mardi 30 avril 2013

Les Amants de Samaroux (Natasha Farrant)

France, 1944 . Arianne et Luc, deux jeunes habitants du petit village de Samaroux tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Mais comment s'aimer quand la guerre fait rage alentour ? Est-ce que ces amants purs, au seuil de leur vie d'adulte, peuvent résister à l'Histoire et aux troupes allemandes aux portes de leur village ? Luc désire redorer l'image de sa famille entachée par la collaboration de son grand-père avec la Gestapo ; il décide de s'engager dans la Résistance. Arianne, elle, va tout faire pour protéger celui qu'elle aime, sans un regard pour cet autre qui est secrètement amoureux d'elle. Quelqu'un est prêt à tout pour séparer les amants de Samaroux à jamais...

Je n'aurai pas grand chose à dire sur ce livre.
Je l'ai apprécié, mais sans plus.
Il y a des moments où je me suis ennuyée ferme, je me demandais bien comment cela allait se terminer, mais je sais pas... quelque chose dans l'ambiance qui faisait que je n'étais pas motivée... Un peu comme en temps de guerre, certes, mais pour moi, il manquait une dose d'espoir que j'aurais aimé trouvé, sans doute... 
Trop court pour moi, j'aurais aimé beaucoup plus de détails, de développement, j'aurais aimé qu'Arianne et Luc soient plus âgés, j'aurais aimé une autre fin...

Néanmoins, ce petit roman a ses avantages, dont un que j'apprécie malgré tout beaucoup. C'est qu'il parle en vérité de la guerre. Il n'y a personne qui soit tout blanc ou tout noir. La guerre change les gens, et ce qu'on nous raconte dans ce livre... ça s'est passé. Ca aurait pu se passer. C'est une grosse dose d'humanité, parce qu'il y a des choses plaisantes, d'autres beaucoup moins. Les dialogues généralement les taisent, mais on ne peut s'empêcher de les sentir. C'est le temps des amours, mais aussi des difficultés, des espoirs brisés, des désillusions... tout ceci conté.

Enfin bref, je lui mets un 13/20, ce n'est pas ma lecture de l'année, loin de là, mais il va rester bien au chaud dans ma biblio, parce que c'est une parcelle d'humanité et que je ne veux pas l'oublier.

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