Notre-Dame de Paris, symbole du romantisme, publié en 1831, est un
chef-d'oeuvre du roman historique. Victor Hugo (1802-1885), poète à
l'imagination puissante, y réinvente le Moyen Age et fait, d'une
basilique gothique, une héroïne grandiose, servant de cadre à l'une des
plus émouvantes histoires d'amour jamais écrites : celle du bossu
Quasimodo, sonneur des cloches de Notre-Dame, pris de passion pour
Esmeralda, la danseuse gitane dont la beauté excite la convoitise d'un
beau capitaine et d'un archidiacre.
Depuis la parution du roman, en 1831, le succès de Notre-Dame de Paris ne s'est jamais démenti. Les envoûtantes descriptions hugoliennes, de la Cour des Miracles à l'incendie des tours de Notre-Dame, continuent à fasciner un vaste public emporté par le souffle créateur de l'un des plus grands écrivains de tous les temps.
Depuis la parution du roman, en 1831, le succès de Notre-Dame de Paris ne s'est jamais démenti. Les envoûtantes descriptions hugoliennes, de la Cour des Miracles à l'incendie des tours de Notre-Dame, continuent à fasciner un vaste public emporté par le souffle créateur de l'un des plus grands écrivains de tous les temps.
(Lu en version jeunesse, gagné à un concours)
J'ai fini Notre-Dame de Paris hier soir, ma toute petite édition d'à peine 150 pages, que j'ai considérée comme très épurée malgré tout. Parce que oui, cette version épurée, ainsi que je la nomme, correspond réellement à ce que l'imaginaire d'un enfant peut concevoir.
Nous rencontrons ici Quasimodo, Esmeralda, ainsi que tous les personnages connexes à l'histoire que pour beaucoup, nous connaissions déjà. Quasimodo est amoureux de la belle Gitane, vouée à être pendue, et qui fait tourner les têtes d'un archidiacre, le maître de Quasimodo, ainsi que d'un capitaine, un peu lâche ma foi.
Je dois avouer que lire des classiques en version jeunesse ne me réussit pas, car si l'histoire sait rester cohérente, en tant qu'adulte, j'ai bien vu par moments qu'il y a des choses que j'aurais voulues expliquées, et qui pourtant ne l'étaient pas le moins du monde. Pourquoi Esmeralda craint-elle tant l'archidiacre ? Pourquoi ce dernier la poursuit-il ainsi ?
J'avais encore, bien heureusement ou fort hélas, je ne sais plus, le Walt Disney dans ma tête, ainsi que toute son ambiance Bisounours party, c'est parti mon kiri, et j'ai été désenchantée par le récit. Avec cette version jeunesse, on devine à peine les intrigues amoureuses, on devine que Quasimodo est amoureux d'Esmeralda, pourtant, on sent bien que tout est coupé, j'aurais presque une impression de bâclé.
J'ai eu du mal à me plonger dans le récit, peut-être à cause de ces coupures, ou encore à cause du style de Victor Hugo qui n'est pas mon auteur classique préféré, néanmoins, au bout d'une dizaine de pages, j'avais fini par m'y habituer. Il manquait pour moi énormément de descriptions, car personne ne va sans ignorer que le Paris de Notre-Dame de Paris n'est pas le Paris que nous connaissons aujourd'hui...
Hormis tout ceci, cela a été avec plaisir que j'ai découvert l'histoire (en gros) d'Esmeralda et de Quasimodo! C'est beaucoup moins choupinou que le dessin animé, c'est vrai. néanmoins, c'est beau malgré tout.
On voit la laideur humaine dans ses deux dimensions: à l'extérieur, et à l'intérieur. Esmeralda est belle, tout en ayant parfois des faiblesses, alors que Quasimodo est profondément laid, alors que son coeur est de diamant... Quand à l'archidiacre et au capitaine... la laideur vient du coeur pour le premier, pour le second... j'appelle ça un lâche, je l'ai déjà dit.
En parlant de laideur, j'ai trouvé tout de même des scènes beaucoup trop détaillées et franchement yeeeeerk! La prise de Notre-Dame par les truands est juste un moment que j'aimerais un peu oublier... Quasimodo défend bravement les murs de la cathédrale, cependant toutefois au prix de quelques têtes, et encore, quelques est un euphémisme! ><
Là, en revanche, j'avais beaucoup trop de détails! (c'pas possible, sont jamais contents, les gens, hein!)
Et enfin, pour la conclusion du livre (je peux pas faire autrement! Comment voulez vous parler du rythme, de la plume et de tout le reste lorsqu'il s'agit d'une édition jeunesse?! Coupe-coupe, comme le texte!), je l'ai trouvée... aussi cruelle que belle. Non, mais... les happy ends, il connaissait pas, Victor Hugo? Ou bien?
J'aurais aimé que ça se termine mieux...
J'aurais aimé que ce livre ne soit pas une dénonciation des vilenies humaines, mais un chant d'espoir... et pourtant, il réussit bien à l'être, au fond.
Pour celle-là, je te donne le lien de la chronique mais comme c'est Céline qui l'a faite, je ne suis pas en mesure de te dire quoi que ce soit =)
RépondreSupprimerhttp://plumes-de-reve.skyrock.com/3168419742-Notre-Dame-de-Paris-1482-Victor-Hugo.html