Face à eux, deux ennemis s'activent : le cardinal de Richelieu et la redoutable Milady. Qui va gagner ?
Sur les pas des mousquetaires, le lecteur est entraîné dans un roman historique où, sur fond de guerre contre les Anglais, s’enchevêtrent rivalités politiques, trahisons, secrets de famille et intrigues amoureuses.
(il s'agissait de ma première critique sur Skyrock)
Parlons peu mais parlons bien!!!
Quel meilleur choix que les Trois Mousquetaires pour commencer mes critiques?!
Après une relecture, je l'avoue sans problème, ce livre est... une perle, une merveille de la littérature française!
Dumas est un génie pur et simple, bourré d'humour, avec lequel nous entrons en connivence aussi bien que deux souris qui voudraient faire sa fête au chat.
D'Artagnan, tout jeune Gascon qu'il est, débarque à Meung sur un bidet jaune, surnommé Bouton d'Or. Vous pensez bien que passer inaperçu est impossible, et dans son orgueil, notre héros voit une offense dans chaque regard. Aussi, lorsqu'un homme éclate de rire, d'Artagnan est persuadé que l'offense lui est réservé, et cela dégénère.
Le cuistre en face ignore qui il a devant lui, car même si ce Gascon a à peine 20 ans, il n'en reste pas moins une lame hors pair. Malheureusement, comme il vient de le convenir avec une femme mystérieuse nommée Milady, il a d'autres choses à faire que de perdre sa vie en face de d'Artagnan. Il le fait donc assommer, et s'enfuit.
Quelques jours plus tard, d'Artagnan entre sur son bidet dans Paris, pour y chercher fortune, et y rencontre, chez Monsieur de Tréville, ceux qui seront ses plus fidèles compagnons, Athos, Porthos et Aramis. Bon, pas sous les meilleurs auspices, vu qu'il est censé se faire tuer par un des trois dans le même après-midi. Eh, quoi! Un gentilhomme, vexé, doit réparer l'offense qu'on lui a faite, édit ou non. On lave son honneur par l'épée, voilà tout.
Ce sera grâcez au cardinal Richelieu et à ses mousquetaires que nos quatre drôles vont se retrouver liés. Et plus qu'ils n'auraient jamais pu l'imaginer.
Je ne raconterai pas la suite, il y en aurait trop, sachez juste qu'il n'y a pas anguille sous roche, mais ferrets dans coffret, et secret d'Etat car la Reine Anne, épouse de Louis XIII, est amoureuse de Milord-duc Buckingham, et que si l'on apprend qu'elle lui a fait un présent, c'est son honneur et la France qui est perdue. Tout repose entre les mains de d'Artagnan, qui se fera des ennemis... hauts placés, et tellement dangereux. Milady, entre autre, beauté vénéneuse dont il découvre le secret, et Richelieu lui-même.
Mais... peste! Nous parlons de d'Artagnan!
A ce livre je donne un 20/20 bien senti, pour la bonne et simple raison qu'on ne peut s'ennuyer, que l'humour est présent; que l'historique se mêle à la fiction, que les personnages sont attachants (que je les aime, ces mousquetaires!!!), ou au contraire tellement haïs qu'on les croirait existants! Je vous promets que si j'avais Milady sous le nez, diantre! (pardon) Elle ne passerait pas la nuit, l'infâme! Bien que conséquent, ce livre se lit très facilement, l'auteur partant du principe qu'il raconte une histoire et ne fait pas un cours d'Histoire.
Alors filez!!! Filez le lire!!!
"Votre nom? demanda le commissaire.
- Athos, répondit le mousquetaire.
[...]
- Mais vous avez dit que vous vous nommiez d'Artagnan.
- Moi?
- Oui, vous.
- C'est-à-dire que c'est à moi qu'on a dit : "Vous êtes M. d'Artagnan?" J'ai répondu : "Vous croyez?" Mes gardes se sont écriés qu'ils en étaient sûrs. Je n'ai pas voulu les contrarier. D'ailleurs je pouvais me tromper.
- Monsieur, vous insultez à la majesté de la justice.
- Aucunement, fit tranquillement Athos.
- Vous êtes M. d'Artagnan.
- Vous voyez bien que vous me le dites encore."
Relecture:
Oui, j'étais obligée de réécrire un petit avis (du moins, je l'espère, qu'il sera petit!) après cette... troisième relecture du roman de Dumas. J'ai toujours autant apprécié de voyager auprès de d'Artagnan, Porthos, Aramis et Athos. Tous quatre revêtent dans ce premier tome narrant leurs aventures un charme qui ne me laisse jamais indifférente, et que je n'ai pas su hélas retrouver dans Vingt ans après ou le Vicomte de Bragelonne...
d'Artagnan est un jeune homme fougueux, et bien pis encore pour Paris: gascon. Oui, dans les livres classiques, le gascon est la forte tête par excellence du royaume de France. Et généralement, c'est celui qu'on aime bien. Enfin, personnellement, dès que je vois que le personnage est gascon, il me devient tout de suite beaucoup plus sympathique! (ça promet surtout beaucoup de scènes d'humour, dirons-nous!)
Enfin bref, notre jeune ami arrive à Paris dans l'espoir d'y faire fortune et d'y trouver la gloire. Arriver sur un bidet jaune n'aide pas non plus tellement dans ce sens, mais bon, on fait avec ce qu'on a! (NB: un bidet est un âne, non pas un instrument de toilette comme j'ai pu l'entendre xD)
Très vite, d'Artagnan va se retrouver confronté à 3 mousquetaires de sa Majesté, qui ne sont autres que Porthos, Athos et Aramis. Sauf que... ces rencontres fortuites vont le pousser à donner rendez-vous pour un duel à chacun d'entre eux. Et contre toute attente, c'est ainsi que va naître une amitié incomparable et inébranlable entre les quatre hommes, qui se découvrent un amour sans bornes (mouahaha!) pour le cardinal Richelieu, qui lui, est bien décidé à accomplir ses desseins: faire tomber l'Angleterre et la Reine de France.
Sauf que malgré lui... ou un peu... inconsciemment, dirons-nous, d'Artagnan (et donc les trois mousquetaires) vont se retrouver impliqués dans les magouilles de leurs Majestés et vont devoir défendre l'honneur de la Reine, et briller aux yeux du Roi tout à la fois, sans risquer le couperet sous la lame tranchante du cardinal.
Ah oui, quand on met les pieds dans le bourbier, autant le faire généreusement et les deux à la fois!
Mais le jeune capitaine des gardes qu'est d'Artagnan saura bien zigzaguer entre les couleuvres du royaume de France sous Louis XIII...
J'ai encore une fois apprécié de repartir dans le passé, dans cette vieille France où les combats se livraient même entre le cardinal et le Roi, où il fallait vite faire ses alliances au risque de quoi, on pouvait bien vivre des retournements de situations inattendus et... non désirés. L'exactitude du côté historique présent dans ce livre n'est pas la meilleure, l'Histoire de France est narrée, et Alexandre Dumas se l'est appropriée avec brio, je m'y suis crue (en même temps, il arrive toujours à me faire croire que j'y suis!), et j'ai apprécié cela. En même temps, Dumas a su implanter ses petites touches d'humour qui rendent son récit plus accessible à notre génération, parce que les classiques sont parfois un peu comme la table de Champollion...
Non, ici, tout un chacun se retrouve immédiatement plongé dans l'histoire et découvre un classique comme on en voudrait tout le temps!
Les intrigues se mêlent et se démêlent, on ne comprend pas tout de suite le rôle de tel ou tel personnage, on est parfois obligé de ronger son frein parce qu'on ne suit pas les personnages qui nous intéressent, parce que ceux-ci mériteraient trois claques minimum, parce que... ceux-là sont des félons, et que voir leurs agissements, c'est juste horrible...
Je suis passée, comme vous vous en doutez avec ces quelques mots, par nombre de sentiments. J'ai ri, j'ai été tendue, bien que je connusse alors la fin, ou même le déroulement de toute l'histoire, j'ai été emportée, triste, soulagée, admirative... un peu de tout!
Et puis la plume, encore une fois, de cet auteur classique que j'affectionne tant n'ôte rien à cette magnifique histoire.
Le seul point négatif que je pourrais trouver, c'est que j'ai eu du mal à supporter les quelques chapitres en compagnie de Milady vers la fin du livre. C'est nécessaire, mais on n'a juste qu'une seule envie: passer les pages et passer à autre chose parce que... parce que... oh, non, je ne vous dirai rien, vous n'aurez qu'à lire! (ehe, toc)
Les Trois Mousquetaires est un livre dans lequel on s'implique, on rêve, on se laisse transporter sans même le réaliser, c'est un petit pavé, un petit monument, mais dans lequel on trouve des pépites dans certaines scènes, on trouve des leçons de vie, on sent... plusieurs parcelles d'humanité, bonnes comme mauvaises... bref, c'est un roman à ne surtout pas manquer, quoi! Vous n'avez pas lu les Trois Mousquetaires? Mais c'est affreux! Comment ça, "oui, mais c'est un classique..."? C'est un classique moderne qui enchante, voilà tout!
Oui, je sais, je sais, je ne suis pas objective, mais pour moi... un tel mélange d'intrigues, d'humour, de tensions, de... d'aisance de plume, aussi, on a l'impression, ne peut qu'être lu par le plus grand nombre!
Bon, allez, je vous laisse encore une fois sur le fait que c'est un coup de coeur pour moi et un 20/20 ;)
Quel meilleur choix que les Trois Mousquetaires pour commencer mes critiques?!
Après une relecture, je l'avoue sans problème, ce livre est... une perle, une merveille de la littérature française!
Dumas est un génie pur et simple, bourré d'humour, avec lequel nous entrons en connivence aussi bien que deux souris qui voudraient faire sa fête au chat.
D'Artagnan, tout jeune Gascon qu'il est, débarque à Meung sur un bidet jaune, surnommé Bouton d'Or. Vous pensez bien que passer inaperçu est impossible, et dans son orgueil, notre héros voit une offense dans chaque regard. Aussi, lorsqu'un homme éclate de rire, d'Artagnan est persuadé que l'offense lui est réservé, et cela dégénère.
Le cuistre en face ignore qui il a devant lui, car même si ce Gascon a à peine 20 ans, il n'en reste pas moins une lame hors pair. Malheureusement, comme il vient de le convenir avec une femme mystérieuse nommée Milady, il a d'autres choses à faire que de perdre sa vie en face de d'Artagnan. Il le fait donc assommer, et s'enfuit.
Quelques jours plus tard, d'Artagnan entre sur son bidet dans Paris, pour y chercher fortune, et y rencontre, chez Monsieur de Tréville, ceux qui seront ses plus fidèles compagnons, Athos, Porthos et Aramis. Bon, pas sous les meilleurs auspices, vu qu'il est censé se faire tuer par un des trois dans le même après-midi. Eh, quoi! Un gentilhomme, vexé, doit réparer l'offense qu'on lui a faite, édit ou non. On lave son honneur par l'épée, voilà tout.
Ce sera grâcez au cardinal Richelieu et à ses mousquetaires que nos quatre drôles vont se retrouver liés. Et plus qu'ils n'auraient jamais pu l'imaginer.
Je ne raconterai pas la suite, il y en aurait trop, sachez juste qu'il n'y a pas anguille sous roche, mais ferrets dans coffret, et secret d'Etat car la Reine Anne, épouse de Louis XIII, est amoureuse de Milord-duc Buckingham, et que si l'on apprend qu'elle lui a fait un présent, c'est son honneur et la France qui est perdue. Tout repose entre les mains de d'Artagnan, qui se fera des ennemis... hauts placés, et tellement dangereux. Milady, entre autre, beauté vénéneuse dont il découvre le secret, et Richelieu lui-même.
Mais... peste! Nous parlons de d'Artagnan!
A ce livre je donne un 20/20 bien senti, pour la bonne et simple raison qu'on ne peut s'ennuyer, que l'humour est présent; que l'historique se mêle à la fiction, que les personnages sont attachants (que je les aime, ces mousquetaires!!!), ou au contraire tellement haïs qu'on les croirait existants! Je vous promets que si j'avais Milady sous le nez, diantre! (pardon) Elle ne passerait pas la nuit, l'infâme! Bien que conséquent, ce livre se lit très facilement, l'auteur partant du principe qu'il raconte une histoire et ne fait pas un cours d'Histoire.
Alors filez!!! Filez le lire!!!
"Votre nom? demanda le commissaire.
- Athos, répondit le mousquetaire.
[...]
- Mais vous avez dit que vous vous nommiez d'Artagnan.
- Moi?
- Oui, vous.
- C'est-à-dire que c'est à moi qu'on a dit : "Vous êtes M. d'Artagnan?" J'ai répondu : "Vous croyez?" Mes gardes se sont écriés qu'ils en étaient sûrs. Je n'ai pas voulu les contrarier. D'ailleurs je pouvais me tromper.
- Monsieur, vous insultez à la majesté de la justice.
- Aucunement, fit tranquillement Athos.
- Vous êtes M. d'Artagnan.
- Vous voyez bien que vous me le dites encore."
Relecture:
Oui, j'étais obligée de réécrire un petit avis (du moins, je l'espère, qu'il sera petit!) après cette... troisième relecture du roman de Dumas. J'ai toujours autant apprécié de voyager auprès de d'Artagnan, Porthos, Aramis et Athos. Tous quatre revêtent dans ce premier tome narrant leurs aventures un charme qui ne me laisse jamais indifférente, et que je n'ai pas su hélas retrouver dans Vingt ans après ou le Vicomte de Bragelonne...
d'Artagnan est un jeune homme fougueux, et bien pis encore pour Paris: gascon. Oui, dans les livres classiques, le gascon est la forte tête par excellence du royaume de France. Et généralement, c'est celui qu'on aime bien. Enfin, personnellement, dès que je vois que le personnage est gascon, il me devient tout de suite beaucoup plus sympathique! (ça promet surtout beaucoup de scènes d'humour, dirons-nous!)
Enfin bref, notre jeune ami arrive à Paris dans l'espoir d'y faire fortune et d'y trouver la gloire. Arriver sur un bidet jaune n'aide pas non plus tellement dans ce sens, mais bon, on fait avec ce qu'on a! (NB: un bidet est un âne, non pas un instrument de toilette comme j'ai pu l'entendre xD)
Très vite, d'Artagnan va se retrouver confronté à 3 mousquetaires de sa Majesté, qui ne sont autres que Porthos, Athos et Aramis. Sauf que... ces rencontres fortuites vont le pousser à donner rendez-vous pour un duel à chacun d'entre eux. Et contre toute attente, c'est ainsi que va naître une amitié incomparable et inébranlable entre les quatre hommes, qui se découvrent un amour sans bornes (mouahaha!) pour le cardinal Richelieu, qui lui, est bien décidé à accomplir ses desseins: faire tomber l'Angleterre et la Reine de France.
Sauf que malgré lui... ou un peu... inconsciemment, dirons-nous, d'Artagnan (et donc les trois mousquetaires) vont se retrouver impliqués dans les magouilles de leurs Majestés et vont devoir défendre l'honneur de la Reine, et briller aux yeux du Roi tout à la fois, sans risquer le couperet sous la lame tranchante du cardinal.
Ah oui, quand on met les pieds dans le bourbier, autant le faire généreusement et les deux à la fois!
Mais le jeune capitaine des gardes qu'est d'Artagnan saura bien zigzaguer entre les couleuvres du royaume de France sous Louis XIII...
J'ai encore une fois apprécié de repartir dans le passé, dans cette vieille France où les combats se livraient même entre le cardinal et le Roi, où il fallait vite faire ses alliances au risque de quoi, on pouvait bien vivre des retournements de situations inattendus et... non désirés. L'exactitude du côté historique présent dans ce livre n'est pas la meilleure, l'Histoire de France est narrée, et Alexandre Dumas se l'est appropriée avec brio, je m'y suis crue (en même temps, il arrive toujours à me faire croire que j'y suis!), et j'ai apprécié cela. En même temps, Dumas a su implanter ses petites touches d'humour qui rendent son récit plus accessible à notre génération, parce que les classiques sont parfois un peu comme la table de Champollion...
Non, ici, tout un chacun se retrouve immédiatement plongé dans l'histoire et découvre un classique comme on en voudrait tout le temps!
Les intrigues se mêlent et se démêlent, on ne comprend pas tout de suite le rôle de tel ou tel personnage, on est parfois obligé de ronger son frein parce qu'on ne suit pas les personnages qui nous intéressent, parce que ceux-ci mériteraient trois claques minimum, parce que... ceux-là sont des félons, et que voir leurs agissements, c'est juste horrible...
Je suis passée, comme vous vous en doutez avec ces quelques mots, par nombre de sentiments. J'ai ri, j'ai été tendue, bien que je connusse alors la fin, ou même le déroulement de toute l'histoire, j'ai été emportée, triste, soulagée, admirative... un peu de tout!
Et puis la plume, encore une fois, de cet auteur classique que j'affectionne tant n'ôte rien à cette magnifique histoire.
Le seul point négatif que je pourrais trouver, c'est que j'ai eu du mal à supporter les quelques chapitres en compagnie de Milady vers la fin du livre. C'est nécessaire, mais on n'a juste qu'une seule envie: passer les pages et passer à autre chose parce que... parce que... oh, non, je ne vous dirai rien, vous n'aurez qu'à lire! (ehe, toc)
Les Trois Mousquetaires est un livre dans lequel on s'implique, on rêve, on se laisse transporter sans même le réaliser, c'est un petit pavé, un petit monument, mais dans lequel on trouve des pépites dans certaines scènes, on trouve des leçons de vie, on sent... plusieurs parcelles d'humanité, bonnes comme mauvaises... bref, c'est un roman à ne surtout pas manquer, quoi! Vous n'avez pas lu les Trois Mousquetaires? Mais c'est affreux! Comment ça, "oui, mais c'est un classique..."? C'est un classique moderne qui enchante, voilà tout!
Oui, je sais, je sais, je ne suis pas objective, mais pour moi... un tel mélange d'intrigues, d'humour, de tensions, de... d'aisance de plume, aussi, on a l'impression, ne peut qu'être lu par le plus grand nombre!
Bon, allez, je vous laisse encore une fois sur le fait que c'est un coup de coeur pour moi et un 20/20 ;)
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