Tome 1 : Un garçon de trop
Entre le garçon idéal
et le très séduisant bad boy, le coeur d’Ashton balance.
Quand ils étaient enfants, Beau, son cousin Sawyer et Ashton formaient un trio inséparable. Mais les choses ont changé. Sawyer est devenu un garçon parfait et Beau un bad boy peu fréquentable. Ashton s’est mise à sortir avec Sawyer et a alors perdu de vue Beau.
Quand ils étaient enfants, Beau, son cousin Sawyer et Ashton formaient un trio inséparable. Mais les choses ont changé. Sawyer est devenu un garçon parfait et Beau un bad boy peu fréquentable. Ashton s’est mise à sortir avec Sawyer et a alors perdu de vue Beau.
Pourtant, au cours
d’un été, alors que Sawyer est en vacances avec ses parents, Ashton et Beau se
retrouvent, se redécouvrent et leurs certitudes vacillent. Ashton a-t-elle pris
la bonne décision en choisissant celui qui fait l’admiration de tous ? Est-elle
vraiment heureuse à ses côtés ? Beau, lui, ne veut surtout pas trahir son
cousin qu’il admire.
Le retour de Sawyer
les ramènera un temps sur le droit chemin... Mais combien de temps l’illusion
durera-t-elle ?
Passons à cette chronique qu’il me tarde d’écrire depuis que
j’ai mis le nez dans le bouquin ! Oui, carrément !
Un garçon de trop
nous raconte l’histoire d’Ashton, une jeune fille qui traîne avec Sawyer et
Beau – deux cousins très proches – depuis son enfance. Elle est secrètement
amoureuse de Beau depuis des années, puisqu’il est le seul à connaître tous les
aspects de sa personnalité, y compris les moins avouables pour elle, fille de
pasteur. Cela étant, c’est avec Sawyer qu’elle sort depuis trois ans. Une
période pendant laquelle elle s’est efforcée de se montrer à la hauteur de son
auguste petit ami, si parfait et gentil. Mais voilà, cet été, Sawyer s’est
absenté, et en voulant porter un coup de main à Beau, de qui elle s’est
vraiment éloignée, Ash va renouer avec lui… lui qui l’aime aussi en secret
depuis des années. Mais l’été ne dure pas une éternité, il va falloir se
décider.
Bien. Pourquoi j’ai acheté ce livre ? J’avais un achat France
Loisir à effectuer, et figurez-vous que celui-ci me semblait… à peu près
intéressant. Disons-le franchement, je ne savais pas quoi prendre et Un garçon de trop me semblait un moindre
mal. Abbi Glines est quand même aussi assez connue, en littérature américaine.
Alors, je ne vais pas vous dire que je n’ai pas aimé. L’histoire
m’a prise aux tripes relativement vite (il a fallu moins de 30 pages) et j’ai
trouvé les caractères des personnages étoffés. Comme romance, elle m’a
transportée et je l’ai dévorée (en une journée).
Mais je vais un peu la descendre, en fait, cette romance adolescente. Elle aurait pu être
incroyablement géniale, prenante et addictive, si… il n’y avait pas eu autant
de sexe. Alors, je peux comprendre qu’il y ait une attirance, du désir, je le
conçois vraiment bien, faites-moi confiance. M’enfin, zut ! On est
vraiment obligé d’avoir des détails aussi crus ? Je pense sincèrement que
non, surtout quand je vois que le roman est présenté comme un bouquin ado
banal. Pour moi, c’est vraiment du Young Adult, déjà, on n’est plus dans du
jeunesse !
Pourtant, la manière dont sont développés les caractères
rappelle le jeunesse : ça reste assez en surface. En plus de ça, les
personnages sont en dernière année de lycée. Ça situe un peu le truc. Il y a
des thèmes abordés importants, mais très survolés, en fait, puisqu’on reste
vraiment centrés sur l’histoire d’amour. La mort de la grand-mère est un
évènement important, sauf qu’au final, j’ai trouvé qu’Ash s’en remettait
relativement bien. Elle est plus préoccupée par les bouleversements que Beau
produit dans sa vie que par son décès. Là, pour le coup, c’était dommage,
vraiment.
J’ai pu relever quelques éléments plutôt intéressants
concernant la morale. On y voit la fille de pasteur qui n’est pas si conforme à
l’idée qu’on s’en fait. Il y a d’ailleurs plusieurs personnages qui sont ainsi :
sous le vernis se cache autre chose. Ça nous apprend à ne pas étiqueter les
gens. J’ai aussi pas mal aimé les passages où le père pasteur sermonne sa fille
avec la Bible, en lui disant que les mauvaises gens transforment les bonnes et
qu’il ne faut donc pas traîner avec. Ash n’a de cesse de répéter que ce bouquin
prône aussi la tolérance et le pardon. Après, évidemment, d’autres éléments
viennent un peu contrebalancer ça, mais je préfère me focaliser là-dessus.
La force des sentiments qui sont présentés au travers de
Beau et Ashton (puisque c’est un récit à deux voix) est incroyable, j’en suis
admirative. S’il n’y avait pas eu autant de références au sexe et à des détails
de cet acabit (je n’ai pas forcément besoin de savoir que Beau louche
ouvertement sur les seins d’Ash, merci), j’aurais juste tellement aimé ce
roman.
Ashton ? Butée, amoureuse, un peu canaille mais
pourtant avec un grand cœur. La pression qu’on lui impose est difficile et ses
choix n’en deviennent que compréhensibles, de fait. Je n’ai pas dit que je les
approuvais. Je les comprends. Beau ? Il aurait pu me faire craquer, lui, j’avoue.
Il me fait bien un peu craquer, mais il est trop violent, donc ça passe moyen. Ne
parlons pas de Sawyer, que j’ai trouvé… très bien pour l’histoire, mais bon, j’ai
pas accroché non plus tant que ça. Je reste intriguée par ce qui pourrait advenir de lui dans la suite.
En fin de compte, je m’attendais à buter sur le triangle
amoureux, moi qui n’en suis pas du tout friande. Au lieu de ça, j’ai achoppé
sur des éléments qui m’ont paru trop crus, sur des choix que je désapprouvais
et sur une violence qui m’a paru trop poussée. Je suis peut-être vieux jeu,
mais je me demande ce qu’on veut transmettre avec ce genre de bouquin. Une
jolie histoire d’amour ? Je ne parviens pas entièrement à la considérer comme
telle, étant donné tout ce que je viens d’énumérer. Et je ne parle même pas du
fait que tout ceci se passe alors que Sawyer est loin.
En conclusion, je ne peux pas dire que j’ai passé un mauvais
moment de lecture avec Un garçon de trop,
non c’est pas vrai. Je l’ai dévoré, c’est donc que j’étais prise dedans, que je
m’étais un tant soit peu attachée aux personnages et que je voulais savoir la
fin. La romance a très souvent cet effet sur moi. Sauf que je ne peux pas non
plus considérer avoir passé un bon moment, puisque j’ai passé mon temps à
réaliser que ce roman pour ados était bien trop cru et que chaque fois que je
pensais qu’on remontait la pente vers quelque chose de mieux, on retombait avec
un élément qui me dégoûtait ou presque. Il y a pour moi du bon et du moins bon,
ici. Je tiens à préciser qu’il s’agit de mon avis, et que je ne force personne
à l’adopter. Ça m’a juste fait réfléchir sur les valeurs qu’on transmet dans
nos romans et à l’image qu’on renvoie aux nouvelles générations… de fait, ça m’aura
remontée comme une pendule, avec le recul. J'ai à la fois aimé cette histoire d'amour (incorrigible romantique, saleté), tout en me cognant littéralement contre certains éléments.
Ce sera donc un 13/20
pour moi. Je suis de nature curieuse, je lirai peut-être le deuxième tome… ou
pas.
Bon, je viens de finir de lire ta chronique. Effectivement, c'est pas tout beau comme roman, et il ne me donne franchement pas envie de le lire. Du tout, en fait. :')
RépondreSupprimerMais je trouve ta chronique vraiment bien construite, parce que tu nuances très bien ce que tu as ressenti, et tu ne fais pas que rabaisser le roman. Tu dis ce que tu as aimé, franchement. Et j'ai vraiment aimé cette façon de faire.
Voili voilà, bonne continuation ! (C'est la première fois que je commente, mais je lis souvent et regarde tes vidéos, j'aime bien la franchise qui se dégage de tes mots.)
Et bien, on peut pas dire que j'aille en contre-sens avec ton avis ^^ Je n'imagine même pas ta tête à la lecture :') M'enfin merci pour ta chronique, tu m'as rassuré dans l'idée qu'il faille un peu plus qu'une romance pour être réussi, et que oui, la pédalo, ça joue aussi ^^ Merci 'Cha pour cet avis more than constructive ! :D
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