Tome 1 : Le vaisseau magique
Les vivenefs sont des vaisseaux magiques attachés par des liens empathiques à la famille qui les possède. Ces navires insaisissables bravent les tempêtes, évitent les récifs, distancent les monstres marins, sèment les pirates... et font l'objet de toutes les convoitises. Le capitaine de la Vivacia, Ephron Vestrit, se meurt. Parmi les siens, chacun ourdit complot et trahison pour s'approprier son vaisseau, car une vivenef ne se transmet pas comme un legs ordinaire. Pendant ce temps, d'autres dangers se profiles à l'horizon : les serpents de mer qui infestent les océanes se regroupent, et un ambitieux pirate aspire à unir ses pairs sous un seul pavillon : le sien.
Avant que mon cousin ne décide de
me ramener toute la saga pour que je la lise, je n’avais même pas connaissance
de son existence. Faute majeure, puisqu’en plus de cela, je n’avais encore
jamais touché à un livre de Robin Hobb, auteure pourtant réputée… Bref, je me
suis lancée dedans, et j’avoue que je suis bien contente de l’avoir sous la
main !
Le vaisseau magique nous donne à rencontrer plusieurs personnages
tous plus ou moins liés, autour d’une intrigue dont on ne comprend pas encore
très bien les engrenages ni tout ce qui compose le tout. Nous entrons en
revanche dans un univers de marine, avec ses pirates, mais aussi ses créatures
fantastiques. Oui, parce que nous sommes bien en fantasy ! A dire vrai, je
ne sais pas réellement que conter sur ce premier tome. Ephron Vestrit,
propriétaire d’une vivenef (un bateau fait en bois sorcier qui prend vie après
3 générations) est aux portes de la mort, et sa fille espère que le bateau lui
reviendra. Une vivenef ne doit jamais quitter la famille, puisqu’elle ne se
laissera jamais guider par quelqu’un d’autre. Althéa Vestrit ne sait pourtant
pas ce qui l’attend, et il se pourrait bien que son beau-frère, Kyle Havre, lui
mette de sérieux bâtons dans les roues.
Mais s’il n’était histoire que de
succession… il y a encore tellement de choses à découvrir, dans ce tome 1 !
Je viens de mentionner un
personnage avec lequel je me dois de commencer. C’est irrésistible, il faut que
j’en parle maintenant, sinon ça va péter comme un bouchon de champagne. Kyle
Havre. Ce gars… non, mais sérieusement. Je n’ai jamais rencontré un tel
personnage ! Je n’ai jamais autant eu envie de flanquer des agnafes (des
baffes) à quelqu’un ! Chaque fois qu’il ouvrait la bouche, j’avais des
pulsions violentes.
De fait, vous pensez bien que l’auteur
a su attirer ma sympathie pour Althéa. Et pour Brashen, aussi. Oh, n’allez pas
croire qu’ils sont gentils, tous beaux, et tout. Bien au contraire, des
caractères taillés à la serpe qui créent des étincelles régulièrement… Brashen
et Althéa sont des personnages bruts que vous appréciez néanmoins, même si au
final… vous ne savez pas comment c’est arrivé.
La succession d’évènements que
vous pouvez lire dans Le vaisseau magique
vous plonge directement dans l’histoire, même si vous n’y comprenez pas grand-chose.
Imaginez plutôt que ce tome 1 consiste en une grande première partie et qu’elle
annonce la suite, elle plante le décor en instillant quelques faits auxquels
vous pouvez assister pour vous imprégner de l’univers et de l’intrigue. C’est
assez impressionnant, d’ailleurs.
Tellement que je ne sais pas, à
nouveau, quoi dire. Que dire ? Ca se lit tout seul. Ce n’est pas un chef d’œuvre,
du moins pas tout seul, puisque je reste persuadée que ce premier tome prend
tout son sens et sa valeur une fois que l’on a lu les suivants. Il faut bien
commencer quelque part, et j’avoue que le début ici m’a sérieusement plu, même
si je sens que je reste très en surface !
En surface sur certains points,
seulement, hein. Parce que comme je vous l’ai dit, il m’a été impossible de
rester insensible à ce que vivaient certains personnages, notamment chez les
Vestrit. L’auteure a su m’embarquer rapidement à ce niveau-là et je dis chapeau !
Sa plume est belle, légère et
vous accroche aussi très rapidement, c’est un bonheur !
Enfin, l’univers dans lequel nous
sommes propulsés m’intrigue beaucoup ! J’ai terriblement envie d’en savoir
plus sur les vivenefs, sur les serpents de mer sur… sur tout, en fait ! J’espère
que beaucoup de mystères seront levés durant les prochains tomes !
En conclusion, un premier tome
réussi mais qui ne prendra, j’en suis sûre, toute sa valeur qu’une fois que j’aurai
lu les autres opus. Un début très prometteur qui sait déjà vous impliquer et
vous donner envie d’en découvrir plus, qui saura vous mettre les nerfs (surtout
avec Kyle) et vous transporter. Même si on est encore loin du magistral… je me
dis qu’on est sur une bonne lancée, là !
Ce sera donc un 16/20 pour moi, et vivement la suite
pour que je sache à quelle sauce on va être mangé !
Tome 2 : Le navire aux esclaves
Tome 2 : Le navire aux esclaves
Kyle, désormais aux commandes de la Vivacia, la vivenef récemment
éveillée de la famille Vestrit, a décidé de l'utiliser pour transporter des
esclaves. Et son impérieuse volonté ne saurait souffrir la moindre opposition.
Son épouse Keffria en vient même à douter de son mari quand il veut débaucher
leur fille Malta, et obliger leur fils Hiemain À travailler à bord de
l'embarcation et à abandonner l'apprentissage qui le destinait à la carrière de
prêtre de Sa. Sa belle-soeur Althéa, elle, se fait de son côté passer pour un
jeune homme et se démène sur le Moissonneur, un navire abattoir, Elle doit
prouver à Kyle qu'elle est un véritable marin pour récupérer Vivacia...
J’avais assez hâte de me
replonger dans l’univers des Aventuriers de la mer, même si le premier tome n’avait
pas été quelque chose d’exceptionnel. J’avoue que je me trouve bien, dans ces
livres, et maintenant que je suis lancée, j’ai vraiment envie de poursuivre !
Dans ce deuxième tome, il s’agit
toujours des mêmes personnages (logique), que nous retrouvons pratiquement là
où nous les avons laissés à la fin du tome 1. Sauf que bon nombre de
changements ont lieu : la Vivacia repart en mer avec Hiémain à son bord,
le fils de Kyle qui est désormais capitaine du navire. Sauf que Hiémain a été
arraché à sa prêtrise, à ses études au séminaire de Sa pour devenir mousse et
qu’il ne se fait pas à cette vie. Pendant ce temps, Althéa s’est fait engager
sur un navire abattoir pour obtenir la preuve qu’elle est un vrai marin et
ainsi récupérer son navire. En garçon, bien sûr. Si quelqu’un venait à
apprendre qu’elle est en réalité une femme… et dans tout ça, Brashen est
lieutenant sur le même navire. Coïncidence ? Je ne crois pas, non.
Encore d’autres éléments se
situent dans ce deuxième tome, comme le fait que Malta, la fille de Kyle,
devienne une mini-catin avec une énergie qui frise franchement le ridicule, ou
que Kennit le pirate se mette à traquer les navires esclavagistes et que cela
le propulse à un statut bien plus élevé que ce qu’il n’aurait jamais cru
imaginer.
La trame se tisse de plus en
plus, on suit les personnages avec détachement, parfois (j’suis toujours pas
fan de Kennit), ou au contraire avec plus d’implication (Hiémain et
Althéa-Brashen, notamment). Plus les pages tournaient, plus je me sentais à l’aise
dans cet univers et au milieu de ces liens qui se tissent entre chaque
personnage. Ça devient complexe, mais c’est appréciable, et on dirait une
pelote de laine qui commence sérieusement à se mélanger, et d’ores et déjà, je
me demande comment ça va bien pouvoir se terminer. Il me reste quand même 7
tomes à lire !
Je dois avouer que je me suis
beaucoup plus impliquée au niveau des personnages et de ce qui survenait, dans
ce deuxième tome. Je ne saurais vous dire pourquoi, ni comment, mais il est
indéniable que Robin Hobb a su déployer un charme particulier sur son histoire
pour nous immerger et nous procurer un plaisir non feint lorsque nous lisons.
Je vous avoue que j’ai tendance à un peu oublier mon environnement, quand je
lis les Aventuriers de la mer. Je
pourrais veiller très tard le soir pour connaître la suite (c’est déjà le cas,
aheum).
A dire vrai, je ne sais pas quoi
vous dire. Plus j’en découvre, plus ça me plait. Les coutumes et les décors que
j’y découvre me fascinent, tout comme la plupart des personnages. J’avoue être
particulièrement intéressée par ce qui se tisse entre Brashen et Althéa (Brashen
est trop chou, même s’il est loin d’être parfait !). De même, l’évolution
de Hiémain m’intéresse, tandis que plusieurs fois, j’ai rêvé de flanquer des
baffes à Kyle ou à sa fille. J’ai l’impression d’être vraiment au cœur de l’histoire,
de m’y plonger, et d’être une spectatrice, oui, mais une spectatrice impliquée
et qui ressent beaucoup de choses.
Sans compter que ce livre est
aussi bourré de principes et de leçons de vie. Hiémain ne veut, par exemple,
pas renoncer à celui qu’il est, Althéa se bat pour ce en quoi elle croit, elle
se donne les moyens d’arriver à ses fins, Brashen est loyal et agit selon son cœur…
Sans compter aussi que l’apprentissage de Hiémain en tant que prêtre, les
réflexions qu’il peut sortir… j’avoue que j’en suis époustouflée.
A côté de ça, on côtoie des trucs
pas drôles du tout. Je veux dire, ce sont des marins, parfois des pirates, on
ne peut pas s’attendre à des démonstrations de raffinement exquis non plus.
Mais là-dedans émergent des qualités impressionnantes comme le courage, la
persévérance, l’amour, aussi, bref des tonnes de trucs sympas.
En gros, Robin Hobb réussit
parfaitement bien à dépeindre un autre monde mais avec des humains qui restent…
parfaitement semblables à ce qu’ils peuvent être dans notre monde. Capables du
meilleur, comme du pire.
Bref, un deuxième tome qui m’a
embarquée, qui m’a permis d’en découvrir plus, chose que j’ai faite avec
plaisir, et qui réserve des surprises ! De quoi vous faire oublier le
monde qui vous entoure et vous faire voyager, sur les mers et les différents
ports que Robin Hobb se plait à nous décrire. Des personnages authentiques qui
pourront vous donner envie de les taper ou au contraire vous laisser vous
attendrir devant leurs aventures…
Vivement que je passe au tome 3 !
Ce sera un 16/20 pour moi !
Tome 3 : La conquête de la liberté
Tome 3 : La conquête de la liberté
Perdu à Jamaillia, Hiemain s'apprête à affronter son destin. Dans sa fuite,
l'apprenti prêtre va retrouver Vivacia pour subir avec elle les événements les
plus douloureux de leurs jeunes existences. Son père, le capitaine Kyle, de
plus en plus violent et humiliant, leste la vivenef d'esclaves, attirant les
serpents de mer.
Quant à Malta, elle entre progressivement en conflit avec ses aïeules
et leur procure bien des tourments. Les Vestrit se déchirent de l'intérieur...
Pendant ce temps, Kennit le pirate, affaibli et mutilé à l'issue d'un
terrible abordage, sent la chance le quitter. Posséder une vivenef devient pour
lui une priorité, un impératif audacieux mais quasi suicidaire...
Il est temps que j’écrive cette
chronique, avant de m’embarquer dans le tome 4 !
Ce troisième tome est le tome de
beaucoup de surprises, il faut le dire. Entre Hiémain qui fuit le bateau et va
en payer de conséquences lourdes mais qui vont le faire mûrir, Malta qui essaye
de jouer la grande mais ne réussit encore qu’à se retrouver presque piégée (et
toc), Kennit qui tient toujours à sa vivenef mais qui est légèrement mutilé et
aux portes de la mort… ou encore Althéa qui se retrouve dans des situations
compliquées à cause de son sexe et ne parlons pas de ses relations avec Brashen…
Il y a de quoi rester scotché au
livre.
J’avoue qu’il y a quand même une
foule d’éléments dans ce troisième opus, dont certains qui m’ont, pour le
moins, assez surprise. Celui qui m’a le plus étonnée, c’est Hiémain. Le coup du
sort qui tombe sur lui, j’avoue que… bon, la couverture me le laissait
présager, j’ai quand même eu du mal à me faire à l’idée. Mais cela a permis de
le faire évoluer, d’une certaine manière, même si sur la fin, j’avais presque
peine à le reconnaître. Il n'a plus rien à voir avec le jeune voué à la prêtrise qui embarquait à bord de la Vivacia au début du tome 2, absolument rien ! Je ne dirais pas qu'il m'effraie, non, non, mais il a pris un tempérament impressionnant.
Robin Hobb réussit très bien à
faire évoluer, mûrir, grandir ses personnages, qu’ils soient humains ou non (les vivenefs ne
sont pas humaines, mais elles suivent leurs propres méandres et c’est fascinant
aussi de voir se développer leurs personnalités au fil des bouquins).
Là encore, j’ignore quoi vous
dire. Je suis restée bien accrochée à mon livre, et à mon sens, j’ai un petit
regret, celui de ne pas avoir plus vu Brashen et Althéa ensemble. Oui, je sais,
j’suis une fleur bleue, mais j’ai envie de savoir comment ça va se passer entre
eux.
Aussi, Malta est une jeune dont l’histoire
commence à m’intéresser, même si j’ai particulièrement envie de la baffer
chaque fois qu’elle réagit comme une gamine qui croit tout savoir. Peut-être
que ce qui lui arrive lui mettra un peu de plomb dans la cervelle…
Les derniers évènements du
bouquin m’ont laissée, littéralement, sur les fesses. Je n’en revenais pas !
Je m’en doutais, à force de faire des conjectures, mais même ! Je n’aurais
jamais pensé que ça se produirait de la sorte et j’ai très envie de savoir
comment tout ceci va se dérouler par la suite, parce que ça promet !
Bref, Robin Hobb a encore su m’emporter
et me dévoiler avec un rythme que j'apprécie toujours autant, ni trop court, ni trop long, un peu plus de son intrigue, de son monde, même si je peine
encore à comprendre les serpents et leur nœud que nous suivons de temps à autre.
Je me demande encore quel réel lien ils peuvent avoir avec les autres
personnages.
Les situations évoluent, les
personnages aussi, et tout est assez prodigieux, même si on observe, encore une
fois, des personnages caractériels, forts et qui nous démontrent plusieurs
facettes de l’humanité, capables du meilleur comme du pire. Encore une fois, l’auteure
nous embarque et nous fait voyager, nous insère complètement dans son récit aux
multiples voies (puisque nous suivons plusieurs personnages).
Encore un ouvrage qui se lit
extrêmement vite et qui nous donne envie d’en savoir plus ! Ma chronique n’est
pas essentiellement longue, mais en même temps, le livre n’est pas
essentiellement long non plus et je n’arrive pas à vous en parler plus que de
raison. Je ne voudrais pas gâcher le plaisir de ceux qui voudraient se lancer dans la saga et puis... Il faut bien que j’arrive à mettre un terme à mon avis ! ;)
En conclusion, le tome 3 des
Aventuriers de la mer de Robin Hobb risque bien de vous réserver quelques
surprises de taille, avec toujours cette facilité de l’auteur à vous plonger
dans son histoire, au milieu de ses divers personnages dont vous suivrez les
périples (sur mer ou non) avec fascination et engouement. Et si l’engouement
fait défaut, c’est que, comme moi, vous vous laisserez porter sur des eaux qui
n’auront rien de déplaisant.
Vivement le tome 4 pour que j’en
sache plus !
Ce sera un 16/20 pour moi !
Tome 4 : Brumes et tempêtes
Tome 4 : Brumes et tempêtes
Quelle ironie ! Alors qu'Althéa prend enfin le chemin du retour, après
une année d'absence, la famille Vestrit, à l'image de Terrilville, est plus
menacée et divisée que jamais. Ignorant tout des dangers qui pèsent sur elle,
la jeune femme espère que Kyle Havre tiendra sa promesse et lui rendra sa
vivenef Vivacia, dont elle n'aurait jamais dû être dépouillée. Mais le destin a
plus d'un tour dans son sac... Kyle ne possède plus la Vivacia, qui a été
arraisonnée par le terrible pirate Kennit. Sa vie et celle de son fils Hiémain
ne tiennent maintenant plus qu'à un fil, car le jeune homme doit amputer la
jambe gangrenée de Kennit : si le pirate venait à mourir, Kyle et Hiémain
passeraient immédiatement de vie à trépas !
Bon, essayer de taper cette
chronique avant de me lancer dans le tome 5… *se frotte les mains en tâchant de
trouver les idées*
Ce quatrième tome nous permet de
retrouver Kennit et Hiémain, à bord de Vivacia, où le pirate est entre la vie
et la mort. Sa survie dépend de Hiémain, et ce dernier sait qu’il n’a pas droit
à l’erreur, puisque si son patient meurt, ils seront exécutés, lui et son père.
Mais Vivacia semble s’accommoder de ce nouveau commandement et apprécier
Kennit. De son côté, Althéa compte bien revenir à Terrilville et si possible,
renouer avec sa famille afin de récupérer, au final, Vivacia. En attendant,
elle se trouve sur l’Ophélie, où elle apprendra de nombreuses choses sur la
situation des Marchands.
Sans parler de Malta qui se
retrouve courtisée par un jeune originaire du Désert des Pluies…
Bref, un nouveau tome qui promet
de nombreux changements et qui en effet, nous embarque totalement et nous fait
évoluer au gré des remous que nos diverses personnages traversent. Une fois
encore, je n’ai vu ni les chapitres, ni les pages défiler et c’était un pur
moment de bonheur !
Bon, j’avoue, il y a des moments
où c’était moins amusant mais cela fait partie de l’ensemble qui constitue la
saga, qui n’est pas toujours rose, bien au contraire. Toutefois, je n’y trouve
rien à redire, même s’il est vrai, j’ai dû écourter certains passages parce
qu’ils me paraissaient légèrement trop détaillés, notamment pour l’opération de
Kennit faite par Hiémain.
Ce qui a été pour moi un léger
point négatif par moments est tout autant un énorme avantage pour Robin
Hobb : ses descriptions sont juste parfaites et nous immergent totalement
dans toutes les situations, peu importe le personnage que nous suivons !
D’ailleurs, j’ai été surprise de
voir entre deux nouvelles perspectives dans tout ça ! Le prétendant de
Malta ainsi que le Gouverneur de Jamailla apportent une nouvelle vision à ce
que nous connaissons, donnant un autre angle et nous apportant des
informations, qui, je le devine, ne manqueront pas d’être développées plus
tard. J’ai hâte de comprendre et d’en savoir plus !
Même si de nouveaux personnages
s’ajoutent au groupe que nous connaissons et suivons, il me faut dire qu’un des
énormes atouts de la saga en dehors de son univers toujours aussi riche et
qu’on explore avec toujours autant de plaisir, ce sont les caractères des
personnages, extrêmement réalistes et poussés, et qui évoluent réellement.
Sincèrement, plus d’une fois je me suis ébahie devant la capacité de Robin Hobb
à transformer ses personnages, parfois par petites touches ou au contraire,
d’un seul coup. Tout est fait avec justesse et la façon dont elle amène les
descriptions, les sentiments de chacun des personnages est juste superbe. J’en
suis irrémédiablement fan !
Bref. La petite déception de ce
tome ? Qu’Althéa et Brashen ne se retrouvent pas en présence. Mais de
pouvoir quand même les suivre indépendamment l’un de l’autre est chouette. Oui,
je sais, je reste un peu fixée sur eux, mais je les aime bien ! Althéa est
toujours aussi déterminée mais elle mûrit, et Brashen aussi. On en apprend un
peu plus sur son passé à lui et c’est intriguant.
De même que d’autres personnages
nous sont peu à peu dévoilés, comme Kennit. Il en cache, celui-là ! Je me
demande bien comment il sera dans les prochains volets.
Au niveau des personnages, je
pourrais m’attarder sur chacun, vous vous imaginez bien. Il y en a toujours
deux qui me sont pratiquement insupportables : Malta et Kyle. Quoique
Kyle, je commence à me faire une raison : il est imbuvable mais quand on
le voit avec les yeux de Hiémain, les choses sont moins… je ne dirais pas
exacerbées, mais on apprend à relativiser. Mais Malta… elle me fait penser à
une vipère sournoise. Espérons que la cour assidue à laquelle elle a droit lui
mettra un peu de plomb dans la cervelle, parce que plus ça va, moins je
l’apprécie !
Comme je l’ai implicitement
mentionné plus haut, la plume de Robin Hobb est juste parfaite pour son
histoire. Elle sait s’adapter à toutes les situations sans perdre de ses
caractéristiques : elle peut parler des vices de certains et aborder les
qualités des autres sans changer, mais en faisant comme un caméléon : elle
s’approprie son environnement. C’est un peu l’impression que j’ai : avec
ses mots, elle s’est totalement approprié son histoire et c’est d’une grande
classe. La réussite est toujours au rendez-vous, croyez-moi !
Enfin, je crois que j’arrive à la
fin de ma chronique. J’espère ne pas trop me répéter, après tout, je lis les
tomes d’une même saga vraiment à la suite. Enfin, pour le moment, cela me plait
toujours autant et il y a tellement de choses à raconter mais qu’il faut
taire ! Les complots et les situations qui s’enveniment, les liens entre
les personnages qui se tendent et se distendent, le côté magique qui survient
toujours à un moment ou à un autre…
Si vous n’avez pas encore tenté Les aventuriers de la mer de Robin Hobb,
faites-le, franchement, ça vaut le coup !
Ce sera un 16/20 pour moi et j’attaque dans très peu de temps le tome 5 !
(à dire vrai, quand cette chronique sera postée, je l’aurai très certainement
bien entamé voire terminé… qui sait ? ;) )
Tome 5 : Prisons d'eau et de bois
Tome 5 : Prisons d'eau et de bois
Avec l'arrivée imminente du gouverneur Cosgo à Terrilville, Jamaillia
exerce sur les Marchands une pression de plus en plus forte. Augmentation des
taxes et menaces à peine voilées divisent les grandes familles de Terrilville
entre celles qui s'opposent à ce protectorat étouffant, et celles qui comptent
bien profiter de cette nouvelle donne. Les Vestrit se rangent sans hésitation
du côté des premières, mais leur situation reste précaire. Tandis que Ronica et
Keffria se battent pour éviter la honte de la ruine, Brashen leur apprend à
contrecoeur la capture de Kyle et de la Vivacia par les pirates. Mais Althéa
refuse de baisser les bras : avec l'aide d'Ambre et de Brashen naît un plan
audacieux, qui implique la vivenef maudite échouée, Parangon.
Bon ! Je les écris à la
chaîne, les chroniques sur les Aventuriers
de la mer, n’est-il pas ? Mais ça se lit vite, et j’aime bien taper ce
que je ressens avant d’être totalement engloutie dans un nouveau tome. Alors
c’est parti, mon Kiri !
Que raconter ? Que
résumer ? On est encore loin des beaux jours, chez les Vestrit. Les
finances sont au plus mal et les conflits entre Premiers et Nouveaux Marchands
n’arrangent strictement rien. Althéa, rentrée, ne tient plus en place, et c’est
pire encore lorsque Brashen vient annoncer à la famille que la Vivacia a été
capturée par Kennit. Sauf que loin de se décourager, Ambre, Althéa et Brashen
vont tout faire pour trouver une solution et récupérer le navire.
Arriveront-ils seulement à faire quelque chose ensemble ?
J’ai l’impression qu’il m’est
chaque fois plus dur de résumer en quelques phrases ce que j’ai parcouru en 300
pages. Je suis chaque fois tellement immergée dans l’histoire que je ne sais
plus tellement ce que je dois dire ou non, qu’est-ce que j’ai lu dans ce tome
là… bref. Ce n’est pas confus, mais à relater, presque !
Le tome 5 est assez fort, au
niveau de ce que tous les personnages traversent ou ressentent. Il en va de
même aussi sur ce que l’auteure transmet à ses lecteurs. Honnêtement, une
nouvelle fois, je suis restée sur les fesses. Je n’en revenais pas. Certains
personnages révèlent entièrement leur personnalité (et encore, je ne suis pas
sûre qu’on nous ait encore tout montré) et tout ce qu’on trouve à dire c’est
« sérieusement ? Mais il est complètement malade, lui ! »
Oui, après cinq opus, Robin Hobb
réussit encore et toujours à me surprendre de diverses façons et je pressens
que ce n’est pas prêt de s’arrêter… chouette !
Je dirais que dans ce tome 5, on
voit de nouveaux liens se tisser et l’histoire s’imbriquer d’une toute autre
façon que celle que l’on pouvait imaginer. Plus ça va, plus les éléments ou les
personnages que l’on croyait épars se rejoignent et composent une histoire
fascinante. Bon, je n’ai toujours pas compris la place des serpents, et par
moments, il m’est malaisé de comprendre leurs passages, mais je commence à voir
la lumière ! (non, pas la lumière blanche, merci xD) Pour faire court,
l’auteur sait particulièrement bien manier les fils de son univers, de son petit
monde et de ses diverses aspects. Elle est très douée pour vous mener
exactement là où elle veut que vous soyez !
Autrement, un point que
j’attendais avec impatience dans ce tome, c’était… ouais, je sais. C’était les
retrouvailles entre Brashen et Althéa. Je ne peux pas dire que je sois déçue,
mais Robin Hobb nous fait danser avec eux sur un fil tendu en équilibre, et mes
nerfs s’en accommodent comme ils peuvent ! Les deux personnages évoluent
l’un sans l’autre, l’un contre l’autre, l’un avec l’autre, bref, j’aime
beaucoup les observer. Surtout quand confrontation il y a ! Là aussi,
Robin Hobb s’en sort très bien ! On s’attache à eux, mais on a envie de
les secouer, et allègrement !
Le projet avec Parangon aussi
m’intrigue beaucoup. Je me demande comment ils vont bien pouvoir s’en sortir
avec lui. L’auteure a su créer un personnage particulier qu’on ne parvient pas
tellement à cerner, et ses relations avec les humains sont assez…
imprévisibles. Il y a toujours une sorte de malaise qu’on a envie de déjouer et
de comprendre.
En dehors de ça, ce qui se passe
à bord de la Vivacia me laisse légèrement perplexe. La vivenef mûrit, si on
veut, change dans son caractère, c’est clair, sauf que je ne sais pas si
réellement j’apprécie cela. Je suis un peu comme Hiémain. Dubitatif, surtout à
l’endroit de Kennit. Je me demande comment il parviendra à réussir ses
manipulations. C’est un personnage qui marque, absolument, et pour de multiples
raisons. Je ne saurais dire si je l’apprécie ou non. Je crois que ça dépend des
moments. Vous constatez une nouvelle fois la richesse des caractères de ceux
que je mentionne et le fait que l’auteur les pousse jusqu’à leurs limites et
cela de façon tellement naturelle et prodigieuse. Si l’on a l’impression d’une
fausse note quelque part, c’est bien parce que les personnalités entre en
conflit avec les nôtres, et non pas parce qu’il leur manque quelque chose.
Bref, je crois que je vais
m’arrêter là, encore de nouvelles surprises, des remous qui passionnent, des
nouveautés qui vous laissent bouche ouverte, des personnages qui changent, pour
le meilleur ou le pire, vous ne savez pas trop, une intrigue qui s’entremêle de
tous les côtés… c’est bien de la fantasy et je suis toujours à fond dans la
saga ! Je dois vous souler avec elle, ce n’est pourtant pas mon but, mais
si vous appréciez ce genre, n’hésitez pas !
Ce sera un 16/20 pour moi, encore une fois !
(et vivement qu’il se passe
quelque chose entre Brashen et Althéa, fichtre ! xD)
Tome 6 : L'éveil des eaux dormantes
Une vivenef maudite et aveugle ; un équipage composé de coupe-jarrets ; un ennemi armé jusqu'aux dents. C'est dans ces conditions pour le moins précaires qu'Ambre, Althéa et Brashen embarquent sur le Parangon enfin remis à flots. Le temps presse car la Vivacia doit être arrachée des mains du pirate Kennit avant que celui-ci ne se soit définitivement attaché l'âme de la vivenef. La situation n'est guère plus reluisante pour les membres de la famille Vestrit restés à Terrilville. Malta s'efforce de faire bonne figure au bal de l'Été, mais le dragon du Désert des Pluies accapare ses pensées. Et si elle avait un rôle à jouer dans les plans de cet être millénaire ? Petit à petit, le lien qui unit vivenefs et dragons se retisse... mais dans quel but ?
Ma première réaction en ouvrant le tome 6 des Aventuriers de la mer a été « vache, c’est écrit tout petit !! ». Je sais, particulièrement constructif comme remarque, mais que voulez-vous, je vous tape mes chroniques en toute vérité !
Ce tome six nous en apprend encore tellement. Je ne sais même pas s’il faut que je m’embarrasse une nouvelle fois d’un résumé de l’histoire. Peut-être que si. Brashen, Althéa et Ambre se trouvent sur Parangon, espérant bien pouvoir rattraper Vivavia et la récupérer. Sauf qu’ils doivent déployer une attention de tous les jours, puisqu’ils ignorent comment Parangon peut évoluer, sans compter qu’Althéa, femme lieutenant, doit assurer son autorité auprès des matelots. Rien de facile, en somme. Sur la Vivacia, Kennit a, semblerait-il, conquis Hiémain, même si ses projets ne semblent pas tout à fait aboutir à ce qu’il avait prévu à la base. Hiémain, quant à lui, a désormais foi en Kennit et apprendra nombres choses au contact d’Etta. Enfin, la famille Vestrit restée à Terrilville, quant à elle, essaye de faire face, comme d’habitude, sauf que le bal d’été et la présentation de Malta va avoir lieu et que le Gouverneur sera lui aussi présent… provoquant des sursauts que nul n’attendait.
Un résumé bien dense ? Le livre l’est aussi. Il a beau faire le même nombre de pages que les autres tomes, son contenu doit bien être double, du fait de la petitesse de la police. Ce qui fait que, maintenant, je ne sais même plus quoi raconter. Ça commence à devenir une habitude désagréable, concernant cette saga, fichtre !
Essayons de commencer par un bout. Parlons des ressentis. J’avoue m’être un petit peu ennuyée, durant ce sixième tome. La raison ? Elle est toute bête : nous suivons essentiellement Malta, et même si celle-ci mûrit, c’est indéniable et bien, il faut le dire, elle m’énerve et je ne parviens pas à l’apprécier. Ce fait changera peut-être plus tard, pour le moment toujours est-il que parler politique, j’ai beau savoir que c’est nécessaire, ça m’a alourdi la lecture. Ce n’est pas du tout, néanmoins, du fait de Robin Hobb qui sait très bien expliquer les faits et rendre toute situation parfaitement accessible à tous, non, c’est juste que cela m’intéressait bien moins que la vraie action et, il est vrai, encore une fois, que ce qui se passait sur le Parangon.
Oui, je sais, je suis incorrigible, mais je m’aime comme ça ! Aha. Vous l’aurez deviné, si vous vous êtes farci tooooutes mes chroniques de la saga jusqu’ici, j’ai un gros faible pour ce qu’il se passe entre Brashen et Althéa. Mais pas seulement ! J’avais envie de savoir comment la jeune femme allait faire pour s’imposer aux membres de l’équipage, ou encore comment Parangon allait réagir, ce qu’Ambre allait pouvoir lui apporter…
De même que j’étais assez intriguée, par moments, sur ce qui se produisait sur la Vivacia. Je suis toujours sceptique et si je n’apprécie ni ne déteste Kennit, je me pose toujours autant de questions sur lui. Il est extrêmement difficile à décrypter, comme personnage, même après six tomes. Je suppose que cela ne va pas s’arranger avec la suite !
Bref, que faut-il dire exactement sur ce sixième tome ? Il y a du moove. Total. Les choses bougent, un peu de partout, d’ailleurs, et on a même l’impression que ça pète enfin. Les coutures de cet habit si bien ficelé qu’on contemplait avec scepticisme depuis le début de l’aventure se cassent enfin et nos personnages vont devoir affronter une multitude de choses, dans le prochain tome. Ils évoluent encore, grandissent, mûrissent et apprendre de la vie de multiples façons. Il y en a certains que j’ai toujours envie de baffer, ou que je ne peux pas supporter.
Je constate toujours que Robin Hobb sait parfaitement tirer les fils de son histoire pour nous emmener exactement là où elle veut que nous soyons et sait toujours aussi bien décrire les situations ou les sentiments de ses personnages, qu’elle explore à fond. J’ai été soufflée par la façon dont elle a réussi à gérer la fin du livre avec Malta, et les souvenirs dont elle était victime. C’était impressionnant mais effrayant, aussi. On s’y serait vraiment cru. Ce qui me ferait presque, j’ai bien dit presque, me demander si elle n’a pas un esprit tordu. Pour imaginer tout ça, sans compter les mouvements inextricables entre les personnages, les réactions de chacun… soit elle est un génie, soit… huh. Je ne veux même pas y penser.
En conclusion, pour arrêter sûrement de tourner en rond puisque j’ai l’impression de ne pas savoir chroniquer correctement ce sixième opus, même si j’ai un peu moins apprécié ce tome du fait que je m’y suis un peu ennuyé, il possède toutefois des qualités que j’ai déjà de nombreuses fois soulevées dans les autres tomes : les personnages sont explorés à fond, Robin Hobb sait parfaitement tirer les ficelles de son jeu et nous surprendre de bien des façons. Son univers riche est toujours très bien décrit et l’on s’attache plus ou moins à ses personnages, qu’elle nous présente sans jamais s’emmêler les pinceaux ou nous emmêler les nôtres. C’est une série bien agréable à lire et que je conseille encore une fois.
Ce sera un 15/20 pour moi!
Tome 6 : L'éveil des eaux dormantes
Une vivenef maudite et aveugle ; un équipage composé de coupe-jarrets ; un ennemi armé jusqu'aux dents. C'est dans ces conditions pour le moins précaires qu'Ambre, Althéa et Brashen embarquent sur le Parangon enfin remis à flots. Le temps presse car la Vivacia doit être arrachée des mains du pirate Kennit avant que celui-ci ne se soit définitivement attaché l'âme de la vivenef. La situation n'est guère plus reluisante pour les membres de la famille Vestrit restés à Terrilville. Malta s'efforce de faire bonne figure au bal de l'Été, mais le dragon du Désert des Pluies accapare ses pensées. Et si elle avait un rôle à jouer dans les plans de cet être millénaire ? Petit à petit, le lien qui unit vivenefs et dragons se retisse... mais dans quel but ?
Ma première réaction en ouvrant le tome 6 des Aventuriers de la mer a été « vache, c’est écrit tout petit !! ». Je sais, particulièrement constructif comme remarque, mais que voulez-vous, je vous tape mes chroniques en toute vérité !
Ce tome six nous en apprend encore tellement. Je ne sais même pas s’il faut que je m’embarrasse une nouvelle fois d’un résumé de l’histoire. Peut-être que si. Brashen, Althéa et Ambre se trouvent sur Parangon, espérant bien pouvoir rattraper Vivavia et la récupérer. Sauf qu’ils doivent déployer une attention de tous les jours, puisqu’ils ignorent comment Parangon peut évoluer, sans compter qu’Althéa, femme lieutenant, doit assurer son autorité auprès des matelots. Rien de facile, en somme. Sur la Vivacia, Kennit a, semblerait-il, conquis Hiémain, même si ses projets ne semblent pas tout à fait aboutir à ce qu’il avait prévu à la base. Hiémain, quant à lui, a désormais foi en Kennit et apprendra nombres choses au contact d’Etta. Enfin, la famille Vestrit restée à Terrilville, quant à elle, essaye de faire face, comme d’habitude, sauf que le bal d’été et la présentation de Malta va avoir lieu et que le Gouverneur sera lui aussi présent… provoquant des sursauts que nul n’attendait.
Un résumé bien dense ? Le livre l’est aussi. Il a beau faire le même nombre de pages que les autres tomes, son contenu doit bien être double, du fait de la petitesse de la police. Ce qui fait que, maintenant, je ne sais même plus quoi raconter. Ça commence à devenir une habitude désagréable, concernant cette saga, fichtre !
Essayons de commencer par un bout. Parlons des ressentis. J’avoue m’être un petit peu ennuyée, durant ce sixième tome. La raison ? Elle est toute bête : nous suivons essentiellement Malta, et même si celle-ci mûrit, c’est indéniable et bien, il faut le dire, elle m’énerve et je ne parviens pas à l’apprécier. Ce fait changera peut-être plus tard, pour le moment toujours est-il que parler politique, j’ai beau savoir que c’est nécessaire, ça m’a alourdi la lecture. Ce n’est pas du tout, néanmoins, du fait de Robin Hobb qui sait très bien expliquer les faits et rendre toute situation parfaitement accessible à tous, non, c’est juste que cela m’intéressait bien moins que la vraie action et, il est vrai, encore une fois, que ce qui se passait sur le Parangon.
Oui, je sais, je suis incorrigible, mais je m’aime comme ça ! Aha. Vous l’aurez deviné, si vous vous êtes farci tooooutes mes chroniques de la saga jusqu’ici, j’ai un gros faible pour ce qu’il se passe entre Brashen et Althéa. Mais pas seulement ! J’avais envie de savoir comment la jeune femme allait faire pour s’imposer aux membres de l’équipage, ou encore comment Parangon allait réagir, ce qu’Ambre allait pouvoir lui apporter…
De même que j’étais assez intriguée, par moments, sur ce qui se produisait sur la Vivacia. Je suis toujours sceptique et si je n’apprécie ni ne déteste Kennit, je me pose toujours autant de questions sur lui. Il est extrêmement difficile à décrypter, comme personnage, même après six tomes. Je suppose que cela ne va pas s’arranger avec la suite !
Bref, que faut-il dire exactement sur ce sixième tome ? Il y a du moove. Total. Les choses bougent, un peu de partout, d’ailleurs, et on a même l’impression que ça pète enfin. Les coutures de cet habit si bien ficelé qu’on contemplait avec scepticisme depuis le début de l’aventure se cassent enfin et nos personnages vont devoir affronter une multitude de choses, dans le prochain tome. Ils évoluent encore, grandissent, mûrissent et apprendre de la vie de multiples façons. Il y en a certains que j’ai toujours envie de baffer, ou que je ne peux pas supporter.
Je constate toujours que Robin Hobb sait parfaitement tirer les fils de son histoire pour nous emmener exactement là où elle veut que nous soyons et sait toujours aussi bien décrire les situations ou les sentiments de ses personnages, qu’elle explore à fond. J’ai été soufflée par la façon dont elle a réussi à gérer la fin du livre avec Malta, et les souvenirs dont elle était victime. C’était impressionnant mais effrayant, aussi. On s’y serait vraiment cru. Ce qui me ferait presque, j’ai bien dit presque, me demander si elle n’a pas un esprit tordu. Pour imaginer tout ça, sans compter les mouvements inextricables entre les personnages, les réactions de chacun… soit elle est un génie, soit… huh. Je ne veux même pas y penser.
En conclusion, pour arrêter sûrement de tourner en rond puisque j’ai l’impression de ne pas savoir chroniquer correctement ce sixième opus, même si j’ai un peu moins apprécié ce tome du fait que je m’y suis un peu ennuyé, il possède toutefois des qualités que j’ai déjà de nombreuses fois soulevées dans les autres tomes : les personnages sont explorés à fond, Robin Hobb sait parfaitement tirer les ficelles de son jeu et nous surprendre de bien des façons. Son univers riche est toujours très bien décrit et l’on s’attache plus ou moins à ses personnages, qu’elle nous présente sans jamais s’emmêler les pinceaux ou nous emmêler les nôtres. C’est une série bien agréable à lire et que je conseille encore une fois.
Ce sera un 15/20 pour moi!
Tome 7 : Le Seigneur des Trois-Règnes
Une fois encore, les femmes de la famille Vestrit sont au coeur de toutes les polémiques : Ronica, la matriarche, se dresse seule face à ceux qui accusent les siens d'être à l'origine du chaos régnant à Terrilville ; sa fille, Althea, toujours à bord du Parangon, traque la Vivacia, la vivenef familiale devenue le vaisseau amiral de la flotte pirate de l'impitoyable Kennit ; et sa petite-fille, Malta, a disparu dans le tremblement de terre qui a détruit la cité des Anciens, sur les rives du fleuve du Désert des Pluies. Mais le fiancé et le frère de cette dernière, piégés alors même qu'ils s'étaient lancé à sa recherche, pourraient bien bénéficier d'un petit coup de pouce inattendu...
Une fois encore, les femmes de la famille Vestrit sont au coeur de toutes les polémiques : Ronica, la matriarche, se dresse seule face à ceux qui accusent les siens d'être à l'origine du chaos régnant à Terrilville ; sa fille, Althea, toujours à bord du Parangon, traque la Vivacia, la vivenef familiale devenue le vaisseau amiral de la flotte pirate de l'impitoyable Kennit ; et sa petite-fille, Malta, a disparu dans le tremblement de terre qui a détruit la cité des Anciens, sur les rives du fleuve du Désert des Pluies. Mais le fiancé et le frère de cette dernière, piégés alors même qu'ils s'étaient lancé à sa recherche, pourraient bien bénéficier d'un petit coup de pouce inattendu...
Une fois n’est pas coutume, je décide d’écrire une chronique à chaud ! Bon, elle sera largement refroidie quand vous la lirez, mais en attendant, là, tout de suite, maintenant, j’suis motivée. C’est mon troisième avis en deux jours, youhou ! J’suis en veine.
Me revoilà donc encore avec Les aventuriers de la mer. Je sais, je vous gave sûrement avec cette saga, mais je l’aime bien ! Et quand j’aime (ou quand j’aime pas), je partage.
Bref. Le tome 7 nous plonge encore une fois dans un univers où tout s’est écroulé et où chacun essaie de faire avec ce qu’il a sous la main. Pas fastoche, chacun s’en sort comme il peut. Le Seigneur des Trois Règnes nous montre la renaissance des dragons, du moins, le début, puisque Tintaglia, le dragon réveillé par Malta et Reyn, prend enfin son envol pour retrouver les siens. Mais est-il encore possible de sauver sa race ? Les serpents, au fond de la mer, en doutent. Pendant ce temps, Reyn veut absolument sauver Malta qui se trouve perdue sur une embarcation sur le Fleuve des Pluies, à l’eau extrêmement dangereuse, en compagnie du Gouverneur Cosgo et de Keki, l’une de ses Compagnes. À Terrilville, Ronica essaie tant bien que mal de survivre alors que tout le monde la considère comme une paria et une traîtresse. Arrivera-t-elle à redresser la cité qu’elle connaissait ? Trouvera-t-elle encore des alliés ? Brashen, Ambre et Althéa se voient confrontés à un énorme problème sur Parangon, ce dernier se fait influencer par le second du navire, qui réveille ses plus vils penchants, ceux propices au meurtre et encore d’autres méfaits. Et pendant ce temps, Hiémain tente de survivre sur Vivacia, aux prises avec le dragon tapi dans le navire… que peut-il ressortir de tout ceci ?
Voilà pour un rapide tour de chaque personnage, ou presque. Si vous remarquez, je n’ai nullement mentionné Kennit. J’ai trouvé que mon résumé était déjà suffisamment imposant ainsi. Ce septième tom est placé sous les auspices de l’acceptation du changement. Le dragon a éclot, il lui faut accepter que le monde ne sera plus jamais tel qu’il l’avait connu. Ronica doit apprendre à se relever malgré le fait qu’elle ait été déchue et que sa position à Terrilville est critique. Elle risque sa vie à chaque instant, mais elle est bien déterminée à ne pas lâcher prise. Quant à Hiémain, les blessures qui le tirent vers le néant et la conscience qu’il a du dragon ne sont pas pour arranger ses affaires, mais de cette histoire va ressortir quelque chose qui changera la destinée de beaucoup. Sans compter les revirements qui se produisent sur le Parangon.
J’ai de nouveau lu cet opus avec rapidité. Il était écrit plus gros, ehe, mais en plus, comme d’habitude, Robin Hobb a su mettre à ma portée des situations complexes et j’ai vraiment apprécié. J’avoue que la situation à Terrilville m’a quelque peu, une nouvelle fois, barbée. J’en avais marre de ces discussions de politiciens sans fin, en même temps, j’y trouvais un certain intérêt à voir comment la situation pouvait encore évoluer, surtout pour Ronica. Concernant la Compagne Sérille, je n’avais qu’une seule envie, la baffer. Oui, dans cette saga, ils sont nombreux à générer cette envie chez moi, c’est horrible. Ce sentiment s’est atténué vers la fin, même si je ne l’apprécie toujours pas. Concernant Malta, j’avoue que Robin Hobb a réussi le tour de force du siècle : je l’apprécie ! Bon, c’est encore loin d’être ma copine, mais vu tout ce qu’elle a vécu et le pétrin dans lequel elle se situe… non, franchement.
Vous vous doutez bien que le point que je présente à chaque chronique va encore une fois se retrouver ici… vous faites tellement bien ! Je suis captivée par l’histoire de Brashen et Althéa, et même si je vois leur relation aller dans le bon sens à l’allure d’un escargot amorphe et abruti de sommeil, c’est toujours elle qui me pousse à lire plus vite pour les retrouver plus loin. Pour moi, on ne les voit pas assez, même si je sais qu’il n’y aurait pas des masses à raconter sur eux. Que voulez-vous, ce sont mes chouchoux, j’y peux rien, moi !
Ma chronique me paraît une nouvelle fois assez longue. Que dire de plus que ce qui a déjà été dit pour les tomes précédents ? Au septième tome, j’ai largement l’impression de radoter comme une vieille madame bien vénérable et gentille que tout le monde aime (aha, ne croyez pas que j’allais moi-même me traiter de vieille peau, dites !). Le point qui m’a le plus surprise dans ce tome là ? Vivacia. Cela se résume en un mot. Je ne parviens pas à réaliser ce qu’il lui est arrivé et ce qu’elle devient. C’est juste énorme et je ne sais pas si j’apprécie ce changement. De même pour Kennit. Ses sentiments humains sont touchants, mais sa soif de pouvoir, de contrôle… huh, ça a de quoi en faire reculer plus d’un, croyez-moi.
Bref, j’aurai écrit beaucoup de choses pour peu, me semble-t-il. C’est un septième opus réussi à mes yeux, qui relève le ton du sixième qui m’avait presque déçue, même si on sait qu’il faut en passer par là, au final. Même s’il y a toujours autant de politique et pas assez de Brashen et Althéa à mon goût, c’est toujours un plaisir que de replonger dans les eaux étranges des Aventuriers de la mer. J’ai hâte de pouvoir me pencher sur le tome 8, faites-moi confiance ! Dire que je me rapproche vraiment de la fin… comment tout cela va-t-il se conclure ?
Encore un livre écrit de main de maître par Robin Hobb, ce sera un 16/20 pour moi !
Tome 8 : Ombres et flammes
Me revoilà donc encore avec Les aventuriers de la mer. Je sais, je vous gave sûrement avec cette saga, mais je l’aime bien ! Et quand j’aime (ou quand j’aime pas), je partage.
Bref. Le tome 7 nous plonge encore une fois dans un univers où tout s’est écroulé et où chacun essaie de faire avec ce qu’il a sous la main. Pas fastoche, chacun s’en sort comme il peut. Le Seigneur des Trois Règnes nous montre la renaissance des dragons, du moins, le début, puisque Tintaglia, le dragon réveillé par Malta et Reyn, prend enfin son envol pour retrouver les siens. Mais est-il encore possible de sauver sa race ? Les serpents, au fond de la mer, en doutent. Pendant ce temps, Reyn veut absolument sauver Malta qui se trouve perdue sur une embarcation sur le Fleuve des Pluies, à l’eau extrêmement dangereuse, en compagnie du Gouverneur Cosgo et de Keki, l’une de ses Compagnes. À Terrilville, Ronica essaie tant bien que mal de survivre alors que tout le monde la considère comme une paria et une traîtresse. Arrivera-t-elle à redresser la cité qu’elle connaissait ? Trouvera-t-elle encore des alliés ? Brashen, Ambre et Althéa se voient confrontés à un énorme problème sur Parangon, ce dernier se fait influencer par le second du navire, qui réveille ses plus vils penchants, ceux propices au meurtre et encore d’autres méfaits. Et pendant ce temps, Hiémain tente de survivre sur Vivacia, aux prises avec le dragon tapi dans le navire… que peut-il ressortir de tout ceci ?
Voilà pour un rapide tour de chaque personnage, ou presque. Si vous remarquez, je n’ai nullement mentionné Kennit. J’ai trouvé que mon résumé était déjà suffisamment imposant ainsi. Ce septième tom est placé sous les auspices de l’acceptation du changement. Le dragon a éclot, il lui faut accepter que le monde ne sera plus jamais tel qu’il l’avait connu. Ronica doit apprendre à se relever malgré le fait qu’elle ait été déchue et que sa position à Terrilville est critique. Elle risque sa vie à chaque instant, mais elle est bien déterminée à ne pas lâcher prise. Quant à Hiémain, les blessures qui le tirent vers le néant et la conscience qu’il a du dragon ne sont pas pour arranger ses affaires, mais de cette histoire va ressortir quelque chose qui changera la destinée de beaucoup. Sans compter les revirements qui se produisent sur le Parangon.
J’ai de nouveau lu cet opus avec rapidité. Il était écrit plus gros, ehe, mais en plus, comme d’habitude, Robin Hobb a su mettre à ma portée des situations complexes et j’ai vraiment apprécié. J’avoue que la situation à Terrilville m’a quelque peu, une nouvelle fois, barbée. J’en avais marre de ces discussions de politiciens sans fin, en même temps, j’y trouvais un certain intérêt à voir comment la situation pouvait encore évoluer, surtout pour Ronica. Concernant la Compagne Sérille, je n’avais qu’une seule envie, la baffer. Oui, dans cette saga, ils sont nombreux à générer cette envie chez moi, c’est horrible. Ce sentiment s’est atténué vers la fin, même si je ne l’apprécie toujours pas. Concernant Malta, j’avoue que Robin Hobb a réussi le tour de force du siècle : je l’apprécie ! Bon, c’est encore loin d’être ma copine, mais vu tout ce qu’elle a vécu et le pétrin dans lequel elle se situe… non, franchement.
Vous vous doutez bien que le point que je présente à chaque chronique va encore une fois se retrouver ici… vous faites tellement bien ! Je suis captivée par l’histoire de Brashen et Althéa, et même si je vois leur relation aller dans le bon sens à l’allure d’un escargot amorphe et abruti de sommeil, c’est toujours elle qui me pousse à lire plus vite pour les retrouver plus loin. Pour moi, on ne les voit pas assez, même si je sais qu’il n’y aurait pas des masses à raconter sur eux. Que voulez-vous, ce sont mes chouchoux, j’y peux rien, moi !
Ma chronique me paraît une nouvelle fois assez longue. Que dire de plus que ce qui a déjà été dit pour les tomes précédents ? Au septième tome, j’ai largement l’impression de radoter comme une vieille madame bien vénérable et gentille que tout le monde aime (aha, ne croyez pas que j’allais moi-même me traiter de vieille peau, dites !). Le point qui m’a le plus surprise dans ce tome là ? Vivacia. Cela se résume en un mot. Je ne parviens pas à réaliser ce qu’il lui est arrivé et ce qu’elle devient. C’est juste énorme et je ne sais pas si j’apprécie ce changement. De même pour Kennit. Ses sentiments humains sont touchants, mais sa soif de pouvoir, de contrôle… huh, ça a de quoi en faire reculer plus d’un, croyez-moi.
Bref, j’aurai écrit beaucoup de choses pour peu, me semble-t-il. C’est un septième opus réussi à mes yeux, qui relève le ton du sixième qui m’avait presque déçue, même si on sait qu’il faut en passer par là, au final. Même s’il y a toujours autant de politique et pas assez de Brashen et Althéa à mon goût, c’est toujours un plaisir que de replonger dans les eaux étranges des Aventuriers de la mer. J’ai hâte de pouvoir me pencher sur le tome 8, faites-moi confiance ! Dire que je me rapproche vraiment de la fin… comment tout cela va-t-il se conclure ?
Encore un livre écrit de main de maître par Robin Hobb, ce sera un 16/20 pour moi !
Tome 8 : Ombres et flammes
Les choses sont allées trop loin, bien trop loin, pour espérer éviter
une bataille ouverte entre la Vivacia, sur laquelle le capitaine Kennit règne
sans partage, et le Parangon, le navire fou appareillé par Althéa et les siens.
Et tandis que le dragon tient à distance de Terrilville les envahisseurs
chalcédiens, des alliances politiques se trament dans l'ombre. Mais impliquer
Tintaglia dans la sauvegarde de la ville et dans la recherche de Malta n'est
pas sans conséquences, d'autant que cette dernière est maintenant l'otage de
pirates pour le moins cupides...
Bon, bon, bon !
J’suis motivée à la faire, cette
chronique, ça fait trop longtemps qu’elle attend d’être tapée ! Mémoire,
mémoire, viens à moi, histoire que j’aie quelque chose à raconter ici !
*mobilise sa mémoire à fond et…
aïe !*
Non, sans blague, ça me revient.
Ce tome 8 m’a laissée sur les
choux. C’est la première fois que je m’implique autant dans la saga !
Peut-être devinerez-vous pourquoi, ce n’est pas très difficile, après tout,
j’en parle depuis quelques tomes déjà ! Et puis il faut dire qu’ici,
c’était enfin la rencontre entre le Parangon
et la Vivacia, avec les serpents
qui s’en mêlent, Malta qui est avec le Gouverneur, perdue au milieu de
Chalcédiens et de pirates… sans compter qu’à Terrilville, les changements
s’annoncent et Tintaglia n’y est pas étrangère…
C’est fouillis, c’est brouillon,
je sais. Sauf que ce n’est pas un souci de mémoire, c’est plutôt que j’ai été
tellement embarquée dans ma lecture que je ne peux pas vous spoiler ce qui s’y
trouve. C’était trop bien ! Bon, ok, c’est loin d’être un coup de cœur,
mais on sent tellement qu’on s’approche du dénouement que c’en est…
arhin ! Il devient difficile de lâcher le livre !
Je n’ai d’ailleurs, comme pour
les autres, pas mis tellement de temps pour le lire. Je me suis même forcée à
ralentir, pourquoi ? J’appréhendais la fin. Tout avait si bien commencé,
et quand le nœud épineux est arrivé, que j’ai vu comment ça se déroulait, j’ai
juste dit « noooooon, j’veux pas que ça se déroule comme ça ! ».
Robin Hobb m’a sérieusement flanqué les jetons, me menant par le bout du nez,
au point qu’en finissant ce huitième opus, je craigne de lire le neuvième et
dernier tome tout en souhaitant le faire au plus vite ! Après tant de
livres, on aurait pu croire que tout s’essoufflerait, et ça aurait pu être le
cas, mais notre chère auteure réussit le tour de maître à tout relancer, du moins,
à mon avis. Tout devient plus intense, on est à brûle-pourpoint et c’est
fantastique.
Bien sûr, ça vous use les nerfs.
Mais n’est-ce pas aussi pour cela que nous lisons ? Pour être
embarqués ? J’ai été totalement servie.
J’ai d’autant plus apprécié Brashen
et Althéa dans leur duo, oui, ils restent mes chouchoux, et j’avoue que Kennit
commence à me sortir par les oreilles, même si je ne le déteste pas. Malta…
j’suis toujours pas fan, même s’il m’est impossible de ne pas admettre qu’elle
a elle aussi évolué à un point difficilement concevable. Tous les personnages
connaissent une évolution et là, aussi, j’ai été bluffée de découvrir les liens
entre certains ! J’aurais dû le deviner, mais han ! Là aussi, j’ai
été clairement menée en bateau ! (ahahahaha. Quel jeu de mots !)
J’en ai découvert un peu plus sur
les serpents et les dragons et c’en est intéressant. Je comprends enfin ce qui
m’échappait dès le début et c’est pas trop tôt ! C’est vraiment un univers
fascinant, je vous le dis !
Ensuite, que dire ? Robin
Hobb sait réellement encore une fois aller au bout des choses, elle sait bien
expliquer la palette des sentiments de chacun avec justesse, nous déployant le
genre humain dans ses meilleurs comme ses pires jours. Mais ça, je vous l’ai
déjà fait remarquer dans les chroniques précédentes.
Bref, un huitième tome qui m’a
beaucoup plu parce qu’on arrive enfin à de l’action, et à… de la romance,
aussi, une que j’attendais farouchement, et je suis heureuse d’avoir pu la
lire, mais j’appréhende sincèrement la suite vu les dernières pages de ce tome.
Kennit est vraiment… tordu, et c’est un euphémisme !
Encore un opus réussi et bourré
de qualités, peut-être que ma chronique est moins longue que les autres, mais
rassurez-vous, le contenu vaut toujours largement la peine ! Surtout pour
la fleur bleue que je suis, hihi !
Ce sera donc un 17/20 pour
moi !
Tome 9 : Les marches du trône
Avec Mère à son bord, Parangon peut enfin retrouver son intégrité perdue, un visage, et peut-être même la vue. Il ne lui en faudra pas moins pour affronter la Vivacia, sur laquelle Kennit règne toujours en maître, au point qu'il fait d'Althéa, la propriétaire légitime de la vivenef, sa prisonnière ! Mais il faut croire que la chance insolente qui a si bien servi le pirate jusqu'ici l'a quitté : la flotte jamaillienne, bien décidée à ne pas le laisser retenir plus longtemps le gouverneur Gosco et Malta en otages, lui fait échec. Tintaglia, le dernier dragon de Clochetinte, toujours à la recherche de cette dernière, vient elle aussi déranger ses plans. Quant aux serpents, il n'auraient pas pu trouver meilleur moment pour le laisser tomber...
Booon, écrire enfin cette chronique du dernier tome de la saga des Aventuriers de la mer ! Vous avez pu le constater, je vous ai régulièrement embêtés avec, mais je l'ai lue rapidement ! En même temps, quand on a affaire à de la qualité...
Le tome 9 est le dénouement de tout ce que nous avons pu suivre dans les livres précédents. La tension est à son comble, Malta, Hiémain et Althéa, sur un coup du sort, vont se retrouver tous ensemble sur le même navire alors que leurs vies et celles d'autres créatures vont se jouer. Un final haut en couleurs, qui vous tient en haleine, vous montre des personnages qui ont évolué, tout en vous faisant stresser parce qu'un retournement de situation est toujours possible... Althéa va-t-elle retrouver Brashen ? Et Vivacia ? Quel sera le destin de Kennit ? Malta et Reyn seront-ils réunis ? Et les efforts de la jeune femme à l'encontre du Gouverneur serviront-ils à quelque chose ? Quel est l'avenir des serpents ? Des dragons ?
Bref, plein de réponses, de la tension, du soulagement ou au contraire de la déception, ce dernier tome est clairement à la hauteur des attentes que l'on a pu posséder dès le départ et qui n'auront fait que croître de tomes en tomes !
J'avais hâte de savoir comment tout ceci allait se terminer. Je ne suis pas déçue ! Même si, encore une fois, ce n’est pas un coup de cœur, Robin Hobb a su démêler la pelote d’une façon époustouflante, et tranquillement, naturellement, presque, je dirais. Lorsqu’elle fait rencontrer Malta, Althéa et Hiémain, avec Kennit, Brashen ou encore Ambre… je me suis demandé comment elle allait bien pouvoir s’en sortir. Avec brio, comme d’habitude ! Tout m’a paru juste, je veux dire, c’était pas les Bisounours, et pourtant, ce n’était pas du dramatique. Après tout, c’était pas l’amour fou entre les trois membres de la famille Vestrit, à la base. J’ai beaucoup apprécié ces moments où ils étaient tous ensemble, sincèrement !
Et puis, je dois vous avouer que c’était pas gagné, au début du livre. La situation était noire, surtout pour Althéa, je me demandais si le Parangon avait viré par le fond ou s’il flottait toujours avec son équipage… et il faut dire que Kennit, là, il versait carrément dans les vices comme il fallait. Bref, pas ma tasse de thé, mais je n’ai pas trouvé qu’il s’agissait d’une période too much, chose que je crains souvent dans les romans de fantasy. Non, là, Robin Hobb décrivait les faits sans fioritures mais avec ce qu’il fallait pour nous faire grimacer sans nous dégoûter. De quoi vous prendre au cœur sans vous retourner l’estomac, quoi…
Finalement, la chance tourne. Et tout au long du livre, on se rend compte que ce sont de petites choses qui engendrent de grandes conséquences qui forment une histoire si imposante, d’où l’importance des choix de chacun. On ne s’en aperçoit pas dans toutes les histoires, mais pour moi, ici, c’était flagrant. Surtout au niveau de Malta et Hiémain, qui grandissent et mûrissent énormément dans cette saga. J’ai beaucoup apprécié Hiémain, et un peu plus Malta, même si au final, elle me paraissait beaucoup plus vieille que son âge. Il faut aussi admettre que les épreuves l’auront forgée et que ses souvenirs du dragon l’auront grandie d’une façon spéciale.
À côté de ça, encore, la plume de Robin Hobb est parfaitement adaptée. Parfois légèrement poétique, elle sait nous mener directement au fait sans nous donner l’impression qu’elle ne fait que chroniquer. Sincèrement, elle a une plume pour narrer de la fantasy. On ne s’ennuie pas, chaque point semble clair, à notre portée, et on se laisse embarquer. Les sentiments sont juste là, il suffit de les cueillir !
Ouais, je deviens lyrique. C’est beau, hein ?
Que dire, autrement ? Je ne vais pas vous écrire que je suis triste que la saga se termine, cette fin me convient. Je ne suis pas encore sur ma faim et pour moi, c’est top. Bien sûr que j’aurais voulu en savoir plus sur Althéa et Brashen, mais ce que j’en ai lu m’a donné un sourire, de même que pour Malta et Reyn, ou même Hiémain. Le dénouement m’a un peu serré le cœur, parce que certains personnages en pâtissent et que je ne me réjouis pas forcément de leur sort, mais… après réflexion, cette fin leur va « bien ».
Aussi, c’est un point que je tenais à mentionner encore une fois. En décrivant des personnages qui ont tout à la fois du meilleur et du pire de l’homme, notamment et surtout Kennit, vous ne pouvez pas les détester. Même Kyle Havre que je ne pouvais pas supporter ni croiser dans le livre sans vouloir lui refaire « Obélix et les Romains ». J’ai constaté qu’en fait, non, je ne le détestais pas. Rien de caricatural dans aucun personnage, tout d’humain. C’est énorme et c’est de plus en plus rare.
Bref, un final qui m’aura vraiment tenue en haleine, qui m’aura surprise, touchée, qui m’aura plu, avec une belle plume, qui se termine en me laissant un sentiment de « j’ai aimé et ça me fait quelque chose de les quitter, mais c’était bien, complet » et des personnages tellement entiers, humains qu’il est impossible de les détester sans pour autant les pardonner… c’était du grand. Vraiment, du grand, et même si ce n’est pas un coup de cœur, comme je vous l’ai dit, et que parfois il était dur au point de m’en serrer le cœur, c’est un 18/20 que je lui attribue. Je vous conseille toute cette saga, vraiment !
PS : non, je n’ai pas parlé des serpents et des dragons, ma chronique était assez longue sans ça, mais… je dois admettre que ça aussi, ça m’a intéressée et que c’était original ! *pouce en l’air !* Han, snouf, il y a encore tellement de trucs dont je voudrais parler... mais il suffit ! Lisez, lisez, laissez-vous émerveiller à votre tour !
Tome 9 : Les marches du trône
Avec Mère à son bord, Parangon peut enfin retrouver son intégrité perdue, un visage, et peut-être même la vue. Il ne lui en faudra pas moins pour affronter la Vivacia, sur laquelle Kennit règne toujours en maître, au point qu'il fait d'Althéa, la propriétaire légitime de la vivenef, sa prisonnière ! Mais il faut croire que la chance insolente qui a si bien servi le pirate jusqu'ici l'a quitté : la flotte jamaillienne, bien décidée à ne pas le laisser retenir plus longtemps le gouverneur Gosco et Malta en otages, lui fait échec. Tintaglia, le dernier dragon de Clochetinte, toujours à la recherche de cette dernière, vient elle aussi déranger ses plans. Quant aux serpents, il n'auraient pas pu trouver meilleur moment pour le laisser tomber...
Booon, écrire enfin cette chronique du dernier tome de la saga des Aventuriers de la mer ! Vous avez pu le constater, je vous ai régulièrement embêtés avec, mais je l'ai lue rapidement ! En même temps, quand on a affaire à de la qualité...
Le tome 9 est le dénouement de tout ce que nous avons pu suivre dans les livres précédents. La tension est à son comble, Malta, Hiémain et Althéa, sur un coup du sort, vont se retrouver tous ensemble sur le même navire alors que leurs vies et celles d'autres créatures vont se jouer. Un final haut en couleurs, qui vous tient en haleine, vous montre des personnages qui ont évolué, tout en vous faisant stresser parce qu'un retournement de situation est toujours possible... Althéa va-t-elle retrouver Brashen ? Et Vivacia ? Quel sera le destin de Kennit ? Malta et Reyn seront-ils réunis ? Et les efforts de la jeune femme à l'encontre du Gouverneur serviront-ils à quelque chose ? Quel est l'avenir des serpents ? Des dragons ?
Bref, plein de réponses, de la tension, du soulagement ou au contraire de la déception, ce dernier tome est clairement à la hauteur des attentes que l'on a pu posséder dès le départ et qui n'auront fait que croître de tomes en tomes !
J'avais hâte de savoir comment tout ceci allait se terminer. Je ne suis pas déçue ! Même si, encore une fois, ce n’est pas un coup de cœur, Robin Hobb a su démêler la pelote d’une façon époustouflante, et tranquillement, naturellement, presque, je dirais. Lorsqu’elle fait rencontrer Malta, Althéa et Hiémain, avec Kennit, Brashen ou encore Ambre… je me suis demandé comment elle allait bien pouvoir s’en sortir. Avec brio, comme d’habitude ! Tout m’a paru juste, je veux dire, c’était pas les Bisounours, et pourtant, ce n’était pas du dramatique. Après tout, c’était pas l’amour fou entre les trois membres de la famille Vestrit, à la base. J’ai beaucoup apprécié ces moments où ils étaient tous ensemble, sincèrement !
Et puis, je dois vous avouer que c’était pas gagné, au début du livre. La situation était noire, surtout pour Althéa, je me demandais si le Parangon avait viré par le fond ou s’il flottait toujours avec son équipage… et il faut dire que Kennit, là, il versait carrément dans les vices comme il fallait. Bref, pas ma tasse de thé, mais je n’ai pas trouvé qu’il s’agissait d’une période too much, chose que je crains souvent dans les romans de fantasy. Non, là, Robin Hobb décrivait les faits sans fioritures mais avec ce qu’il fallait pour nous faire grimacer sans nous dégoûter. De quoi vous prendre au cœur sans vous retourner l’estomac, quoi…
Finalement, la chance tourne. Et tout au long du livre, on se rend compte que ce sont de petites choses qui engendrent de grandes conséquences qui forment une histoire si imposante, d’où l’importance des choix de chacun. On ne s’en aperçoit pas dans toutes les histoires, mais pour moi, ici, c’était flagrant. Surtout au niveau de Malta et Hiémain, qui grandissent et mûrissent énormément dans cette saga. J’ai beaucoup apprécié Hiémain, et un peu plus Malta, même si au final, elle me paraissait beaucoup plus vieille que son âge. Il faut aussi admettre que les épreuves l’auront forgée et que ses souvenirs du dragon l’auront grandie d’une façon spéciale.
À côté de ça, encore, la plume de Robin Hobb est parfaitement adaptée. Parfois légèrement poétique, elle sait nous mener directement au fait sans nous donner l’impression qu’elle ne fait que chroniquer. Sincèrement, elle a une plume pour narrer de la fantasy. On ne s’ennuie pas, chaque point semble clair, à notre portée, et on se laisse embarquer. Les sentiments sont juste là, il suffit de les cueillir !
Ouais, je deviens lyrique. C’est beau, hein ?
Que dire, autrement ? Je ne vais pas vous écrire que je suis triste que la saga se termine, cette fin me convient. Je ne suis pas encore sur ma faim et pour moi, c’est top. Bien sûr que j’aurais voulu en savoir plus sur Althéa et Brashen, mais ce que j’en ai lu m’a donné un sourire, de même que pour Malta et Reyn, ou même Hiémain. Le dénouement m’a un peu serré le cœur, parce que certains personnages en pâtissent et que je ne me réjouis pas forcément de leur sort, mais… après réflexion, cette fin leur va « bien ».
Aussi, c’est un point que je tenais à mentionner encore une fois. En décrivant des personnages qui ont tout à la fois du meilleur et du pire de l’homme, notamment et surtout Kennit, vous ne pouvez pas les détester. Même Kyle Havre que je ne pouvais pas supporter ni croiser dans le livre sans vouloir lui refaire « Obélix et les Romains ». J’ai constaté qu’en fait, non, je ne le détestais pas. Rien de caricatural dans aucun personnage, tout d’humain. C’est énorme et c’est de plus en plus rare.
Bref, un final qui m’aura vraiment tenue en haleine, qui m’aura surprise, touchée, qui m’aura plu, avec une belle plume, qui se termine en me laissant un sentiment de « j’ai aimé et ça me fait quelque chose de les quitter, mais c’était bien, complet » et des personnages tellement entiers, humains qu’il est impossible de les détester sans pour autant les pardonner… c’était du grand. Vraiment, du grand, et même si ce n’est pas un coup de cœur, comme je vous l’ai dit, et que parfois il était dur au point de m’en serrer le cœur, c’est un 18/20 que je lui attribue. Je vous conseille toute cette saga, vraiment !
PS : non, je n’ai pas parlé des serpents et des dragons, ma chronique était assez longue sans ça, mais… je dois admettre que ça aussi, ça m’a intéressée et que c’était original ! *pouce en l’air !* Han, snouf, il y a encore tellement de trucs dont je voudrais parler... mais il suffit ! Lisez, lisez, laissez-vous émerveiller à votre tour !
Je n'ai pas encore lu les aventuriers de la mer, mais il me tente beaucoup aussi, pour l'instant je lis la saga Assassin royal du même auteur, un chef d’œuvre !!
RépondreSupprimerOn me l'a vraiment conseillée aussi, cette saga! je pense l'essayer dès que j'aurai terminé celle-ci ^^
SupprimerBoudu ! qu'est-ce que tu me donnes envie de me remettre dans l'univers de Robin Hobb, ça me manque énormément !
RépondreSupprimerTu vas de plus en plus apprécié l'univers je pense, les intrigues prennent en consistance et on nous montre au fur et à mesure certaines choses.
Pour les personnages, je me rappelle aussi avoir détester Kyle !