Sur Terre, Mélody mène
une petite vie tranquille, avec son fidèle compagnon : Couscous, un furet
albinos. Lors d’une promenade, ce dernier trouve un confrère blessé mais quand
Mélody veut lui porter secours, il s’enfuit. Couscous se jette à sa poursuite,
entraînant avec lui, son amie. Mélody se retrouve propulsée dans une aventure
fantastique, où elle rencontrera, elfes, dragons et bien d’autres créatures de
légendes.
Ah ! Je trouve enfin la motivation pour taper ma
chronique ! (il m’aura malgré tout fallu deux jours pour ça…) Parlons donc
de ce livre dont j’ai partiellement financé l’édition ! (puisqu'il s'agissait d'une auto-édition participative, chacun pouvait donner ce qu'il voulait pour aider le projet à se concrétiser)
Le don de Gaïa est
l’histoire de Mélody, qui, par une balade tranquille avec Couscous (son furet)
va se retrouver propulsée dans un tout autre univers un peu comme Alice dans le
Pays des Merveilles. Sauf que Mélody atterrit dans un véritable univers de
fantasy en danger, et qu’elle pourrait bien faire pencher la balance du bon
côté.
Bon. Soyons honnêtes, le livre n’a pas totalement répondu à
mes attentes. Je voulais être surprise, passer un bon moment de lecture et ça a
été le cas ! Je l’ai dévoré en une soirée. Seulement, j’aurais aimé que l’histoire
soit tellement, tellement plus détaillée. Un roman de fantasy en 150 pages, c’est
trop peu, pour moi.
Dès les premières pages, j’ai senti que quelque chose me
gênait : l’écriture. Tout était précipité, comme si Mélanie Baranger avait
eu du mal à trouver son rythme, qu’elle ne savait pas trop pas quel bout
entamer sa narration. J’ai trouvé ça très bancal, et par la suite, le tout m’a
paru encore assez hésitant. J’aurais voulu une plume plus maîtrisée pour ce
genre d’univers. Cela étant, le vocabulaire était recherché, on sentait dans
les descriptions d’excellents débuts que j’ai bien remarqués, mais il n’y avait
clairement pas assez pour que je puisse pleinement savourer.
Ensuite, je voudrais parler de l’intrigue. Clairement, il y
a de bonnes idées, et le fait d’incorporer un furet du doux nom de Couscous (il
me fait rire et j’aime beaucoup ce personnage, sincèrement) m’a énormément plu.
On partait sur de très bonnes bases ! Seulement… oui, seulement, là aussi,
j’aurais voulu plus de détails, parce que tout est allé trop vite, comme un
roman jeunesse, sauf que je n’ai pas eu l’impression que c’était du jeunesse
que je lisais… il manquait bien 100 pages au roman, au bas mot. La romance, en
revanche, était presque au bon rythme, même si quand on reprend l’échelle
normale, ça a été incroyablement rapide !
Après, tout ceci ne m’a pas empêchée (au contraire) de m’attacher
aux personnages. Mélody parvient quand même à avoir une personnalité assez
recherchée, avec ses principes, ses envies et ses doutes. Ces derniers sont d’ailleurs
assez présents, et suivre son – très rapide – apprentissage dans ce nouveau
monde a été fort intéressant. J’ai aussi vraiment aimé les furets, le
Vénérable, et un charmant jeune homme dont j’ai zappé le nom, honte à moi. Quant
au méchant de l’histoire… il a fait figure de… pantin, à mes yeux. On pourrait
l’apparenter à un méchant dans Power Rangers, vous voyez ? Présent juste
pour un épisode et on se souvient peu de lui. C’est dommage !
Je retiens quand même un bel imaginaire et de belles
valeurs, dans ce roman. Dans les choix que fait Mélody, dans sa manière de
considérer sa mission, son avenir, je trouve qu’il y a de très belles choses. Elle
a une générosité, un altruisme et un amour qui sont très agréables à suivre. De
même, la relation qu’elle partage avec Couscous est super choue ! Je
regrette de ne pas en avoir lu plus sur les deux.
Avant de passer à la conclusion, je vous rassure : je
ne regrette pas d’avoir investi dans ce roman et de l’avoir lu ! Bien au
contraire, c’était une lecture sympathique, mais j’aurais aimé qu’elle soit
tellement plus élaborée que ce que j’ai trouvé. Il manquait des trucs sur un
fond et une histoire qui promettaient énormément !
Pour terminer, je voudrais dire que cette lecture aura été
agréable mais… insuffisante. Je ne regrette absolument pas d’avoir soutenu
Mélanie dans son projet, et que ce dernier ait pu être concrétisé. La trame de
fond est très chouette, avec des personnages attachants et un imaginaire
vraiment sympa, doté de très belles valeurs, elle manque seulement de beaucoup
de détails et de temps. Parce que nous, lecteurs, on n’arrive pas à prendre le
temps et on reste en surface, surtout que la plume n’a pas un style qui me
semble tout à fait correspondre : il manque encore un approfondissement
pour parfaire ce qui pourrait être une superbe narration !
Je vous recommande quand même ce petit livre sympathique, et
je lui confère un 14/20 !
Coucou :)
RépondreSupprimerMerci pour ton avis sur mon roman. Je ne suis pas étonnée qu'il te "manque" davantage, mais je présente Le do de Gaïa comme un roman d'initiation à la fantasy, qui peu se lire dès le plus jeune âge ^^. Donc effectivement, il touche tout public, mais davantage les jeunes, qui commence à lire et à toucher à la fantasy. Souvent, je dis au parents, en salon : Pas de sexe, pas de violence ! car le but était de resté "tout doux" et tu as parfaitement percé ça !