mardi 25 octobre 2016

Les Étoiles de Noss Head - Version illustrée (Sophie Jomain et Marie-Laure Barbey-Granvaud)

Tome 1 : Vertige

Quand on m’a proposé de lire la version illustrée du premier tome des Étoiles de Noss Head, je peux vous dire que je n’ai pas très longtemps cogité. Et fichtre, je suis bien loin de le regretter ! (comment aurais-je pu regretter ?)

Pour rappel (puisque je fais un nouvel article pour la version illustrée et que je ne remets pas de résumé : vous trouverez le lien de mon article précédent sur la saga complète de Noss Head), Vertige nous embarque dans l’histoire d’Hannah, jeune bachelière qui va passer ses vacances d’été à Wick, en Écosse, où vit sa grand-mère. Lorsqu’elle fait la rencontre de Leith, l’alchimie est presque immédiate, mais il se pourrait que le jeune homme lui cache de gros secrets… qui pourraient lui faire reconsidérer sa vision des choses sur les légendes. Et si elles n’en étaient pas ?

Well, comme on dit. La saga de Sophie Jomain est depuis un petit moment dans mon cœur. Je l’ai lue en entier et j’ai été ravagée, subjuguée, emportée jusqu’à la fin dans ce voyage dont je ne suis assurément pas sortie indemne. Et j’ai indéniablement replongé pour ce tome 1 !

Il faut croire que j’avais oublié à quel point cette histoire était belle, addictive et que le couple Leith/Hannah était magnétique. Pour tout vous dire, j’ai relu cette édition en une journée. En plus de ça, il y a eu les dessins de Marie-Laure Barbey-Granvaud ! Et alors là, je me suis sentie comme une enfant avec son bel album entre les mains. Mais un album pour les plus grands, avec des dessins et des couleurs superbes, une mise en page géniale… l’objet livre m’a lui-même transportée dans l’histoire et loin du quotidien ! Il est juste magnifique et je reste béate devant, sincèrement. L’association entre cette histoire qui m’avait déjà kidnappée la première fois, et cet ajout en images… comment ne pas succomber ?

J’ai redécouvert l’histoire, en m’attardant sur les illustrations, en me laissant imprégner par tout ce que j’avais oublié. J’avais, par exemple, zappé à quel point la romance peut paraître brusque, et à quel point, pourtant, tout semble naturel. Sophie Jomain le manifeste très bien, puisqu’elle exprime les doutes et tous les sentiments qui animent Hannah. J’ai encore une fois trouvé le ton juste, même si j’aurais parfois secoué la jeune femme pour ses réactions !

Vous voyez, j’étais comme à la première lecture, voire presque en pire, puisque j’en ai pris plein la vue. Sérieusement, comment ne pas craquer sur Leith, sur tous les autres personnages qui entourent Hannah ? Les voir représentés nous transporte dans une autre dimension totalement folle et géniale !

Oui, je sais. Je tourne en rond. Je vais essayer de passer à des points plus variés. Ce qui est appréciable dans Vertige, c’est que non seulement on se remet dans un côté fantastique qui a largement été étoffé (en plus de ça, on a l’effet encyclopédie sur certaines pages, de quoi fondre !), mais qu’en plus, on observe des paysages merveilleux. J’ai encore une fois envie de me rendre en Écosse, de voir les paysages typiques, et c’est aussi grâce à ce genre de livres. Les descriptions sont belles, on s’imagine bien les endroits, quand il n’y a pas quelques représentations suggestives en fond de la double page pour augmenter le truc !

Non, vraiment, j’ai l’impression d’être à court de mots. C’est toujours difficile de faire une chronique d’une relecture, surtout si on a déjà chroniqué le livre auparavant. Que puis-je ajouter de plus ? Les petites hésitations que l’on sent dans la plume sont autant de traces de spontanéité de Sophie Jomain, comme si elle avait laissé Hannah parler à travers elle. On se sent d’autant plus proche de l’héroïne, qui a du caractère mais évolue au fil de l’histoire. Je crois, encore une fois, que j’aurais eu les mêmes doutes, les mêmes frustrations (ce baiser qui ne venait pas ! Arg !) et peut-être les mêmes réactions.

L’intrigue m’a toujours autant scotchée au bouquin, puisqu’il m’a fallu 24h pour tout lire, sans en manquer une ligne ou un dessin. J’avais l’impression de tout vivre plus fort, avec magie, en m’étonnant de mon cœur qui battait, de mon incapacité à lâcher le roman alors que pourtant, j’en connaissais normalement les tenants et aboutissants. Comment l’expliquer ? C’est que le charme de l’histoire de Sophie, conjugué au talent de Marie-Laure Barbey-Granvaud, a créé un envoûtement (aha, petit clin d’œil !) auquel on pourra difficilement se soustraire.

L’avantage d’avoir aussi cette fois des dessins, c’est que l’on peut aussi se focaliser sur certaines scènes, aussi poignantes que violentes, parfois. Je revois certaines esquisses et je me dis que je suis incapable de passer outre les superbes représentations de Leith et Hannah, mais aussi celles des affrontements ou des instants critiques. Ça m’émerveille et me replonge direct dans l’histoire, j’y suis encore, on dirait !

En conclusion, puisque je ne vais pas m’éterniser, la version illustrée des Étoiles de Noss Head 1 a kidnappé elle aussi mon petit cœur de lectrice. Je suis restée admirative devant les dessins, devant l’objet livre qui me confiait une histoire que j’avais presque oubliée, mais dans laquelle je me suis plongée sans y songer à deux fois. C’était aussi addictif que la première lecture, bien plus magique cependant, puisque l’émerveillement était là. C’est beau, c’est amplifié, c’est génial ! Voilà un roman que je vais contempler avec bonheur dans ma bibliothèque, c’est certain ! Hannah est toujours aussi appréciable, Leith toujours aussi… Leith (et on l’aime !) et leur couple toujours aussi magnétique. Une franche réussite, un nouveau charme qui se révèle, bref…
Foncez vous procurer cette édition ! Elle vaut largement le coup ! Et ce sera un 19/20 pour moi ! Merci pour ces instants hors du temps, Sophie et Marie-Laure !

2 commentaires:

  1. La saga ainsi que cette version illustrée me tentent terriblement !

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  2. J'aurais bien voulu voir quelques images, parce que je ne doute pas que les dessins soient magnifiques. Par contre, étant apparemment une des rares personnes à ne pas avoir spécialement apprécié cette série (Leith m'a tapé sur les nerfs du début à la fin), je ne craquerai sûrement pas pour cet ouvrage.

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