d'une bouée de sauvetage, de courage, d'amour (bah oui, vous pensez bien, voyons) filial, amical, passionné, compliqué, et tout. C'est aussi l'histoire de la vie, dans ses bons et ses mauvais jours. Une histoire qui peut nous faire grincer des dents parfois, parce que ce n'est pas agréable à lire, mais il y a toujours quelque chose, un mot, une phrase pour nous demander de continuer, parce que oui, ça se passe mal, mais sans pluie, il n'y aurait pas de "beau temps". C'est aussi le livre des sourires en coin, des rires étouffés, des éclats incontrôlés parce qu'avec des caractères aussi trempés et des situations aussi cocasses, il est impossible de résister.
Ensemble c'est tout nous rappelle combien la vie est courte, combien ceux que nous aimons nous sont précieux, comme nous mêmes nous sommes précieux, et que ce long fleuve qui est loin d'être tranquille peut nous offrir plus qu'on ne saurait l'imaginer. Ensemble c'est tout, parce que les blessures ne doivent pas nous bouffer, Ensemble c'est tout parce que les obstacles ils peuvent aller se rhabiller, Ensemble c'est tout parce que... parce que sans les uns les autres, on n'est rien, rien du tout, mais qu'ensemble... on forme un soleil. Ce sont nos différences qui font nos richesses.
Chacun des personnages est blessé, battu au fer blanc, et les sautes d'humeur des autres, l'unicitié de chacun et l'humanité, surtout de tous, va les plonger dans un tourbillon... Un tourbillon qui nous entraîne nous, dans une cadence jamais trop déchaînée, juste assez rapide pour qu'on puisse s'y arrêter, parfois pour contempler, pour souffrir... Je me répète peut-être, mais vraiment, ce livre est une perle, une vraie de vraie, ce n'est pas un coup de coeur, mais c'est juste en dessous, c'est un roman d'humanité dans tous ses pans, un roman qui nous rappelle que mince, l'espoir c'est pas de l'herbe à flanquer en pâture aux vaches, mais que chacun de nous possède un grain de bonheur qui peut devenir montagne s'il accepte de s'ouvrir aux autres, et que les blessures... mais les blessures nous construisent, font de nous ce que nous sommes, et aussi meurtri que peut être un humain, chacun d'entre nous est merveilleux.
Un patchwork d'humanité, mais... Ensemble, c'est tout.
Ce sera un 19,5/20!
Bon sang!
Je traine cette chronique depuis la nuit des temps, j'ai l'impression! (ce n'est qu'une impression, hein)
Non pas que je n'ai pas aimé le livre, non non, mais l'université cette année est beaucoup plus friande de mon temps libre et livre qu'autre chose...
Bon passons.
J'ai relu Ensemble c'est tout pour une lecture commune avec alexou-EC, et je l'ai... terminé bien avant elle puisque cela va faire une semaine que c'est le cas chez moi et qu'elle ne l'a toujours pas terminé. Tant pis, elle m'a donné son accord pour que je puisse mettre mon avis en "avant première"!! Merci!!!
Maintenant que j'ai passé les anecdotes bien intéressantes, parlons du livre.
Ah, le livre...
En tant que relecture, cet ouvrage a fait son effet, je vous le dis. J'ai redécouvert comme Anna Gavalda pouvait avoir une plume addictive, ce que je n'avais pas du tout retrouvé dans la Consolante (plus ca va, moins j'ai envie de me replonger dedans, celui-là...), et comme chaque fin de page vous entraînait inexorablement vers l'autre. C'est pas bon, ça vous savez! C'est pas bon parce que ça pousse à la procrastination, notamment, et c'est délicieux parce qu'on en veut toujours plus.
On en veut toujours plus, certes, mais... Anna Gavalda a su nous donner ce qu'il fallait. Et de tout, en plus de cela!
Des personnages atypiques, ah oui, c'est le moins qu'on puisse dire, entre Camille, Philibert, Franck et Paulette, je vous le dis, ça fuse.
C'est l'histoire de cassures, de difficultés, de trous béants et de poids qu'on ne peut plus supporter. Mais c'est aussi l'histoire d'une bouée de sauvetage, de courage, d'amour (bah oui, vous pensez bien, voyons) filial, amical, passionné, compliqué, et tout. C'est aussi l'histoire de la vie, dans ses bons et ses mauvais jours. Une histoire qui peut nous faire grincer des dents parfois, parce que ce n'est pas agréable à lire, mais il y a toujours quelque chose, un mot, une phrase pour nous demander de continuer, parce que oui, ça se passe mal, mais sans pluie, il n'y aurait pas de "beau temps". C'est aussi le livre des sourires en coin, des rires étouffés, des éclats incontrôlés parce qu'avec des caractères aussi trempés et des situations aussi cocasses, il est impossible de résister.
Ensemble c'est tout nous rappelle combien la vie est courte, combien ceux que nous aimons nous sont précieux, comme nous mêmes nous sommes précieux, et que ce long fleuve qui est loin d'être tranquille peut nous offrir plus qu'on ne saurait l'imaginer. Ensemble c'est tout, parce que les blessures ne doivent pas nous bouffer, Ensemble c'est tout parce que les obstacles ils peuvent aller se rhabiller, Ensemble c'est tout parce que... parce que sans les uns les autres, on n'est rien, rien du tout, mais qu'ensemble... on forme un soleil. Ce sont nos différences qui font nos richesses.
Chacun des personnages est blessé, battu au fer blanc, et les sautes d'humeur des autres, l'unicitié de chacun et l'humanité, surtout de tous, va les plonger dans un tourbillon... Un tourbillon qui nous entraîne nous, dans une cadence jamais trop déchaînée, juste assez rapide pour qu'on puisse s'y arrêter, parfois pour contempler, pour souffrir... Je me répète peut-être, mais vraiment, ce livre est une perle, une vraie de vraie, ce n'est pas un coup de coeur, mais c'est juste en dessous, c'est un roman d'humanité dans tous ses pans, un roman qui nous rappelle que mince, l'espoir c'est pas de l'herbe à flanquer en pâture aux vaches, mais que chacun de nous possède un grain de bonheur qui peut devenir montagne s'il accepte de s'ouvrir aux autres, et que les blessures... mais les blessures nous construisent, font de nous ce que nous sommes, et aussi meurtri que peut être un humain, chacun d'entre nous est merveilleux.
Un patchwork d'humanité, mais... Ensemble, c'est tout.
Ce sera un 19,5/20!
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