Peut-on être un père
quand on arrive vingt ans après ? Pour soigner ceux que l'on oublie trop
souvent, Thomas a vécu des années dans un village perdu en Inde. Lorsqu'il
apprend que la femme qu'il a autrefois quittée a eu une fille de lui, ses
certitudes vacillent. Il lui a donné la vie, mais il a moins fait pour elle que
pour n'importe quel inconnu. Est-il possible d'être un père quand on arrive si
tard ? Comment vit-on dans un monde dont on ne connaît plus les codes ? Pour
approcher celle qui est désormais une jeune femme et dont il ne sait rien,
secrètement, maladroitement, Thomas va devoir tout apprendre, avec l'aide de
ceux que le destin placera sur sa route. Voici la réjouissante histoire de ce
que nous sommes capables de réussir ou de rater au nom de la seule chose qui
compte dans nos vies.
Grâce à ses
best-sellers, Gilles Legardinier a fait rire et ému des millions de lecteurs à
travers le monde. Son humour et une humanité sincère, alliés à un goût unique
pour les histoires décalées, trouvent un écho de plus en plus grand. Une fois
de plus, à travers des personnages bouleversants et des situations hilarantes
dont il a le secret, cet auteur atypique parvient à nous surprendre pour mieux
nous entraîner ailleurs, au plus profond de nous...
Vous connaissez mon amour pour les romans de cet auteur, non ?
Ben si ce n’est pas encore le cas, dites-vous que Gilles Legardinier a
supplanté Alexandre Dumas dans mon pauvre petit cœur !
Quelqu’un pour qui
trembler, c’est l’histoire de Thomas, qui travaille comme médecin en Inde
depuis un bon paquet d’années. Il va pourtant décider de retourner en France,
parce que son meilleur ami lui apprend que son ancienne compagne a eu un enfant
de lui. Cette enfant a désormais 20 ans et il veut tout savoir d’elle. Comment
l’approcher sans se faire remarquer ? Alors qu’il intègre une petite
maison de retraite unique en son genre pour la diriger, Thomas va chercher à se
rapprocher de sa fille, usant parfois de stratagèmes un peu… alambiqués !
Vous n’avez pas fini de rire, d’être chamboulés… voire même de pleurer.
Pleurer. Pleurer ? Deviendrais-je une petite chose
sensible ? Je le suis déjà, juste pas pour les livres. Et pourtant, la
lettre adressée aux lecteurs en fin de roman m’a achevée. J’ai largement pleuré
pour plusieurs livres, je ne me referai pas avoir de sitôt !
J’ai pourtant embarqué avec une presque appréhension sur ce
nouveau roman. Je savais au fond de moi que ce serait une excellente lecture
(je commence à m’y faire, que voulez-vous !), mais le petit côté nouveauté
m’a posé des questions. Qu’on se rassure, j’ai retrouvé après quelques pages ce
qui fait mon bonheur et surtout le style inimitable de Gilles Legardinier !
Au rendez-vous, il y avait donc des situations cocasses et
délirantes, souvent inattendues et pourtant parfaitement crédibles (si, si, j’vous
promets !), des moments plus calmes et touchants avec des réflexions qui
peuvent s’étendre à toute personne, tout être humain… avec encore des presque
crises qui m’ont empêchée de lâcher le bouquin.
Après 50 pages, c’est clair, je ne voulais plus me séparer
de cette histoire ! Et pourtant, pourtant… Dieu seul sait que si je
crevais d’envie d’aller jusqu’au bout, je redoutais de finir ! (quand on
aime, on veut pas se quitter, j’aimais ce livre, mais j’ai dû le terminer) En
plus de cela, je me suis réellement demandé quelle issue pouvait être possible
pour tout ça ! Parce que mine de rien, je peux vous assurer que Thomas, il
a le chic pour se coincer dans des situations complexes, hein. Ceci dit, j’ai
beaucoup apprécié la conclusion qui me parait juste, toute douce pour mon cœur attendri.
Juste. Oui, juste, c’est le mot que j’aime bien employer. Pour
moi, les romans de cet auteur sont incroyablement justes, humains, et ils font
ressortir chez le lecteur une émotion qui n’a rien de factice et qui ne peut
que nous remuer. Le sujet de la paternité, surtout présentée ainsi, a quelque
chose de grave. Ça se sent, parce qu’il y a un enjeu important dans le roman,
même si les notes plus légères rendent le tout merveilleux. C’est un morceau d’humanité
dans toute sa splendeur, pour moi.
Il y a de quoi vous faire vibrer, rire, hurler, peut-être,
je ne sais pas, il y a en tout cas de quoi vous chambouler et vous marquer. Pour
moi, c’est tout simplement un coup de cœur. La plume toujours aussi fluide,
mêlant le comique avec le dramatique, les rires avec la tension et le tout dans
un registre parfaitement réel m’a subjuguée.
En plus de cela, j’ai fondu pour ce Thomas qui veut en
apprendre tant sur sa fille sans faire irruption dans sa vie. Il est tellement
touchant et imparfait ! Pourtant, on rêverait tous de le rencontrer, je
crois. Il y a Pauline, aussi, avec son caractère fort et qui pourtant sait être
tellement douce ! On apprend à aimer Emma, aussi, ainsi que son compagnon.
Et puis, que dire des résidents de la maison de retraite ? Franchement,
avec le docteur et l’infirmière, ils m’auront fait passer des moments
inoubliables !
Chacun d’entre eux a ses qualités, ses défauts et… ses
fêlures. Mais j’ai entendu il y a longtemps que c’était à travers les fêlures de
quelque chose qu’on pouvait voir passer la lumière. C’est exactement ce qui se
produit ici et c’en serait presque magique !
Enfin, il est temps que je termine. Je pourrais encore
écrire tellement. Quand on a un coup de cœur, on a envie de dire tout, tout !
J’ai lu plusieurs extraits à ma Maman, pendant ma lecture. J’ai rigolé sans
avoir crainte du regard des autres alors que le mien restait rivé à l’ouvrage.
Vous voulez un livre profondément humain, qui vous touchera par sa justesse,
qui vous fera rire, trembler, peut-être, et qui pourra (potentiellement) vous
achever dans les dernières pages ? Quelqu’un
pour qui trembler est exactement le roman qu’il vous faut. Il a tous les
ingrédients pour vous ravir, et pour moi, sincèrement, il doit bien être mon
coup de cœur de l’année !
Ce sera donc un 20/20 pour moi et un grand merci à Gilles
Legardinier ♥
Et bah, si ça ce n'est pas une déclaration d'amour je ne m'y connais pas!!! Très beautiful chronique, sérieusement ça se sent que tu flottes de joie. De bonheur même! Ca fait plaisir de lire des chroniques emplies d'amour et d'émerveillement. Je ne sais pas comment je fais, depuis le temps que tu relates à mes oreilles cet auteur, pour n'avoir point encore tourner une seule de ces pages ^^! Un jour viendra, quand j'en aurais besoin sûrement :) En tout cas merci, tu viens de me faire passer un très good moment, et j'ai ris en voyant que tu disais tout à tes rêveurs, avouant même que TOI oui TOI tu as pu pleurer!! Fais gaffe, que ça devienne pas une habitude ;) ! Je joke, of course. Seras-tu capable le prochain de ton maître incontesté des romans? ^^ Tu devras bien, de toute façon! Allez, on sera là en attendant :)
RépondreSupprimerJ'ai faillis écrire "Joyeux Noël", mais non, not yet! ^^
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