Tome 1 : Vertige
Quand on m’a proposé de lire la version illustrée du premier
tome des Étoiles de Noss Head, je
peux vous dire que je n’ai pas très longtemps cogité. Et fichtre, je suis bien
loin de le regretter ! (comment aurais-je pu regretter ?)
Pour rappel (puisque je fais un nouvel article pour la
version illustrée et que je ne remets pas de résumé : vous trouverez le
lien de mon article précédent sur la saga complète de Noss Head), Vertige nous
embarque dans l’histoire d’Hannah, jeune bachelière qui va passer ses vacances
d’été à Wick, en Écosse, où vit sa grand-mère. Lorsqu’elle fait la rencontre de
Leith, l’alchimie est presque immédiate, mais il se pourrait que le jeune homme
lui cache de gros secrets… qui pourraient lui faire reconsidérer sa vision des
choses sur les légendes. Et si elles n’en étaient pas ?
Well, comme on
dit. La saga de Sophie Jomain est depuis un petit moment dans mon cœur. Je l’ai
lue en entier et j’ai été ravagée, subjuguée, emportée jusqu’à la fin dans ce
voyage dont je ne suis assurément pas sortie indemne. Et j’ai indéniablement
replongé pour ce tome 1 !
Il faut croire que j’avais oublié à quel point cette
histoire était belle, addictive et que le couple Leith/Hannah était magnétique.
Pour tout vous dire, j’ai relu cette édition en une journée. En plus de ça, il
y a eu les dessins de Marie-Laure Barbey-Granvaud ! Et alors là, je me
suis sentie comme une enfant avec son bel album entre les mains. Mais un album
pour les plus grands, avec des dessins et des couleurs superbes, une mise en
page géniale… l’objet livre m’a lui-même transportée dans l’histoire et loin du
quotidien ! Il est juste magnifique et je reste béate devant, sincèrement.
L’association entre cette histoire qui m’avait déjà kidnappée la première fois,
et cet ajout en images… comment ne pas succomber ?
J’ai redécouvert l’histoire, en m’attardant sur les
illustrations, en me laissant imprégner par tout ce que j’avais oublié. J’avais,
par exemple, zappé à quel point la romance peut paraître brusque, et à quel
point, pourtant, tout semble naturel. Sophie Jomain le manifeste très bien,
puisqu’elle exprime les doutes et tous les sentiments qui animent Hannah. J’ai
encore une fois trouvé le ton juste, même si j’aurais parfois secoué la jeune
femme pour ses réactions !
Vous voyez, j’étais comme à la première lecture, voire
presque en pire, puisque j’en ai pris plein la vue. Sérieusement, comment ne
pas craquer sur Leith, sur tous les autres personnages qui entourent Hannah ?
Les voir représentés nous transporte dans une autre dimension totalement folle
et géniale !
Oui, je sais. Je tourne en rond. Je vais essayer de passer à
des points plus variés. Ce qui est appréciable dans Vertige, c’est que non seulement on se remet dans un côté
fantastique qui a largement été étoffé (en plus de ça, on a l’effet
encyclopédie sur certaines pages, de quoi fondre !), mais qu’en plus, on
observe des paysages merveilleux. J’ai encore une fois envie de me rendre en
Écosse, de voir les paysages typiques, et c’est aussi grâce à ce genre de
livres. Les descriptions sont belles, on s’imagine bien les endroits, quand il
n’y a pas quelques représentations suggestives en fond de la double page pour
augmenter le truc !
Non, vraiment, j’ai l’impression d’être à court de mots. C’est
toujours difficile de faire une chronique d’une relecture, surtout si on a déjà
chroniqué le livre auparavant. Que puis-je ajouter de plus ? Les petites
hésitations que l’on sent dans la plume sont autant de traces de spontanéité de
Sophie Jomain, comme si elle avait laissé Hannah parler à travers elle. On se
sent d’autant plus proche de l’héroïne, qui a du caractère mais évolue au fil
de l’histoire. Je crois, encore une fois, que j’aurais eu les mêmes doutes, les
mêmes frustrations (ce baiser qui ne venait pas ! Arg !) et peut-être
les mêmes réactions.
L’intrigue m’a toujours autant scotchée au bouquin, puisqu’il
m’a fallu 24h pour tout lire, sans en manquer une ligne ou un dessin. J’avais l’impression
de tout vivre plus fort, avec magie, en m’étonnant de mon cœur qui battait, de
mon incapacité à lâcher le roman alors que pourtant, j’en connaissais
normalement les tenants et aboutissants. Comment l’expliquer ? C’est que
le charme de l’histoire de Sophie, conjugué au talent de Marie-Laure
Barbey-Granvaud, a créé un envoûtement (aha, petit clin d’œil !) auquel on
pourra difficilement se soustraire.
L’avantage d’avoir aussi cette fois des dessins, c’est que l’on
peut aussi se focaliser sur certaines scènes, aussi poignantes que violentes,
parfois. Je revois certaines esquisses et je me dis que je suis incapable de
passer outre les superbes représentations de Leith et Hannah, mais aussi celles
des affrontements ou des instants critiques. Ça m’émerveille et me replonge
direct dans l’histoire, j’y suis encore, on dirait !
En conclusion, puisque je ne vais pas m’éterniser, la
version illustrée des Étoiles de Noss
Head 1 a kidnappé elle aussi mon petit cœur de lectrice. Je suis restée
admirative devant les dessins, devant l’objet livre qui me confiait une
histoire que j’avais presque oubliée, mais dans laquelle je me suis plongée sans
y songer à deux fois. C’était aussi addictif que la première lecture, bien plus
magique cependant, puisque l’émerveillement était là. C’est beau, c’est
amplifié, c’est génial ! Voilà un roman que je vais contempler avec
bonheur dans ma bibliothèque, c’est certain ! Hannah est toujours aussi
appréciable, Leith toujours aussi… Leith (et on l’aime !) et leur couple
toujours aussi magnétique. Une franche réussite, un nouveau charme qui se
révèle, bref…
Foncez vous procurer cette édition ! Elle vaut
largement le coup ! Et ce sera un 19/20
pour moi ! Merci pour ces instants hors du temps, Sophie et Marie-Laure !
La saga ainsi que cette version illustrée me tentent terriblement !
RépondreSupprimerJ'aurais bien voulu voir quelques images, parce que je ne doute pas que les dessins soient magnifiques. Par contre, étant apparemment une des rares personnes à ne pas avoir spécialement apprécié cette série (Leith m'a tapé sur les nerfs du début à la fin), je ne craquerai sûrement pas pour cet ouvrage.
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