À la suite d'un
étrange cauchemar, la vie de Gwenvael bascule. Contraint de fuir l'orphelinat
où il vit depuis toujours, le jeune homme tente de donner un sens aux
mystérieuses paroles prononcées par le directeur de l'institut juste avant son
départ : « Trouve Calypso ».
Lorsqu'il est attaqué
par une horde d'hommes des bois et capturé par un redoutable guerrier, Gwenvael
comprend qu'il a franchi les portes d'un autre monde. Et s'il n'avait pas
toujours vécu à l'orphelinat ? S'il était Celui qu'ils attendaient tous ?
Alors ! Parlons donc de ce pavé qui m’a tenue quelques
jours ! (presque une semaine, en fait)
Le dernier brûleur
d’étoiles nous parle de Gwenaël, qui a grandi dans un orphelinat et n’a
jamais rien connu d’autre. Un jour, cependant, quelques éléments s’enchaînent
et le jeune homme de seize ans se voit contraint de fuir, avec comme ligne
directrice de retrouver « Calypso ». Il ne comprend rien, mais va
vite découvrir que notre monde n’est pas le seul et que son histoire pourrait
bien être plus complexe que tout ce qu’il a pu imaginer. Qui est-il
réellement ?
J’avoue de suite qu’il est extrêmement difficile de vous
résumer les 850 pages que comporte ce livre. Il y aurait tellement à raconter
et pourtant, je vais me contenter des quelques mots ci-dessus, histoire de ne
pas vous spoiler. Parce qu’en effet, il s’agit d’une histoire qui se met
lentement en place. Le début est un peu lent, mais on entre ensuite dans une
succession d’action où les pauses sont rares mais bénéfiques.
L’univers du Dernier
brûleur d’étoiles est complexe, recherché, maîtrisé et bien travaillé.
C’est une des premières remarques que l’on peut se faire : on ne sent pas
de faiblesse à ce niveau-là, puisque tout semble avoir été pensé au détail
près. C’est assez impressionnant, d’ailleurs. Beaucoup de choses se mêlent et
les légendes, les histoires propres à chaque peuple sont très intéressantes à
lire. Il y en aurait presque un peu trop, mais on s’y attend, en ouvrant un
roman aussi épais.
Ceci dit, qui dit roman épais ne dit pas ici lourdeur dans
les propos, la narration et tout ce qui peut s’ensuivre. Au contraire, le
lecteur se rend très vite compte que l’ensemble est fluide, que ça se lit très
bien et que c’est à la portée de tous. Il y a même quelques exercices de style,
parfois, qui sont assez agréables !
Vous comprendrez donc qu’au bout d’un moment, j’ai vraiment
pris du plaisir à ma lecture. J’ai atteint un pic culminant vers la moitié du
livre, et ensuite j’ai enchaîné les pages avec rapidité, même si je me posais
quelques questions.
Oui, parce que là, on va aborder la petite
« faiblesse » du roman. Mais le petit point noir à mes yeux, c’est
peut-être quelque chose qui ne choquera pas les autres lecteurs. Connaissant
cependant ma sensibilité, vous saisirez que je suis obligée de le mentionner.
Gwen est bien plus qu’il ne se le représente et le pouvoir qu’il possède en lui
est énorme. Ceci dit, il ne va pas forcément en fait une utilisation juste et
parfois, ses choix m’ont vraiment énervée. J’étais farouchement contre et je
récusais totalement ce qui se passait. Trop de mort, d’obscurité…
En même temps, il faut compter que le roman en lui-même
parle d’une lutte entre le Bien et le Mal, en gros. Je trouve que ça dépeint
assez bien la situation, les combats internes, mais franchement, pour moi, Gwen
descendait trop bas. Parfois, il a vraiment chuté dans mon estime, même si je
trouve que c’est un personnage fort appréciable au final. Après, on voit très
bien que ses choix ont de lourdes conséquences et qu’il doit les assumer, ce
qu’il fait plus ou moins bien. Sauf que parfois, je trouvais ça léger, quoi.
Il y a quelques petites choses comme ça qui me froissent,
dans la deuxième partie du livre. Beaucoup de noirceur, même si la lumière et
l’espoir restent présents. C’est parfois difficile à lire, même si on reste
accroché aux pages, d’autant que les chapitres sont courts et que cela instaure
un rythme que l’on suit sans difficulté.
Sinon, au niveau des personnages, j’ai un gros coup de cœur pour
Joran, Galahad… et d’autres Brûleurs. Je ne vais pas tous les citer, toutefois
ce sont des personnages qui sont droits, qui peuvent chuter mais qui
représentent vraiment le Bien, à mes yeux. Certains sont plus complexes et
apportent aussi quelque chose à l’histoire. Gwen ? Je l’ai dit, ça dépend
des moments. J’ai apprécié faire mon voyages avec lui, bien qu’il m’ait parfois
déçue (sentiment de trahison, même !).
En conclusion, Le
dernier brûleur d’étoiles est une histoire longue mais qui se lit avec
facilité et fluidité. Le lecteur plonge dans un univers riche, complexe et
travaillé, qui réserve bien des surprises. La première partie n’est quasiment
que du plaisir, tandis que la deuxième nous emmène dans une dimension de
l’histoire plus sombre et où notre héros fait parfois des choix qui peuvent
décevoir. Pour moi, le côté des valeurs est rattrapé sur la fin, il reste
cependant une légère ombre au tableau. J’aurai voyagé, c’est indéniable, et ça
reste une lecture que je conseille !
Ce sera un 17/20
pour moi !
Je crois que je vais aussi vraiment apprécier ma lecture ! Entre ton avis qui donne envie et celui de l'amie qui me l'a prêté, je suis servie ! et heureusement en un sens, parce que comme tu dis c'est un sacré pavé alors il faut de la motivation pour le commencer xD En tout cas j'ai hâte de me plonger dans l'histoire qui m'intrigue beaucoup, et ta chronique me conforte dans cette envie :)
RépondreSupprimerCe roman a l'air très intéressant, merci pour cette chronique qui me donne envie de le lire :)
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