Cameron a 17 ans. Atteinte d'un cancer,
elle est persuadée qu'elle va mourir avant ses 18 ans. Déterminée à la
sauver, sa mère l'embarque dans un road-trip en direction de Promise,
une ville magique réputée pour ses miracles. Résignée, Cameron ne croit
pas plus à une possible rémission qu'aux superstitions ridicules de sa
mère, mais se laisse tout de même entraîner dans cette aventure.
Arrivées à destination, elles sont vite témoins d'événements
inhabituels : les pissenlits deviennent pourpres, on aperçoit des
flamants roses au large de l'Atlantique et Cameron retrouve une
mystérieuse enveloppe contenant une liste de choses à faire avant de
mourir... Aidée d'Asher, un garçon non moins mystérieux, Cam exécute peu
à peu chaque point de la liste et apprend à croire en elle, en l'amour,
et même... aux miracles.
Premier détail qui me fait faire cette tête à peu ou prou près: Oo'''
C'est pas Cameron, mais Campbell!
Bref.
La fille qui ne croyait pas aux miracles. Un titre plutôt... intriguant, et une couverture que je trouve juste sublime. Le résumé, je l'ai lu il y a longtemps, et quand on m'a proposé de le lire, j'avoue que je ne me suis pas tellement faite prier. C'est un Black Moon, après tout, et malgré tout ce qu'on peut en dire, moi je trouve que ça reste de bons bouquins. Enfin, passons à l'important.
Peut-être que certains d'entre vous on lu Je veux Vivre.
Bah La fille qui ne croyait pas aux miracles, c'est un peu la même base.
Sauf que Campbell est... quand même différente de l'héroine de Je veux Vivre, et que malgré tous ses travers, elle m'a beaucoup plu. Je ne sais pas pourquoi, en fait, parce qu'elle est un peu (beaucoup) mon opposée.
Cam a tendance à être pessimiste. En même temps, elle se bat contre le cancer depuis 7 ans. Elle est extravertie, se moque un peu des conventions, et détient aussi une fâcheuse tendance à se montrer plutôt égoiste. Et là, vous vous dites, je ne lirai pas ce bouquin, si c'est pour avoir une héroine aussi... ah non, je ne le lirai pas.
Du calme, du calme, bonnes gens! Cam a des petits traits de personnalité qui font qu'on a envie de croire en elle. Malgré tout ce qu'elle essaie de faire, elle espère, bien malgré elle, elle s'attache et vit des choses qui la dépassent. Parfois, on a envie de la baffer, j'admets. Mais régulièrement, je me suis retrouvée en phase avec ce qu'elle vivait, et je me suis demandée comment je réagirais moi à sa place. Je n'ai pas de réponse.
Alicia, la Maman de Cam, décide de partir à Paradise parce qu'il parait que là-bas, dans cette petite ville perdue, des miracles surviennent. Parce que Cam va mourir. Du moins, c'est clairement ce que son médecin lui a annoncé. Or Alicia et Perry, la soeur de Campbell, ne veulent pas laisser la fatalité emporter Cam.
Alors elles s'y rendent, après quelques menues péripéties... Où l'on rencontre Lily, la meilleure amie de Cam. Que je n'ai pas outre mesure appréciée, sachant qu'elle préfère passer son temps avec un garçon qui se fout d'elle plutôt que de profiter de sa meilleure amie. Mais bon, on apprend aussi à changer d'avis sur Lily au fil des lignes. Sachez aussi que Lily est atteinte de la même maladie que Campbell, hein.
Ensuite... ah, oui, nous arrivons à Paradise. Et là, j'admets, j'ai cru moi aussi aux miracles, tandis que Cam y renonçait aussi facilement qu'une poule égorgée (ne cherchez pas pourquoi j'ai fait une comparaison pareille, je l'ignore!). Les filles rencontrent Asher, et celui-là, j'admets, j'en ferais bien mon 4h! L'histoire d'amour entre lui et Cam va évoluer doucement, avec hésitations, si bien que parfois, on se demande ce qu'il se passe. Mais jamais je n'ai voulu brusquer les choses. Wendy Wunder sait amener les évènements au bon moment. Pile quand il faut. Parfois, on s'y attend. D'autres, pas du tout. Plusieurs fois, j'ai été estomaquée en lisant le livre, plusieurs fois j'ai souri. J'ai un peu tout ressenti, en fait!
On suit Campbell, on a envie de croire aux miracles. On a envie que l'avenir se dessine pour elle et Asher. On souhaite la vie, quoi.
Mais ce n'est pas l'histoire d'un conte de fées. C'est l'histoire d'une vie gangrénée, c'est l'histoire d'un espoir qui a su naître, c'est l'espoir que la vie, même raccourcie, peut-être merveilleuse et remplie de miracles. Qu'on y croie ou non.
La fille qui ne croyait pas aux miracles nous pousse à croire, plus que jamais, même si on connait la fin, qu'on s'y attend. Je n'ai pas pleuré, j'ai même trouvé que la fin s'accordait bien, que c'était celle qu'il fallait. On s'y prépare, sans le vouloir.
Wendy Wunder, merci, vous m'avez réconciliée avec les histoires qui parlent de ceux qui ne peuvent plus croire aux miracles parce que le fil de leur vie va être coupé. Merci.
Je lui attribue donc un 17.5/20!
Premier détail qui me fait faire cette tête à peu ou prou près: Oo'''
C'est pas Cameron, mais Campbell!
Bref.
La fille qui ne croyait pas aux miracles. Un titre plutôt... intriguant, et une couverture que je trouve juste sublime. Le résumé, je l'ai lu il y a longtemps, et quand on m'a proposé de le lire, j'avoue que je ne me suis pas tellement faite prier. C'est un Black Moon, après tout, et malgré tout ce qu'on peut en dire, moi je trouve que ça reste de bons bouquins. Enfin, passons à l'important.
Peut-être que certains d'entre vous on lu Je veux Vivre.
Bah La fille qui ne croyait pas aux miracles, c'est un peu la même base.
Sauf que Campbell est... quand même différente de l'héroine de Je veux Vivre, et que malgré tous ses travers, elle m'a beaucoup plu. Je ne sais pas pourquoi, en fait, parce qu'elle est un peu (beaucoup) mon opposée.
Cam a tendance à être pessimiste. En même temps, elle se bat contre le cancer depuis 7 ans. Elle est extravertie, se moque un peu des conventions, et détient aussi une fâcheuse tendance à se montrer plutôt égoiste. Et là, vous vous dites, je ne lirai pas ce bouquin, si c'est pour avoir une héroine aussi... ah non, je ne le lirai pas.
Du calme, du calme, bonnes gens! Cam a des petits traits de personnalité qui font qu'on a envie de croire en elle. Malgré tout ce qu'elle essaie de faire, elle espère, bien malgré elle, elle s'attache et vit des choses qui la dépassent. Parfois, on a envie de la baffer, j'admets. Mais régulièrement, je me suis retrouvée en phase avec ce qu'elle vivait, et je me suis demandée comment je réagirais moi à sa place. Je n'ai pas de réponse.
Alicia, la Maman de Cam, décide de partir à Paradise parce qu'il parait que là-bas, dans cette petite ville perdue, des miracles surviennent. Parce que Cam va mourir. Du moins, c'est clairement ce que son médecin lui a annoncé. Or Alicia et Perry, la soeur de Campbell, ne veulent pas laisser la fatalité emporter Cam.
Alors elles s'y rendent, après quelques menues péripéties... Où l'on rencontre Lily, la meilleure amie de Cam. Que je n'ai pas outre mesure appréciée, sachant qu'elle préfère passer son temps avec un garçon qui se fout d'elle plutôt que de profiter de sa meilleure amie. Mais bon, on apprend aussi à changer d'avis sur Lily au fil des lignes. Sachez aussi que Lily est atteinte de la même maladie que Campbell, hein.
Ensuite... ah, oui, nous arrivons à Paradise. Et là, j'admets, j'ai cru moi aussi aux miracles, tandis que Cam y renonçait aussi facilement qu'une poule égorgée (ne cherchez pas pourquoi j'ai fait une comparaison pareille, je l'ignore!). Les filles rencontrent Asher, et celui-là, j'admets, j'en ferais bien mon 4h! L'histoire d'amour entre lui et Cam va évoluer doucement, avec hésitations, si bien que parfois, on se demande ce qu'il se passe. Mais jamais je n'ai voulu brusquer les choses. Wendy Wunder sait amener les évènements au bon moment. Pile quand il faut. Parfois, on s'y attend. D'autres, pas du tout. Plusieurs fois, j'ai été estomaquée en lisant le livre, plusieurs fois j'ai souri. J'ai un peu tout ressenti, en fait!
On suit Campbell, on a envie de croire aux miracles. On a envie que l'avenir se dessine pour elle et Asher. On souhaite la vie, quoi.
Mais ce n'est pas l'histoire d'un conte de fées. C'est l'histoire d'une vie gangrénée, c'est l'histoire d'un espoir qui a su naître, c'est l'espoir que la vie, même raccourcie, peut-être merveilleuse et remplie de miracles. Qu'on y croie ou non.
La fille qui ne croyait pas aux miracles nous pousse à croire, plus que jamais, même si on connait la fin, qu'on s'y attend. Je n'ai pas pleuré, j'ai même trouvé que la fin s'accordait bien, que c'était celle qu'il fallait. On s'y prépare, sans le vouloir.
Wendy Wunder, merci, vous m'avez réconciliée avec les histoires qui parlent de ceux qui ne peuvent plus croire aux miracles parce que le fil de leur vie va être coupé. Merci.
Je lui attribue donc un 17.5/20!
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