Tome 1
A Londres, lors d’une
soirée chez sa meilleure amie, Stephanie a un véritable coup de foudre pour le
beau James, un mannequin gay. Il est difficile de croire qu’une histoire
d’amour pourrait naitre entre eux, et pourtant… Pour essayer de vivre de sa
passion, la musique, elle va devoir composer avec Greg, un chanteur sur le
déclin qui veut revenir sur le devant de la scène. Charmé dès leur rencontre
par Stephanie, il fera tout pour la conquérir et perturber ainsi la vie
amoureuse et chaotique de la jeune femme. Un triangle amoureux qui vous
transportera sur un fond de musique jazzy.
Et si je rédigeais cette chronique, avant de finir par me
mettre en retard d’une quelconque manière ? Avant toute chose, faites bien
attention, ce livre est un tome 1. On ne dirait pas, mais si !
L’amour en G 1 est
l’histoire de Stephanie, qui vit dans un désert sentimental depuis environ deux
ans. Elle a manifestement le don de tomber amoureuse des mauvais garçons (pour
elle), même à presque quarante ans… et elle ne va pas faire exception en tombant
sous le charme de James, un mannequin de son âge, charmant, intelligent mais…
gay. Sauf que Stephanie n’en a cure, une amitié solide se développe entre eux,
mais elle veut plus et… et si elle n’avait pas tort d’espérer ? Et à la
même période, la voilà qui rencontre Greg Stewart, ancien chanteur de 55 ans
pour un partenariat professionnel : elle s’engage à le relancer dans sa
carrière. Pour lui, c’est le coup de foudre et il est bien décidé à obtenir
celle qu’il désire…
J’avais gagné ce roman grâce au blog Elo-dit et je remercie
encore Julia et Elo de cette opportunité ! J’ai ainsi pu découvrir un peu
plus les écrits de cette maison d’édition, et je ne suis pas prête de m’arrêter
en si bon chemin, puisque cette lecture a été un plaisir.
Si vous remarquez, j’ai bien précisé l’âge des protagonistes
dans mon résumé. Pourquoi ? Parce que personnellement, je pensais tomber
sur une jeune femme de 30 ans maximum. L’identification a été un peu difficile,
au départ, bien que Stephanie ne pense pas si éloignée de moi que ça, en fin de
compte. On va dire qu’elle m’a un peu gavée au départ, à coller James ainsi, en
même temps, je la comprends. Quand on tombe sous le charme de quelqu’un,
difficile d’y résister. Pourtant, je peux vous dire que j’ai eu pas mal envie
de la secouer !
Viennent ensuite les deux hommes de l’histoire. Un triangle
amoureux, ça faisait longtemps ! (pas du tout) En lisant le résumé, je me
suis dit que j’allais totalement opter pour Greg, puisque James était gay. En
fait, Alexandra Lanoix a très bien réussi le tour de force de me faire plus
apprécier l’un, et ensuite l’autre, pour ne plus savoir quoi penser. Aucun n’est
tout blanc ou tout noir et ce qu’ils partagent respectivement avec Steph est…
compliqué. Mais je les aime bien. J’ai quand même, à la fin du roman, une
légère préférence pour James, il faut le dire. Mais petite, hein.
En ça, je salue l’auteure : rien n’est jamais joué et
on poursuit notre lecture en accordant autant de chances à l’un qu’à l’autre. En
revanche, nous sommes beaucoup moins tolérants avec Stephanie, qui est une
punaise de vraie girouette. Non, mais sérieusement ! Le mec la trompe par
carriérisme, elle file dans les bras de l’autre deux jours plus tard et accepte
de se marier avec lui moins de deux mois après ? Je veux bien croire à des
tonnes de trucs, mais quand on lit ça, on ne s’étonne pas du tout des
embrouilles qui arrivent ensuite. En fait, personnellement, je les attendais
avec impatience. Les confrontations, la mise au pied du mur (tu peux pas
effacer tes sentiments en un claquement de doigts), ça, c’était trop chouette.
J’ai aussi un peu tiqué sur certains points. Pour moi, il y
avait trop de désinvolture autour du sexe. Je le dis, puisque plusieurs fois,
notre héroïne nous précise que les jours passaient, entre leurs occupations
patati, et surtout, parce qu’il y avait beaucoup de sexe. C’est mentionné ainsi
et je trouve que ça perd toute la beauté que ça aurait pu avoir. Autre point
qui m’a titillée : Stephanie ne fait jamais mention de la différence d’âge
qui existe entre elle et Greg. Je sais pas vous, mais 15 ans, de mon côté, il
me faudrait du temps pour l’accepter, whatever happens ! (peu importe ce
qui arrive) Mais là, encore une fois, c’est une question de ressenti personnel.
Concernant la plume, je l’ai trouvée assez hésitante, pas si
fluide et… répétitive, par moments. J’ai eu l’impression qu’elle manquait un
peu de travail. L’histoire s’en serait trouvée réellement enrichie si elle
avait été affinée, si on avait eu moins de sécheresse. Parce que le fond de l’histoire
est intéressant : qui va-t-elle choisir, nom d’un chat ? (nous n’avons
pas la réponse définitive, en fin de roman, je peux vous l’assurer) Pourtant,
avec toutes les ellipses, très brusques, j’ai eu l’impression que l’auteure
avait sa ligne de mire pour son histoire, qu’elle avançait, avançait, et
essayait de passer le plus vite possible entre deux éléments plus intéressants.
C’est assez dommage, à mes yeux.
Cela étant, on se laisse assez facilement embarquer et je n’ai
pas été trop lassée par ce triangle. Disons que j’espérais bien que Steph ne
serait pas aussi assurée dans ses décisions qu’elle le croyait, et que j’aimerais
bien savoir avec qui elle finira en fin de roman. J’ai été assez frustrée de ne
pas le savoir en arrivant en fin du 1 !
En conclusion, L’amour
en G 1 (dont je n’ai toujours pas vraiment compris le titre… hem aha) a été
une bonne lecture. Si je lui reproche une plume pas assez travaillée à mon
goût, ainsi que quelques points qui ne concernent que mon ressenti personnel, j’avoue
avoir été embarquée dans ce triangle amoureux. Stephanie a tendance a se
montrer girouette, cherchant absolument à se stabiliser, et quelque part, on la
comprend. On a juste envie de la secouer, de la poser, même si les scènes de
confrontation sont plutôt intéressantes et on finit par les attendre de pied
ferme. Quant aux deux hommes de l’affaire, disons qu’il est difficile d’avoir
un jugement définitif les concernant, et c’est plutôt bien joué, puisque nous
ne sommes rien d’autre que frustrés de ne pas savoir avec qui elle finira en
fermant le roman…
Ce sera donc un 15/20
pour moi !
L'amour en G, pour Girouette (enfin, 'Cha!) ^^ Mdjj Je te voie teeeellement entrain de t'exciter sur la fille en lui disant "Mais QUOI? Pas du tout! (...) What???" Mdjj je me fais rire toute seule! En tout cas very good chronique et merci pour ce moment de détente qui m'a donné un instant l'impression d'avoir lu un livre ^^ :)
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