mercredi 17 septembre 2014

A tres metros sobre el cielo (Federico Moccia)

Jeunes et déchaînés, ils s'aiment
jusqu'à décoller de terre,
jusqu'à toucher le ciel.
Plus que ça.
Au moins.., trois mètres au-dessus du ciel !
Mais ils ne sont pas seuls: il y a le lycée,
les parents, la bande de copains qui dérape
et franchit les limites...



Alors, je vais essayer de rassembler mes idées pour vous donner mon avis sur un livre qui, je le dis de suite, m’a assez déçue. Je ne sais pas ce que j’attendais de ce bouquin, mais pas vraiment ça…

A tres metros sobre el cielo ou Trois mètres au-dessus du ciel est l’histoire intense de Babi, une jeune fille bien comme il faut en Terminale dans un lycée très chic, et de Step, un jeune homme qui s’encanaille après avoir vécu des moments difficiles. Ils semblent très différents, mais certains points vont les rapprocher et ils vont vivre une histoire d’amour pleine de passion aux accents dramatiques.

Oui, oui, en fait, c’est un peu ça, l’histoire… ça pourrait être sympa, hein ! Rétrospectivement, je me dis que je suis peut-être passée à côté du bouquin. Peut-être que si je l’avais lu en français, cela n’aurait pas été le cas. Toujours est-il que j’ai commencé ce livre, puis je l’ai recommencé parce qu’au bout de 30 pages je n’avais pas tout compris à l’histoire.

Les choses commençaient assez bien, mais très vite… plusieurs éléments m’ont dérangée. Tout d’abord : Babi. Je ne sais pas pourquoi, mais si dans les toutes premières pages elle m’apparaissait sympathique, j’ai très vite déchanté. Elle a une tendance méchante et à rejeter la faute sur autrui qui m’a légèrement prise au dépourvu. Et puis c’est quoi cette manie d’absolument sortir alors qu’elle est punie ? Et qu’elle sait, accessoirement, qu’il y a au moins 70% de chances qu’elle se fasse prendre et encore plus punir.
On a l’impression qu’elle prend un virage à je ne sais combien de degrés et… ahin, ça ne l’a pas fait de mon côté.
Ensuite ? La mère de Babi. Oh, mais cette femme, je lui aurais montré des dents, c’est dingue ! Son caractère et sa manière d’appréhender le monde… alors là, on peut dire que cela ne l’a pas fait. Je ne l’aime pas, c’est clair.
Le père de Babi est… il est gentil mais un peu trop.
Enfin… Step. Alors il y a des moments où il m’a touchée en plein cœur, mais ces excès de violence, sa manière de réagir… huh. Non ? Non. Je n’ai pas pu. Autant chez certains personnages, ça peut passer, vous savez que j’aime énormément Travis dans Beautiful Disaster, mais là, j’avais vraiment l’impression que c’était gratuit.

La portée morale de ce livre aussi, m’a choquée. Quand je me repasse un peu le bouquin, je me dis « outch » ! Pourquoi ? Bah… elle fugue pour le rejoindre. Il tabasse pas mal de monde. La bande de potes commet des petits délits régulièrement sans se faire choper. Elle finit par laisser couler. Et vu la fin, comment ils terminent les deux ? Non, mais j’appelle ça une blague.

Alors je peux tout à fait comprendre que le tout soit romantique, romanesque, tout ce que vous voulez. Mais pour moi, c’était clairement too much. Le contexte de l’Italie avec les motos, et tout… c’était génial. Néanmoins, j’ai rarement aussi peu adhéré à une histoire. Je me demande même pourquoi je suis allée jusqu’à la fin.

Pour moi, Babi et Step sont tombés amoureux l’un de l’autre beaucoup, beaucoup trop rapidement. Quand Babi s’avoue qu’elle l’aime, j’étais là « hein ? Déjà ? », et après, les « bisous plein de passion » et compagnie m’ont un peu laissée en arrière.
Tout me paraissait incohérent.

La seule chose que j’aurai réellement apprécié dans ce livre ? La plume de Federico Moccia, sa manière de décrire les choses et d’apporter une fluidité particulièrement agréable à ses dialogues. Il a une très belle plume et c’est un plaisir de le lire… c’est juste que je n’ai pas apprécié du tout l’histoire en elle-même.
J’ai presque du regret, vous savez, à me dire que je suis passée à côté de l’ensemble. Au final, je n’ai même pas envie de voir le film, qui est peut-être très bien !

Bref, un roman dont j’avais entendu beaucoup de bien mais qui m’a vraiment déçue… j’y ai découvert une belle plume, néanmoins des personnages auxquels je n’ai pas du tout adhéré et dont l’histoire m’a paru incongrue, quoiqu’intense et parfois touchante à certains passages. Une romance qui pour moi manque de valeurs et dont la fin me laisse sur les fesses, parce que là… j’aime encore moins Babi, je peux vous l’assurer.
Il est rare que je sois aussi négative dans une chronique, mais clairement, ce livre fera partie de mes déceptions du mois.

Ce sera un 12/20 pour moi…

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