Tome 1 : Le Visage de l'Ombre
En condamnant la magie il y a de cela un millénaire, les Anciens
pensaient avoir réussi à protéger les terres d’Iriah des horreurs de la guerre.
En faisant appel à des pouvoirs inconnus, un être tyrannique, le Régisseur,
arrive toutefois à s’y imposer en maître et ordonne l’assassinat de tous les
enfants naissant par paire.
Une jeune femme échappe à cette fatalité. Jumelle, Aluna se sait
condamnée à vivre dans l’ombre, sous la coupe d’un druide fou qui la force à
être le cobaye d’étranges expériences magiques. Mais lorsque l’une d’entre
elles tourne mal et qu’elle est projetée dans une rivière aux eaux interdites,
le cours de sa vie change à jamais.
Dès lors, Aluna va être entrainée dans une aventure mêlant magie,
complots, rébellion, et qui va lui permettre d’entrevoir un des secrets les
mieux gardés de son monde…
Alors, alors… j’espère ne pas
avoir trop de difficultés à taper cette chronique que j’ai tendance à
appréhender, mine de rien. Pourquoi ? Ça va venir, patience. Avant tout, je tiens à remercier Iman Eyitayo de m'avoir proposé ce Service Presse, j'en ai été touchée, sincèrement.
Le premier tome de Cœur de Flammes nous permet de faire la
connaissance d’Aluna, une jeune femme qui vit aux côtés d’un homme se livrant à
des expériences sur elle, des expériences magiques. Aluna ne devrait pas
exister, puisqu’elle est une jumelle et que les jumeaux sont tués à la
naissance. Mais sa mère en a décidé autrement et Aluna est celle des deux qui
doit vivre dans l’ombre, loin de sa famille. Sauf qu’un jour, les expériences
iront au-delà de ce qu’elle peut supporter, et pour la sauver, l’homme qui la
garde essaie de la plonger dans les eaux d’une rivière sacrée, l’abandonnant
malgré lui et malgré elle. S’ouvre devant Aluna alors un tout autre destin que
celui qu’elle s’était imaginé, mais non moins périlleux…
J’ai essayé de ne pas faire un
résumé plus développé que celui qui était proposé en quatrième de couverture,
bien que je vous assure qu’il n’y ait là que le tout, tout début du roman. Il
se passe encore une foule, véritablement, d’évènements par la suite. De quoi se
dire qu’en fait, ce résumé ne dit rien du tout.
Ce n’est pas plus mal, puisque
cela vous enjoint à découvrir les surprises qu’Iman Eyitayo réserve à ses
lecteurs dans ce premier opus. Je dois avouer qu’en jetant un regard
rétrospectif sur ces évènements, ils me semblent tout à la fois particuliers,
vraiment magiques pour certains et pourtant… lointains.
Nous touchons là un des problèmes
essentiels qui a perduré durant toute ma lecture du Visage de l’Ombre. Je me suis sentie affreusement éloignée de tout
ce qui se produisait, comme si j’étais incapable de m’immerger, ou de me sentir
concernée par l’histoire ! C’est frustrant, je vous l’avoue. Pourtant, les
pages se sont rapidement tournées, j’ai remarqué des points fascinants comme ce
qui arrive à Aluna du fait qu’elle survive, ou l’usage des masex ! Mais j’avais
l’impression de tout voir derrière une fenêtre, sans pouvoir rien faire d’autre
que d’observer.
J’ai essayé de chercher pourquoi
cela m’était arrivé. Première hypothèse : c’est de ma faute, même si j’ignore
pourquoi. Quand un auteur me propose un SP, j’en suis toujours fière, émue, et
terriblement impatiente de m’attaquer à l’ouvrage qu’il me propose. J’ai envie
de découvrir, de me montrer à la hauteur de la confiance qu’ils me portent !
Donc vous pensez bien que cela m’énervait et me mettait vraiment mal à l’aise…
j’aimais bien ! Mais sans plus.
Pour en revenir aux hypothèses, j’ai
peut-être fini par trouver des trucs qui ne m’ont pas aidée, dirons-nous. Iman
a inventé un monde particulier, qui ne demande qu’à être exploré, mais pour
moi, elle ne fait pas assez de descriptions. Je n’aime pas trop quand il y en a
des masses, mais pour de la fantasy, cela m’apparaît nécessaire et j’ai trouvé
qu’il n’y en avait pas assez, ce qui fait que j’ai eu du mal à me représenter
les lieux, et souvent même les personnages. Ensuite, c’est pareil au niveau des
sentiments : ils sont décrits, parfois avec une façon tout simplement
superbe, mais encore là, pas assez à mon goût. Imaginez quand même que je n’ai
rien ressenti pour la mini-romance ! (bon, ok, le gugus m’énerve un
tantinet aussi, mais ça, c’est une autre histoire)
Enfin, j’ai relevé quelques
éléments qui m’ont questionnée, un peu comme des incohérences, et cela m’a d’autant
plus perturbée.
Malgré ceci, il faut dire que ce
roman recèle de nombreux points qui pourront lui permettre de trouver des
lecteurs qui l’aimeront franchement ! Pourquoi ? Il y a du mystère,
de l’action, la trame est plutôt bien menée, je trouve, les changements de
points de vue permettent d’embrasser l’histoire d’une manière particulière
(même si l’on ne comprend pas tout dans ce premier tome, il faudra la suite
pour réussir à faire des liens), on perçoit le travail d’Iman Eyitayo, ainsi
que cette imagination fertile qu’elle a mise au service de son histoire… Ses
personnages sont bien construits, même si j’ai eu l’impression de les effleurer
seulement au niveau de leurs caractères. Bref, on sent que ce bouquin possède
un gros potentiel, mais pour moi, je le dis avec un serrement au cœur, c’est
incomplet.
J’ai vibré à certains moments,
parce que l’action était là, tout se rencontrait enfin comme je le voulais, et
les pages d’après ressemblaient à un soufflé qui retombait.
Vous êtes en train de vous dire
que je dresse une chronique vachement négative. N’allez pas croire que j’aie
passé un mauvais moment dans ma lecture, fichtre non ! Mais je ne peux m’empêcher
de dire ce que j’ai ressenti, et justement, je n’ai pas ressenti tellement de
choses… sauf à la fin, qui m’a énervée (m’a posé des questions, aussi, parce
que là, déjà que je ne l’aimais pas, lui, mais si ça continue, je vais le
prendre pour un gueux).
J’ai admiré à certains moments la
maîtrise de l’intrigue, des aspects magiques (je le redis, je suis en béatitude
devant les pouvoirs d’Aluna et les masex, mais aussi avec les chimères, et tout…),
l’histoire en elle-même ! Le Visage
de l’Ombre est un bon roman, croyez-moi, il manque juste pour moi encore de
quoi l’étoffer. Rajoutez-lui encore une bonne cinquantaine de pages minimums et
il deviendra un roman que vous ne voudrez plus lâchez, et ce, pour n’importe
quelle raison !
Je n’ai pas pris le temps de
faire un petit commentaire pour chaque personnage, même si celle qui se dégage
le plus est sans conteste Aluna, que l’on apprécie mine de rien et qui possède
une certaine force de caractère mais aussi une certaine douceur et une certaine
innocence. Et je dois avouer qu’elle peut s’avérer tout simplement
époustouflante ! Quant à Willan, qui est quand même le personnage que l’on
voit le plus après Aluna… il est sympathique, mais… lui, par contre, je me
rends compte que je l’aime bien, mais sans plus.
En conclusion, même si ma
chronique prend des allures d’avis négatif, je le dis et le redis, Le Visage de l’Ombre est un bon roman,
qui ressemble juste à une pierre précieuse à laquelle il manque quelques coups pour
que tout le monde puisse constater son éclat. Ce premier tome vous permet de
vous confronter à des personnages auxquels vous pourrez vous attacher, malgré
certains défauts pour certains, d’autres sauront vous éblouir, tout en vous
ouvrant les portes d’une histoire originale aux rebondissements qui n’ont rien
de moindre !
Ce sera un 15/20 pour moi, et j’avoue que je me demande bien ce que le tome 2
pourra réserver, puisque la fin nous laisse dans une situation peu enviable et
compliquée ! (puis que mine de rien, une fois que tout a été mis en place, on a envie de savoir comment ça va se terminer !)
Et encore un grand merci à l'auteur pour sa confiance et ce partenariat !
Et encore un grand merci à l'auteur pour sa confiance et ce partenariat !
La page Facebook de l'auteur : Iman Eyitayo - Auteur
Avis des partenaires :
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Plumes de rêve
Tome 2 : L'Héritier
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Tome 2 : L'Héritier
Les affrontements sont
terminés, le calme est revenu sur Cristallia. À Goran, tout a changé pour
Willan, l’héritier du trône, qui est sur le point d’être couronné et de choisir
sa reine. Elena est la candidate idéale et use de ses nouveaux pouvoirs pour
faire enfermer son beau-père. Beth se retrouve seule et, persuadée que seule
son autre sœur peut libérer son père, refuse de croire à sa mort et se lance
dans une quête visant à la retrouver. Vous pensiez tout savoir d’Iriah ? Vous
vous trompiez…
J’ai lu le premier tome de cette saga il y a presque un an,
et j’avoue que j’en garde un bon souvenir. Je voulais donc me pencher sur le
tome 2, histoire de pouvoir continuer, tout simplement !
Willan est désormais le futur roi de Goran, tandis qu’Elena,
ayant pris la place d’Aluna, essaie de donner la chance afin de préserver les
apparences. Si son plan fonctionne, elle sera bientôt reine… en attendant, elle
use déjà de ses pouvoirs pour faire enfermer Arthur Sachs, le père de Beth, qui
partira en quête d’Aluna pour le sauver. La jeune femme, elle, se remet
doucement de ses blessures, sans comprendre encore dans quel bourbier elle est
tombée.
Et si tout était encore infiniment plus compliqué ?
Première chose à remarquer : si j’étais contente de me
replonger dans l’univers d’Iman, euh… j’avais oublié beaucoup de choses. Un
mini-résumé de la situation aurait été bienvenu, ma foi, j’ai essayé de prendre
le train en marche, tant bien que mal !
J’ai cependant retrouvé avec plaisir l’univers de Cœur de Flammes, que j’ai trouvé une
fois de plus très développé et riche. Qu’il s’agisse de ce qu’on peut y trouver
(magique ou non), des coutumes, des pays, ou encore tout simplement de l’intrigue.
Ah, parlons-en, de l’intrigue. Je conseille fortement à ceux
qui ont lu le tome 1 de ne pas traîner pour lire le tome 2, histoire que ça
soit frais, dans votre tête… vous pourrez sûrement faire des liens plus vite
que moi. Parce que oui ! Notre auteure nous balade dans plusieurs coins,
auprès de plusieurs personnages, et parfois, je dis bien parfois, s’amuse à
faire des connexions, histoire qu’on puisse toucher un peu du mystère qu’elle
laisse planer pour la suite. Rétrospectivement, je crois que j’aurais pu
prendre la carte de son monde, faire une liste des personnages et des
situations et jouer à la détective pour y voir un peu plus clair !
Ça nous donne en effet l’envie d’aller voir plus loin, de
comprendre par nous-mêmes, tout en nous laissant embarquer. Parce que c’est
bien pensé, mine de rien.
Ceci dit… et cela tiendra sûrement dans l’essentiel reproche
que j’ai à faire… c’était loin d’être addictif à mes yeux. Cela peut venir du
fait que mon moral n’était pas au top, du coup j’adhérais moins et je le
reconnais, toutefois je trouve qu’il y avait parfois trop de longueurs. Il manquait
de punch et de tension. Je lisais presque pour lire, parfois et je trouve ça
profondément dommage ! J’aurais aimé rester rivée à ma liseuse !
Pourquoi ? Les personnages sont bien développés !
Tellement bien que j’ai fini par apprécier (à peu près) Willan, même s’il
continue de me gaver. Elena aurait mérité une bonne secouée, même si elle a
failli et je dis bien failli m’attendrir. Beth m’a impressionnée même si elle
manque de jugeote, Aluna m’a paru assez… normale, même si elle semble évoluer
aussi. D’ailleurs, il est possible que ce soit le personnage qui m’ait le moins
intéressée, au final, ce qui est étrange, tout de même. En attendant, il y en a
un que je veux revoir : Siruth ! Je veux savoir plus de trucs sur lui !!
Ceci dit, j’ai apprécié évoluer aux côtés de chacun,
certains moments me prenaient plus que d’autres (quand Elena manquait de se
trahir, notamment, niark, j’l’aime pas !), mais sinon, j’avoue que même si
je reste admirative du travail déployé pour la construction de cet univers, j’ai
trouvé l’ensemble assez plat. C’était bon, il manquait toutefois une bonne dose
de tension et d’addictivité pour que j’adhère réellement.
Après, la plume d’Iman est toujours aussi sympa, on sent qu’elle
bosse dessus et peu d’éléments sont laissés au hasard, bien qu’il reste une ou
deux fautes par-ci par-là (aucun roman n’est parfait, je suis bien placée pour
le savoir), et que certains passages nous semblent parfois… inutiles. Il n’en
reste pas moins qu’il est assez aisé de se représenter les scènes, les
éléments, et ceci n’est pas donné à tout le monde.
En conclusion, ce deuxième tome manquait pour moi
cruellement de rythme et d’addictivité, malgré un univers très riche, bien
développé et à l’intrigue complexe qui vous donnerait presque envie de jouer à
l’enquêteur vous-même. Les personnages évoluent, avec chacun une psychologie
bien particulière, qui vous empêche de les caser dans une catégorie, sans pour
autant vous empêcher de les apprécier (ou non, de fait). La fin du roman, quant
à elle, laisse présager des changements dans le tome 3, tout comme les fils qui
se tendent au fur et à mesure de l’histoire. Comme si tout convergeait… il y a
un léger suspense qui vous donne quand même envie d’en savoir plus.
J’espère pouvoir lire le tome 3, en attendant, ce sera un 14/20 pour moi !
Globalement, j'ai pensé comme toi : il manquait un truc. Personnellement, les descriptions m'ont convenue, mais c'est au niveau des sentiments que ça a pêché. J'ai trouvé que ça en manquait cruellement. Du coup, comme toi, la mini-romance ne m'a pas touchée du tout, je me suis sentie extérieure. Dommage, parce que c'est un bon roman, en effet.
RépondreSupprimerVoici ma chronique :) http://plumes-de-reve.skyrock.com/3241701169-Coeur-de-Flammes-Tome-1-Le-Visage-de-l-Ombre-Iman-Eyitayo.html