Jane Eyre
est pauvre, orpheline, pas très jolie. Pourtant, grâce à sa seule force
de caractère, et sans faillir à ses principes, elle parviendra à faire
sa place dans la société rigide de l'Angleterre victorienne et à trouver
l'amour... Une héroïne qui surmonte les épreuves sans perdre foi en son
avenir, une intrigue où se succèdent mystères et coups de théâtre, une
passion amoureuse qui défie tous les obstacles : le plaisir de lire Jane
Eyre est toujours aussi vif. Comme elle, on veut croire que rien n'est
écrit d'avance et que la vie réserve des bonheurs imprévus.
Alors. Voici enfin que je prends le temps d'écrire cette chronique sur ce monument de la littérature anglaise, ce livre dont beaucoup déjà ont entendu parler. Même si Les Hauts de Hurlevent ont un peu plus fait parler d'eux ces derniers temps, notamment avec Twilight.
Entre nous soit dit, Jane Eyre est quand même au-dessus des Hauts de Hurlevent, puisque j'ai lu les deux. Mais bon, là n'est pas le sujet du jour! Enfin pas tout à fait.
Beaucoup disent "les classiques, mmmh, non, pas pour moi".
Je les comprends, ô combien!
Avant, les classiques et moi, on n'était pas très copains. Même si j'aimais à peu près les lectures que nous faisions à l'école. Mouais. Molière passait bien. Mais Molière est un cas pour la science.
Et puis j'ai découvert des perles! Genre le Capitaine Fracasse, conseillé par la meilleure des professeurs de Français du monde, puis les Trois Mousquetaires, puis la Princesse de Clèves, puis...
Et puis j'ai trouvé Jane Eyre.
Prononcez ces mots Jane Eyre. On dirait les Suisses Allemands en train de dire ça va. Les coins de la bouche en bas. Tirez la tronche, c'est presque la même chose!
Bon, je parle, je parle, je n'ai toujours pas commencé réellement ma chronique. Je suis bavarde, ce soir! Mais juste pour dire que derrière des aspects peu attrayants, Jane Eyre est un livre à lire! Oui, oui, oui!
Dès les premiers mots, lorsque j'ai commencé ce bouquin, j'ai su qu'il était différent des autres. Pourquoi? Rares sont les livres classiques qui présentent le récit à la première personne. Jane Eyre est la narratrice, elle nous conte son histoire. Sans dorure, dans sa pudeur, et avec le recul de quelques années.
Et son ton si franc, si direct, comme elle, en fait, m'a énormément plu. Elle parle souvent au lecteur, l'interpellant, devinant ses pensées, l'anticipant sur ses remarques. J'aime. Et puis, les descriptions, les pensées, les actes... tout est dit d'une manière si juste, que parfois j'ai dit "mais oui, ce sentiment, je l'ai exactement ressenti ainsi, moi aussi". C'est rare, quand même! Saisir la justesse d'un instant, sans que cela devienne lourd, woouahou!
Parce que l'histoire, sans être commune, n'a rien de fantastique, en soi. C'est vrai, quoi. Pas de surnaturel. Donc il y a des moments où l'action est moins présente, mais diantre! Je ne me suis pas ennuyée! J'ai lu, j'ai lu tranquillement, et dans la première partie du bouquin, cela ne me dérangeait pas de quitter le livre et d'attendre plusieurs heures avant de le reprendre. J'avais l'impression de suivre un petit ruisseau tranquille, parfois avec un ou deux galets pour perturber mon sillon. Mais dans la deuxième, une petite fièvre s'est emparée de moi, et j'avais envie, très envie de rester auprès de Jane pour savoir comment allait se terminer son histoire avec Monsieur Rochester. Ca devenait prenant, intriguant, et j'admets avoir sauté quelques pages, sans lire, juste en repérant des noms propres pour me rassurer.
Ah, vous avez noté la mention de Monsieur Rochester, n'est-ce pas? Un personnage crucial dans l'histoire. Mystérieux, pas très beau, malheureusement (ou heureusement, je ne sais plus qu'en penser), un peu abrupt, pour ne dire que cela, et... fort de caractère. Et pourtant, pourtant, croyez-moi, il n'a rien à envier à d'autres. Moi, il m'a beaucoup plu, surtout à travers les yeux de Jane, qui l'a décrit sans fioriture, encore, n'hésitant d'ailleurs pas à lui dire qu'il n'était pas beau, et à lui avouer ses quatre vérités. Mais malgré tout cela, il reste un personnage touchant, merveilleusement touchant, et j'aimerais avoir un Monsieur Rochester, aussi, je peux vous le dire! Mais bon, je ne vous dirai pas pourquoi, z'avez qu'à lire!
Quant au autres personnages, diantres, ils sont si... humains! Plausibles!
Tout comme Jane, d'ailleurs. Elle a des défauts, certes, elle n'est pas belle, certes, m'enfin ce n'est pas non plus un thon tout droit sorti des mers nordiques. Plouf! Plouf, plouf! Salut, c'est moi Jane, je viens de la mer et je suis moche. Non, laissez tomber, c'est la fatigue de fin de semestre, l'uni, ça crève.
Ce que j'ai énormément apprécié, chez Jane, c'est qu'elle tient à ses principes. Elle ne flanchera jamais, et quand elle sent que la tentation est trop forte, elle sait prendre les mesures en conséquences, même si c'est un déchirement. J'aimerais avoir sa force, sincèrement! Elle n'a pas vécu que des jours tendres, des choses heureuses, mais a su s'en sortir par sa force de caractère.
Je l'admire!
Ouh, purée, ça en fait, déjà, du blabla, dites-moi... Je vais conclure, juste avec ce dernier point: les mentions à la Bible sont très présentes, et j'ai trouvé ça bien sympa, même si certains pourront en être agacés. Mettre les éléments de la Bible en lien avec la vie de tous les jours n'est pas aisé, et moi ça me plait bien ^^ Je revois un peu, comme ça xD
Enfin! Il est temps de terminer et de donner ma note... Ce sera donc un... 18/20 pour ce roman classique qui m'a bien transportée, quand même!
Alors. Voici enfin que je prends le temps d'écrire cette chronique sur ce monument de la littérature anglaise, ce livre dont beaucoup déjà ont entendu parler. Même si Les Hauts de Hurlevent ont un peu plus fait parler d'eux ces derniers temps, notamment avec Twilight.
Entre nous soit dit, Jane Eyre est quand même au-dessus des Hauts de Hurlevent, puisque j'ai lu les deux. Mais bon, là n'est pas le sujet du jour! Enfin pas tout à fait.
Beaucoup disent "les classiques, mmmh, non, pas pour moi".
Je les comprends, ô combien!
Avant, les classiques et moi, on n'était pas très copains. Même si j'aimais à peu près les lectures que nous faisions à l'école. Mouais. Molière passait bien. Mais Molière est un cas pour la science.
Et puis j'ai découvert des perles! Genre le Capitaine Fracasse, conseillé par la meilleure des professeurs de Français du monde, puis les Trois Mousquetaires, puis la Princesse de Clèves, puis...
Et puis j'ai trouvé Jane Eyre.
Prononcez ces mots Jane Eyre. On dirait les Suisses Allemands en train de dire ça va. Les coins de la bouche en bas. Tirez la tronche, c'est presque la même chose!
Bon, je parle, je parle, je n'ai toujours pas commencé réellement ma chronique. Je suis bavarde, ce soir! Mais juste pour dire que derrière des aspects peu attrayants, Jane Eyre est un livre à lire! Oui, oui, oui!
Dès les premiers mots, lorsque j'ai commencé ce bouquin, j'ai su qu'il était différent des autres. Pourquoi? Rares sont les livres classiques qui présentent le récit à la première personne. Jane Eyre est la narratrice, elle nous conte son histoire. Sans dorure, dans sa pudeur, et avec le recul de quelques années.
Et son ton si franc, si direct, comme elle, en fait, m'a énormément plu. Elle parle souvent au lecteur, l'interpellant, devinant ses pensées, l'anticipant sur ses remarques. J'aime. Et puis, les descriptions, les pensées, les actes... tout est dit d'une manière si juste, que parfois j'ai dit "mais oui, ce sentiment, je l'ai exactement ressenti ainsi, moi aussi". C'est rare, quand même! Saisir la justesse d'un instant, sans que cela devienne lourd, woouahou!
Parce que l'histoire, sans être commune, n'a rien de fantastique, en soi. C'est vrai, quoi. Pas de surnaturel. Donc il y a des moments où l'action est moins présente, mais diantre! Je ne me suis pas ennuyée! J'ai lu, j'ai lu tranquillement, et dans la première partie du bouquin, cela ne me dérangeait pas de quitter le livre et d'attendre plusieurs heures avant de le reprendre. J'avais l'impression de suivre un petit ruisseau tranquille, parfois avec un ou deux galets pour perturber mon sillon. Mais dans la deuxième, une petite fièvre s'est emparée de moi, et j'avais envie, très envie de rester auprès de Jane pour savoir comment allait se terminer son histoire avec Monsieur Rochester. Ca devenait prenant, intriguant, et j'admets avoir sauté quelques pages, sans lire, juste en repérant des noms propres pour me rassurer.
Ah, vous avez noté la mention de Monsieur Rochester, n'est-ce pas? Un personnage crucial dans l'histoire. Mystérieux, pas très beau, malheureusement (ou heureusement, je ne sais plus qu'en penser), un peu abrupt, pour ne dire que cela, et... fort de caractère. Et pourtant, pourtant, croyez-moi, il n'a rien à envier à d'autres. Moi, il m'a beaucoup plu, surtout à travers les yeux de Jane, qui l'a décrit sans fioriture, encore, n'hésitant d'ailleurs pas à lui dire qu'il n'était pas beau, et à lui avouer ses quatre vérités. Mais malgré tout cela, il reste un personnage touchant, merveilleusement touchant, et j'aimerais avoir un Monsieur Rochester, aussi, je peux vous le dire! Mais bon, je ne vous dirai pas pourquoi, z'avez qu'à lire!
Quant au autres personnages, diantres, ils sont si... humains! Plausibles!
Tout comme Jane, d'ailleurs. Elle a des défauts, certes, elle n'est pas belle, certes, m'enfin ce n'est pas non plus un thon tout droit sorti des mers nordiques. Plouf! Plouf, plouf! Salut, c'est moi Jane, je viens de la mer et je suis moche. Non, laissez tomber, c'est la fatigue de fin de semestre, l'uni, ça crève.
Ce que j'ai énormément apprécié, chez Jane, c'est qu'elle tient à ses principes. Elle ne flanchera jamais, et quand elle sent que la tentation est trop forte, elle sait prendre les mesures en conséquences, même si c'est un déchirement. J'aimerais avoir sa force, sincèrement! Elle n'a pas vécu que des jours tendres, des choses heureuses, mais a su s'en sortir par sa force de caractère.
Je l'admire!
Ouh, purée, ça en fait, déjà, du blabla, dites-moi... Je vais conclure, juste avec ce dernier point: les mentions à la Bible sont très présentes, et j'ai trouvé ça bien sympa, même si certains pourront en être agacés. Mettre les éléments de la Bible en lien avec la vie de tous les jours n'est pas aisé, et moi ça me plait bien ^^ Je revois un peu, comme ça xD
Enfin! Il est temps de terminer et de donner ma note... Ce sera donc un... 18/20 pour ce roman classique qui m'a bien transportée, quand même!
C'est un de mes romans classiques préférés!
RépondreSupprimerJe l'ai lu, celui-ci ! J'ai beaucoup apprécié, tout comme toi ! Et ce n'est pas pour sa couverture que je l'ai choisi, car j'avais une version passablement horrible, il faut l'avouer (genre jaune fané avec des petites fleurs très repoussante, comme une vieille tapisserie, quoi), mais dans un sens ça m'a confortée dans ma lecture parce que je savais qu'au moins, si je restais, c'était uniquement pour l'histoire et la plume de l'auteur. Autant les Hauts de Hurlevent j'ai eu un peu de mal, parfois, autant Jane Eyre c'est passé tout seul ! J'ai aussi lu "La Châtelaine de Wildfell Hall" de la troisième soeur, Anne Brontë, que j'ai apprécié également. Quant aux références à la Bible, même si personnellement ça ne me touche pas plus que ça, elles ne m'ont pas non plus dérangées, au contraire. Il faudrait que je les relise (Les Hauts et Jane Eyre) pour les chroniquer également, car ce sont des lectures certes classique, mais qui m'avait vraiment plu !
RépondreSupprimerOH, J'ai tellement appréciée ce livre :O Sincèrement! Et moi non plus, je n'ai eu aucun problème avec les références à la bible. C'était tellement important pour les personnages et pour l'époque que je comprends la nécessité d'avoir ces références dans le livre!
RépondreSupprimerOMG J'AI MÊME EU DES LARMES :O ( Je crois que je suis devenue beaucoup trop sensible XD )