Préquelle : Le Premier Roi de Shannara
Pour son
usage interdit des arts magiques, Bremen a été banni par les druides.
Mais les forces des ténèbres sont en marche, sous la férule de Brona, le
maléfique Roi-Sorcier. Et Bremen sait que seuls les arcanes de la magie
sont capables de s'y opposer. Si les habitants des Quatre Terres
veulent échapper à l'assujettissement éternel, ils n'ont plus qu'une
solution: s'unir. Mais pour vaincre, ils auront besoin d'une arme si
puissante que, face à elle, les maléfices de Brona se dissiperont.
Une arme enchantée... Ainsi débute la saga épique de Shannara : toutes les légendes ont un commencement.
J'ai commencé ce livre sur les conseils de ma partenaire et amie Justine, blogueuse sur Lire-une-passion. D'ailleurs, je te remercie de m'avoir poussée à le lire, je ne suis pas du tout déçue du voyage !
Je ne lis pas beaucoup de fantasy, il est vrai, parce que c'est un genre que je trouve complexe, et qu'il est rare que je me trouve en phase avec l'auteur. Le Trône de Fer, par exemple, a été une quasi-torture pour moi. Bon enfin bref, passons.
Dès les premiers chapitres, même le premier chapitre, pour être honnête, j'ai senti que ça allait me plaire. C'est souvent ainsi, avec les livres, vous avez des ressentis dès les premières pages, voire même les premières lignes.
J'ai découvert une plume facile, assez légère, avec un narrateur qui essaie de raconter son histoire sans s'impliquer, mais qui parfois se permet des petites remarques, par-ci par-là, et on se demande sur l'instant si c'est la pensée d'un personnage ou de l'auteur, justement. Néanmoins, c'est quelque chose que j'apprécie ! Cela m'a aidée à me plonger dans cet univers inconnu.
Inconnu ? Pas tant que cela, au fond. Pourquoi ? Parce que j'ai rencontré des trolls, des gnomes, des nains, des elfes, des humains, enfin bref, des types de personnages que l'on rencontre souvent dans la fantasy. Ça m'a beaucoup plus ! Parce que même si les descriptions n'étaient pas légions, pour une fois, et ouf, d'ailleurs, j'ai pu facilement me représenter les paysages, ainsi que les personnages.
D'ailleurs, en parlant de personnages, je dois avouer aussi qu'ils avaient des personnalités qui m'ont beaucoup plus. Il y a pas mal de personnages, il est vrai, mais comme dans toute fantasy, après tout. Je n'ai eu aucun mal à les différencier, du tout du tout, et j'ai pris beaucoup de plaisir à évoluer au fur et à mesure avec eux, séparément, ou ensemble.
Parce que oui, nos personnages ne voyagent pas tout le temps ensemble. Ils sont obligés parfois de se scinder, pour accomplir la mission qui leur est confiée.
En tête de file se trouve Bremen, un vieux druide qui combat pour le bien, pour la survie des Races, afin que le Roi-Sorcier Brona n'accède pas au pouvoir. Je l'ai beaucoup aimé. On voyait souvent sa coquille, sa forme charnelle, physique, se disloquer, on apercevait les ravages du temps et des souffrances en lui, mais sa détermination, les buts qu'il se fixait, son âme, en quelque sorte, empêchaient qu'il arrête. Il pourrait être un modèle pour beaucoup ! Marginal, certes, mais pour le bien, et sage, avec ça !
Nous avions aussi Kinson et Mareth, qui accompagnèrent Bremen quasiment tout le livre. Lui, le frontalier qui ne dit pas grand-chose, mais qui n'en pense pas moins, et elle, jeune guérisseuse avec de lourds secrets. J'ai aimé les liens qui se sont tissés dans le trio.
Après, et je m'arrêterai sans doute ici pour ne pas compliquer ou spoiler, nous avions deux autres druides : un elfe, Tay, et un nain, Risca, tous deux avec des caractères totalement différents, mais fichtre, je les ai beaucoup aimés aussi ! Risca est tout à fait à l'image qu'on peut se faire des nains, et j'aime bien les nains, en fait xD Tay est mûr, réfléchi, et il est prêt à donner sa vie pour sa mission.
Il y a plein d'autres personnages sympathiques, mais je vous laisserai les découvrir, croyez-moi, ça vaut la peine !
Malgré tout, si je me suis attachée aux personnages, je n'ai pas réussi à être émue aux larmes lorsqu'il arrivait quelque chose à l'un d'entre eux. Ni à éprouver des sentiments très forts envers eux. J'étais vraiment spectatrice, en fait, je m'en rends compte.
Ce qui ne m'a pas empêché d'apprécier totalement les intrigues et les relations diverses qui se sont nouées au fil de l'histoire, hein ! Paaaas du tout, même ! Seulement, c'était pas la passion totale, quoi.
Néanmoins, même si je n'ai pas totalement été immergée, je dois avouer que le livre s'est presque lu tout seul ! En tout cas, très vite, une fois que j'ai eu dépassé les 70 pages, c'est clair ! L'écriture fluide, l'intrigue plus qu'intéressante, des valeurs auxquelles j'adhérais aussi... Terry Brooks a su m'embarquer dans son monde !
Et à la fin, je me suis dit « Mais... un peu moins de 400 pages pour tout ca ? Woah, trop fort, le gars ! » Ce n'est pas énorme, mais c'est suffisant pour une préquelle, à mon avis. Voyage réussi !
Dernier bémol, peut-être... les batailles et les affrontements. Pour moi, surtout à la fin, ça a duré un peu trop longtemps, m'enfin je ne m'en plains pas trop, il faut ce qu'il faut. Seulement, au bout d'un moment, j'ai tendance à saturer, je dois l'avouer. Ah, et certains passages yeeeeeeurk ! Mais le Mal est à l'œuvre, et j'oublie souvent que le monde des Bisounours n'est pas le nôtre... xD
Enfin voilà, je crois que je n'ai pas grand-chose à dire de plus...
Enfin si, j'ai toujours des trucs en plus à dire, mais je ne tiens pas à vous assommer, ni à écrire un roman xD
Merci encore, Winnie, pour ton conseil, merci à l'auteur pour cette belle découverte de fantasy pas prise de tête mais bien digne du genre, et ce sera un 17/20 pour moi !
J'espère bien pouvoir continuer la saga, maintenant que j'ai lu la préquelle !
Tome 1 : L'Épée de Shannara
Une arme enchantée... Ainsi débute la saga épique de Shannara : toutes les légendes ont un commencement.
J'ai commencé ce livre sur les conseils de ma partenaire et amie Justine, blogueuse sur Lire-une-passion. D'ailleurs, je te remercie de m'avoir poussée à le lire, je ne suis pas du tout déçue du voyage !
Je ne lis pas beaucoup de fantasy, il est vrai, parce que c'est un genre que je trouve complexe, et qu'il est rare que je me trouve en phase avec l'auteur. Le Trône de Fer, par exemple, a été une quasi-torture pour moi. Bon enfin bref, passons.
Dès les premiers chapitres, même le premier chapitre, pour être honnête, j'ai senti que ça allait me plaire. C'est souvent ainsi, avec les livres, vous avez des ressentis dès les premières pages, voire même les premières lignes.
J'ai découvert une plume facile, assez légère, avec un narrateur qui essaie de raconter son histoire sans s'impliquer, mais qui parfois se permet des petites remarques, par-ci par-là, et on se demande sur l'instant si c'est la pensée d'un personnage ou de l'auteur, justement. Néanmoins, c'est quelque chose que j'apprécie ! Cela m'a aidée à me plonger dans cet univers inconnu.
Inconnu ? Pas tant que cela, au fond. Pourquoi ? Parce que j'ai rencontré des trolls, des gnomes, des nains, des elfes, des humains, enfin bref, des types de personnages que l'on rencontre souvent dans la fantasy. Ça m'a beaucoup plus ! Parce que même si les descriptions n'étaient pas légions, pour une fois, et ouf, d'ailleurs, j'ai pu facilement me représenter les paysages, ainsi que les personnages.
D'ailleurs, en parlant de personnages, je dois avouer aussi qu'ils avaient des personnalités qui m'ont beaucoup plus. Il y a pas mal de personnages, il est vrai, mais comme dans toute fantasy, après tout. Je n'ai eu aucun mal à les différencier, du tout du tout, et j'ai pris beaucoup de plaisir à évoluer au fur et à mesure avec eux, séparément, ou ensemble.
Parce que oui, nos personnages ne voyagent pas tout le temps ensemble. Ils sont obligés parfois de se scinder, pour accomplir la mission qui leur est confiée.
En tête de file se trouve Bremen, un vieux druide qui combat pour le bien, pour la survie des Races, afin que le Roi-Sorcier Brona n'accède pas au pouvoir. Je l'ai beaucoup aimé. On voyait souvent sa coquille, sa forme charnelle, physique, se disloquer, on apercevait les ravages du temps et des souffrances en lui, mais sa détermination, les buts qu'il se fixait, son âme, en quelque sorte, empêchaient qu'il arrête. Il pourrait être un modèle pour beaucoup ! Marginal, certes, mais pour le bien, et sage, avec ça !
Nous avions aussi Kinson et Mareth, qui accompagnèrent Bremen quasiment tout le livre. Lui, le frontalier qui ne dit pas grand-chose, mais qui n'en pense pas moins, et elle, jeune guérisseuse avec de lourds secrets. J'ai aimé les liens qui se sont tissés dans le trio.
Après, et je m'arrêterai sans doute ici pour ne pas compliquer ou spoiler, nous avions deux autres druides : un elfe, Tay, et un nain, Risca, tous deux avec des caractères totalement différents, mais fichtre, je les ai beaucoup aimés aussi ! Risca est tout à fait à l'image qu'on peut se faire des nains, et j'aime bien les nains, en fait xD Tay est mûr, réfléchi, et il est prêt à donner sa vie pour sa mission.
Il y a plein d'autres personnages sympathiques, mais je vous laisserai les découvrir, croyez-moi, ça vaut la peine !
Malgré tout, si je me suis attachée aux personnages, je n'ai pas réussi à être émue aux larmes lorsqu'il arrivait quelque chose à l'un d'entre eux. Ni à éprouver des sentiments très forts envers eux. J'étais vraiment spectatrice, en fait, je m'en rends compte.
Ce qui ne m'a pas empêché d'apprécier totalement les intrigues et les relations diverses qui se sont nouées au fil de l'histoire, hein ! Paaaas du tout, même ! Seulement, c'était pas la passion totale, quoi.
Néanmoins, même si je n'ai pas totalement été immergée, je dois avouer que le livre s'est presque lu tout seul ! En tout cas, très vite, une fois que j'ai eu dépassé les 70 pages, c'est clair ! L'écriture fluide, l'intrigue plus qu'intéressante, des valeurs auxquelles j'adhérais aussi... Terry Brooks a su m'embarquer dans son monde !
Et à la fin, je me suis dit « Mais... un peu moins de 400 pages pour tout ca ? Woah, trop fort, le gars ! » Ce n'est pas énorme, mais c'est suffisant pour une préquelle, à mon avis. Voyage réussi !
Dernier bémol, peut-être... les batailles et les affrontements. Pour moi, surtout à la fin, ça a duré un peu trop longtemps, m'enfin je ne m'en plains pas trop, il faut ce qu'il faut. Seulement, au bout d'un moment, j'ai tendance à saturer, je dois l'avouer. Ah, et certains passages yeeeeeeurk ! Mais le Mal est à l'œuvre, et j'oublie souvent que le monde des Bisounours n'est pas le nôtre... xD
Enfin voilà, je crois que je n'ai pas grand-chose à dire de plus...
Enfin si, j'ai toujours des trucs en plus à dire, mais je ne tiens pas à vous assommer, ni à écrire un roman xD
Merci encore, Winnie, pour ton conseil, merci à l'auteur pour cette belle découverte de fantasy pas prise de tête mais bien digne du genre, et ce sera un 17/20 pour moi !
J'espère bien pouvoir continuer la saga, maintenant que j'ai lu la préquelle !
Tome 1 : L'Épée de Shannara
Lorsque Shea Ohmsford vit pénétrer l'étranger dans l'auberge, il sentit
que son destin venait de basculer. Qui aurait pu deviner qu'il était, lui, le
paisible demi-elfe vivant au sein de sa famille d'adoption à Valombre, le
dernier héritier de la lignée de Jerle Shannara ? Jerle, dont l'épée permit, il
y a cinq cent ans de cela, de détruire le maléfique Roi-Sorcier Brona et ses
hordes démoniaques. Or voilà qu'il se murmure, dans les lointaines Terres du
Nord, que le Roi-Sorcier est de retour, et qu'il réunit ses armées pour
déferler à nouveau sur le monde. Seul un descendant de Jerle, portant la
légendaire épée de Shannara, pourrait défaire le mal. Shea acceptera-t-il cet
oracle trop grand pour lui ?
Toujours poussée par mon amie
Justine de Lire-une-passion, j’ai commencé le premier tome de la trilogie de
Shannara. Il me faut être honnête, j’avais essayé il y a quelques mois de me
lancer dedans et je n’y étais pas arrivée, je n’étais pas dans le mood fantasy.
Cette fois-ci, c’était le cas, j’en
ai profité !
Dans ce premier tome, nous
faisons la connaissance de Shea Ohmsford, qui vit une existence tranquille dans
son village de Valombre. Il est mi-elfe, mi-humain, et s’accommode très bien de
son quotidien dans sa famille d’adoption. Seulement, voilà qu’un soir, un
étranger bâti comme une montagne, Allanon, historien des races, arrive dans l’auberge
de son père et lui apprend que lui seul serait capable de vaincre le Roi
Sorcier, ancien druide au pouvoir dévastateur car il agit avec les esprits. Et
cette menace est toute proche, puisque cet être maléfique projette de régner
sur toutes les terres ! Et apparemment, seul Shea serait capable de le
mettre en déroute, de le vaincre, au moyen de la légendaire épée de Shannara,
car il est le descendant de Jerle Shannara.
Mais acceptera-t-il d’aller
chercher cette arme qui n’est pour lui qu’une histoire d’enfant ?
Acceptera-t-il de mettre sa vie en péril pour une sombre histoire racontée un
soir dans une auberge ? Et si la survie d’un monde tout entier, de
plusieurs races dépendait réellement de lui ?
Je serais presque fière de mon
résumé, dites !
J’en suis même plutôt contente,
parce qu’il arrive presque (j’en suis encore loin) à rendre justice au super
livre que je viens de terminer. J’avais oublié à quel point j’aimais l’univers
que Terry Brooks a créé et que j’avais découvert dans la préquelle. Ça a été un
pur bonheur de me replonger dedans ! Je pourrais vous en faire des
descriptions, mais c’est un univers fantasy assez… classique, dirons-nous :
trolls, nains, elfes… c’est la manière dont ils sont abordés et dont on observe
les organisations qui me plait beaucoup.
À propos de cet univers, quelque
chose qui m’a plu aussi, c’est la bande qui se forme pour aller chercher l’Épée
de Shannara. Ils sont tous différents, ralliés parfois on ne sait pas trop
comment et un peu contre le gré de certains, mais indéniablement, ils forment
un groupe soudé qui saura traverser les épreuves. Et quelles épreuves !
Voyager auprès de ces 8
compagnons a été un pur régal pour moi. Rien n’était acquis, voire même tout
montrait que les choses étaient perdues d’avance, et les comparses ne se
retrouvaient pas toujours tous ensemble. Les suivre groupés ou dispersés a été
quelque chose de fortement appréciable, parce que j’ai appris à découvrir
chaque personnage, son caractère, et à l’apprécier. Tout ne tourne pas qu’autour
de Shea Ohmsford, et j’ai trouvé ça juste génial. Grand tour de force de l’auteur !
L’Épée de Shannara, ce n’est donc
pas simplement l’histoire de Shea, c’est aussi celle de Flick, d’Allanon, de
Menion, de Balinor, d’Hendel, de Durin et Dayel… et j’en passe d’autres !
Tous sont concernés par la menace et tous contribuent à la résistance contre le
Roi Sorcier.
Alors lui, aussi… il faut avouer
que c’est un méchant de chez méchant, hein ! Tout au long du livre, il apparaît
comme une menace sourde dont ne sait pas vraiment grand-chose mais qu’on n’aimerait
pas du tout croiser. Plus on en
apprend, plus l’histoire devient prenante et plus on se dit que, huhu, ils ont
intérêt à se donner à fond, là, nos amis.
Sans compter que ce périple est
plein de rebondissements. Oui ! Parce que pour trouver l’Épée, il faut se
rendre à Paranor, la forteresse des druides, et que le chemin est périlleux. De
un. Ensuite, il faut aller tuer le Roi Sorcier ! De deux. En même temps,
il faut empêcher que les peuples affiliés au Roi Sorcier ne s’emparent des
terres du Sud ! De trois ! Et de quatre, évidemment, il faut
survivre. Bref, encore entrecoupé d’éléments qui viennent compliquer les choses
parce que trop simple, ce n’est jamais drôle, vous comprendrez que Terry Brooks
a parfaitement su maîtriser son histoire, ses effets, et tout le tsouin-tsouin.
Le seul point que j’aurais à
reprocher, c’est la plume. Étonnant, n’est-il pas ? Je le sais. Et
pourtant, même si je me suis rendu compte que Terry Brooks maniait déjà bien
les mots et les tournures de phrases, nous permettant de voyager réellement aux
côtés de nos amis et de découvrir leurs moindres pensées au point de vivre tout
ceci avec eux, par moments, je me suis dit que la façon d’écrire aurait pu être
plus… mâture. Moins enfantine. Après tout, pour un roman comme ça, on s’attend
à quelque chose de parfaitement maîtrisé, ce qui n’est pas toujours le cas ici.
C’était les débuts, et ça se sent, et en même temps, même si c’est surprenant,
ça ne nous empêche pas de continuer. Ça se remarque, juste.
En bref, il est temps que je m’arrête.
En conclusion, l’Épée de Shannara est un super livre,
un classique dans le genre qu’il faut lire, non pas pour dire « j’ai lu »,
mais parce qu’il a un vrai pouvoir pour vous transporter et vous faire passer
un bon moment même si les personnages en bavent et que tout n’est pas toujours
drôle. Leur histoire est prenante et chacun d’entre eux vous intéressera. Ce n’est
pas le roman de Shea, c’est le roman de l’épée, qui rallie bien des peuples à
sa cause, et qui risque bien d’en faire de même avec vous !
N’hésitez plus, plongez dans un
classique sûr de la fantasy, vous risquez de ne pas le regretter. Pas vraiment
d’histoire d’amour, ou si peu, mais qu’importe, j’ai su m’en passer et cela ne
m’a pas tellement manqué ici, le reste était trop bien !
Alors… vous laisserez-vous tenter ?
Ce sera un 16/20 pour moi et vivement que je me procure le deuxième !
Tome 2 : Les pierres elfiques de Shannara
Tome 3 : L'enchantement de Shannara
Tome 2 : Les pierres elfiques de Shannara
L’Ellcrys, le fabuleux arbre magique des elfes, se meurt. Avec lui
disparaît l’enchantement ancestral qui maintenait fermée la barrière entre
notre monde et celui des démons ; ces derniers ont une revanche à prendre. Le
dernier espoir des nations repose sur les épaules de la jeune elfe Amberle.
Elle doit emporter une graine de l’Ellcrys dans un endroit mystérieux afin de
générer une nouvelle force protectrice pour le monde, et le temps presse ! Wil
Ohmsford sera désigné pour l’accompagner dans cette quête périlleuse. Mais les
démons ne l’entendent pas de cette oreille, et envoient à leurs trousses le
plus redoutable d’entre eux : le Faucheur. L’Ellcrys doit survire, mais à quel
prix...
Bon, quand j’ai choisi ma
lecture, j’étais motivée, de la fantasy, ça m’apparaissait bien. Le deuxième
tome de Shannara m’apparaissait donc
tout indiqué. Et hop !
Vous remarquerez que malgré mon
engouement, j’ai quand même mis du temps pour lire ce joli pavé de plus de 600
pages. Fin du boulot et début des vacances, j’ai voulu y aller à mon rythme.
Bref, dans Les Pierres elfiques de Shannara, nous abordons plus sérieusement
le peuple des elfes, qui se voit menacé par les démons encore enfermés derrière
la Barrière que l’Ellcrys protège. Cet arbre si ancien créé par les ancêtres du
roi actuel se meurt et seul un des Elus pourra le faire revivre en apportant sa
semence au Feu de Sang. Sauf que le Dagda Mort et deux de ses acolytes, trois
démons, se sont échappés de leur prison pour empêcher la renaissance de l’arbre,
tuant les Elus. Quelle chance reste-t-il, à part Amberle qui refuse sa
désignation et s’est exilée ? Allanon le sait, et va aller chercher Wil
Ohmsford pour l’accompagner dans cette nouvelle aventure ô combien dangereuse
qui les changera, tous, à jamais.
Résumé de la mort qui tue, le
retour ! (il va vraiment falloir que je trouve une autre expression, j’l’aime
pas, celle-là) Vous vous imaginez bien que pour un gros livre comme celui-ci,
faire un résumé n’a rien d’aisé, parce que j’ai envie de tout vous raconter, de
vous teaser et en même temps, j’aimerais que vous découvriez tout comme je l’ai
fait.
Cette lecture a été très
agréable, même si elle possède à mes yeux des points négatifs non négligeables.
Je voudrais d’abord dire que j’ai passé un très bon moment entre ces pages, m’y
délectant et ne ressentant pas forcément de frustration à ne pas aller aussi
vite que je l’aurais aimé dans les premiers temps. Parce que c’est un livre qui
peut se lire à la fois très rapidement et plus lentement ! Il y a de quoi
satisfaire tous les types de lecteurs, à ce niveau ! L’histoire de l’Ellcrys,
du peuple des elfes, des démons, et plus spécialement de Wil et Amberle m’a
transportée. Je m’y voyais, avec eux, frissonnant à la moindre menace, m’étonnant
parfois des retournements de situation, me prenant au jeu.
Et pourtant… pourtant, il y a eu
de mon côté des failles. D’abord, les démons. J’ai eu un peu de mal à les
percevoir comme… possibles à combattre. Un peu comme s’il s’agissait de fantômes,
vous voyez ? Je ne les voyais pas comme tangibles dans le sens où on ne
pouvait pas les blesser avec une arme normale. Ce n’était pas toujours très
clair dans ma tête, mais cela ne m’a pas empêchée de continuer et de vivre ces
grands moments épiques de bataille. Autre faille ? Le manque de
description des sentiments. Oh, vache, c’est, de mon balcon, la plus grosse
lacune du roman. Purée, s’il n’y avait pas les dialogues, on n’y comprendrait
rien ! Parfois, on a une phrase, qui nous indique les états d’âme d’un
perso, pas toujours très clair non plus, mais sans plus. C’est trop dommage.
Et enfin… enfin… la fin. J’suis
dégoutée ! Je l’avais deviné. Ça ne se finit pas mal, mais pas comme je
voulais et je trouve que cette fin… même si elle est très bien pensée et tout…
bah, elle m’énerve. J’ai failli bouder ! Puis, Allanon a expliqué les
choses, et je me suis résignée, même si ça me contrarie encore un peu. Bref.
En dehors de ça, j’ai retrouvé l’univers
si particulier de la trilogie Shannara avec énormément de plaisir. Les batailles
épiques, les personnages issus des différents peuples, les aventures dans
lesquelles les héros sont plongés sont géniaux. Pour ces aspects-là, j’ai
apprécié mon voyage du début à la fin. Surtout que je vous une affection
particulière au druide, malgré tous ses défauts ! Tout ça pour vous dire
que malgré les manques soulevés plus haut, on se prend vraiment dans l’histoire
et on en ressort quand même content. Le voyage a été trop spectaculaire pour qu’on
ne le reconnaisse pas.
Aussi, il faut admettre que Terry
Brooks réussit à faire passer certains messages, dans son bouquin. C’était déjà
le cas dans le premier tome, et j’avais beaucoup apprécié cela, et une fois
encore, la chose a été mise en exergue pour Les
pierres elfiques. Les moments où les personnages se retrouvent en face d’eux-mêmes
sont des reflets terribles de ce qui se passe en nous, à des instants qui peuvent
être tous aussi critiques que cela. Bon, d’accord, vous ne serez pas menacés
par un démon. Mais quand même ! On voit aussi des valeurs, celle de s’accepter
soi-même, dans son entièreté, avec ses forces et ses faiblesses, pour pouvoir
avancer. On lit le don de soi. La recherche du bien pour tous. L’espoir. L’acharnement,
aussi. Tant de choses !
Vous voyez que comme d’habitude,
j’aurais encore tellement d’éléments à raconter. Les personnages m’ont plu,
sauf Eretria qui ne me revient toujours pas, désolée, j’ai vécu une incroyable
aventure pour laquelle j’aurais aimé une autre fin, mais qui reste digne d’un très
bon roman de fantasy ! L’univers vous captivera, encore plus les
rebondissements dont cette histoire est truffée. J’ai limite l’impression d’être
revenue d’une grande épopée, là, vous savez ? C’est vraiment chouette. Et même
si j’aimerais tellement vous en raconter encore des tartines de confiture et de
miel, je m’arrêterai ici en espérant que certains auront envie de tenter l’expérience
à leur tour.
En attendant, ce sera un 15/20 pour moi !
Tome 3 : L'enchantement de Shannara
Vingt ans se sont écoulés depuis
que Wil Ohmsford est revenu de sa quête. Il vit actuellement à Valombre avec
Eretria, sa femme, et ses deux enfants, Brin, sa fille, et ]air, son fils. En
eux coule le sang elfique de ferle Shannara, et le pouvoir des elfes. Un jour,
alors que les deux jeunes sont seuls chez eux, le druide Allanon surgit du
passé, tel un oiseau de mauvais augure. Car l'lldatch, le grimoire maléfique
qui s'empara jadis de Brona, s'est réveillé. Les spectres Mords foulent à
nouveau le sol des Quatre Terres, l'humanité vit ses dernières heures. Seule
Brin possède en elle le pouvoir de combattre les effets du livre maudit, et
c'est à contrecœur qu'elle accepte de suivre Allanon dans l'inconnu. De son
côté, Jair apprend de la bouche du roi de la rivière Argentée que sa sueur est
condamnée, à moins qu'il ne la rejoigne au plus vite. C'est une course contre
la montre qui commence alors pour le jeune homme, contraint de traverser un
monde ravagé par la guerre à la recherche de Brin. Ainsi s'achève la première
trilogie de Shannara…
L’inconvénient quand on
procrastine, c’est qu’au final, ça ne nous aide que momentanément. Ok, j’ai
gagné quelques minutes de sommeil en repoussant ma chronique, mais flûte, pas
sûre que ma mémoire puisse rattraper tout ça !
« souvenirs, souvenirs… »
Chut, cerveau !
Ce troisième tome se passe vingt
ans après la fin du 2. Cette fois-ci, les Ohmsford sont à nouveau appelés par
Allanon pour sauver les Quatre Terres, et il a été décidé que seule Brin, la fille
aînée de Wil, pourrait changer les choses. Seule ? Non pas, son frère Jair
devra lui porter secours, sans quoi tout sera perdu. Alors qu’Allanon, Brin et
Rone partent pour chercher l’Illdatch et le détruire, Jair, lui, file pour
essayer de rejoindre sa sœur avant qu’il ne soit trop tard. Mais de rencontres
en rencontres, les deux groupes vont s’apercevoir qu’un tel chemin n’est jamais
aisé et qu’il faut mûrir pour parvenir à ses fins, et surtout que la magie
elfique, qui coule en Brin et Jair, peut apporter tant la vie que la mort.
Quels choix seront-ils amenés à
faire ? Quels sacrifices devront-ils assumer ? Parviendront-ils à
leur tour à sauver les Quatre Terres comme les précédents Ohmsford ?
Vous voulez que je vous dise ?
Ce troisième et dernier tome de Shannara est juste, à mes yeux, le meilleur des
trois. Il y a plusieurs raisons à cela, et je m’en vais de cette touche
(restons dans le bon champ lexical !) vous raconter tout ceci.
Par où commencer ? Le début ?
Charmante idée. Lorsque nous commençons le livre, Brin, Jair et leurs deux
parents sont présents et s’apprêtent à partir. Bien vite, la situation est
installée et il nous est aisé de nous rappeler les grandes lignes du tome
précédent, ce qui n’est pas sans avantage. Et tout aussi rapidement, une fois
les parents partis, le schéma se répète, Allanon surgit, demandant
impétueusement à ce qu’on le suive, sans pour autant forcer quiconque. Et Brin
va le suivre, accompagnée de Rone Leah, un ami de la famille qui deviendra son
protecteur.
Au départ, j’ai trouvé ça agaçant
que Jair soit mis de côté, cela me paraissait fichtrement injuste. Ok, l’enchantement
de Shannara n’était pas le même chez lui, mais alors ? Quoi, il devait
simplement jouer les messagers ? Je peux vous dire que quand je me suis
aperçue qu’en fait, non, il aurait une place prépondérante dans l’histoire, et
qu’il viendrait carrément au secours de sa sœur, sans quoi tout ne serait que
vain, j’ai été heureuse.
Oui, pour moi, ça ajoute quelque
chose. J’aime beaucoup cette notion d’avoir un héros, soyons honnêtes, mais là,
d’avoir un héros qui ne peut rien ou presque sans un autre personnage à côté, c’est
pour moi superbe, parce que c’est une belle leçon : chaque être a ses
limites et peut demander de l’aide.
Bref, j’étais ravie et en plus de
cela, en suivant tout autant Jair que Brin, je peux vous dire que les
chapitres, je les ai enfilés ! (quand j’en avais l’occasion et la force,
mouaha)
J’ai retrouvé avec plaisir la
plume de Terry Brooks, ses descriptions assez rapides mais tout à fait
prenantes, sa façon de nous plonger dans son univers et son intrigue, tout en
soulevant des questions existentielles, nous permettant ainsi de suivre les
micmacs mentaux de ses héros et de les voir mûrir, appréhender le monde d’une
autre manière.
Même si, encore une fois, notre
auteur a toujours autant de mal avec certains sentiments, tout le reste n’est
que pur bonheur ! Ou pure tension, comme vous préférez !
Oui, parce que ce tome 3 est
assez fort non pas en roquefort mais en surprises et en rebondissements en tout
genre ! La révélation de Jair est fascinante et du côté de Brin, on va
dire qu’Allanon ne ménage pas son effet, aussi… il y a vraiment beaucoup de
choses, et quand on arrive à la fin, on a cette petite boule au ventre d’anxiété
en appréhendant ce qu’il va se passer. Et je dois avouer que la « lutte »
finale est juste superbe ! Elle dure un moment, s’étend sur un ou deux chapitres,
et… permet à Brin et Jair d’accomplir tout ce qui doit être fait. Mais c’est
quoi ? Parce que oui, on reste dans un méchant flou jusqu’à la fin, je
vous promets !
Voyager aux côtés de Brin, Jair
et Rone – surtout ces trois –, a été quelque chose de très sympathique. Ok,
Jair était parfois gamin, mais en tant que plus jeune, c’était son rôle aussi,
et il a vite mûri. Ses compagnons de route m’ont fait rire tout en m’impressionnant,
ce qui n’avait rien d’aisé. Quant à Brin, elle aussi a vraiment grandi, durant
son périple, ce qui était logique, mais elle a réussi à acquérir une conscience
d’elle-même, de sa magie et de tout ce qu’elle pouvait faire ou devenir qui m’a
sincèrement épatée. Je l’ai prise en affection ! Le frère comme la sœur m’ont
fait rêver avec leurs pouvoirs que je trouvais originaux, quelque part ! Rone,
en revanche, même si je l’ai bien apprécié, parfois, il m’a un peu gonflée,
bien que sur la fin, il reste un personnage qui me laisse une bonne impression
(quand même !).
Enfin, il va falloir que je termine
cette chronique où j’en dis pas tellement, je m’en rends compte, mais qui j’espère
vous donnera envie de vous lancer dans cette saga vraiment agréable, avec un
univers particulier, des personnages toujours aussi attachants et capables de
beaucoup d’évolution, qui sauront vous impressionner par leur humanité. Bref, c’est
une saga qui se termine en beauté, sans que nous ayons de regret mais en se
disant qu’on a passé un super moment !
Ce sera un 16/20 pour moi et un tout grand merci à Justine de Lire-une-passion
qui m’a fait découvrir la saga !
Ah mon bébé !! ♥
RépondreSupprimerPar contre tes notes on ne les voit pas ^^ la couleur est un peu trop flashe ^^